Alors que les combats des alliés contre l'Allemagne nazie avaient toujours lieu,
Robert Brasillac à été le seul auteur marquant à avoir été condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi et à avoir été exécuté. Pour tous les autres soit la peine à été commué, soit la sanction était légère en comparaison, comme cela a été la cas pour
Louis Ferdinand Céline.
L'auteur, une américaine, profite de sa nationalités pour dépassionner un sujet ou les controverses sont nombreuses.
Dans son dossier de grâce Camus demande qu'il ne soit pas exécuté.
Simone de Beauvoir elle ne signera pas cette demande.
Qu'est ce qui a conduit Brasillac, brillant normalien a finir comme cela ? Surtout qu'il n'est pas juger pour judéophobie, ni pour incitation a la haine mais pour trahison. C'est ce que tente d'expliquer
Alice Kaplan en présentant le personnage dans son contexte et celui de l'époque collaborationniste ainsi que dans celui de l'immédiate libération de Paris (certaine parties de la France sont encore occupée). Elle n'oublie pas la personnalité de son défenseur, ni des jurés. de plus elle a eu accès au dossier de demande de grâce et nous livre son interprétation du refus de cette dernière. C'est a mon avis le point le plus sujet a controverse, elle ne tient pas assez compte des prétentions littéraires du Général, pour qui il est incompréhensible qu'un auteur puisse trahir son pays C'est un livre passionnant qui démystifie le sujet et qui pose les bonnes questions, comme celle de la postérité de l'oeuvre de
Robert Brasillac.
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