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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je remercie Babelio et les éditions Persée qui m'ont permis de lire ce livre lors d'une masse critique privilégiée.

Premier roman de Jean-Marie KASSAB. Bon, bof…

C'est plein de platitudes, j'irai même jusqu'à dire, nunuche. En bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout adhéré, ni à l'écriture, ni à l'histoire. Je n'ai n'y trouvé la profondeur, ni la chaleur décrite par le 4ème de couverture.

Un millionnaire fait soudain faillite. Il va faire une rencontre, assez sommaire, d'une femme sur une plage, qui va l'amener à réfléchir à sa vie. Histoire assez banale, racontée sans émotion, très succincte. le personnage principal se contredit tout le temps.
Page 6 « pour moi, décider devrait être immédiat, sans délais. A condition bien sûr que les données soient suffisamment claires et bien exposées en un résumé réduit à un simple tableau de « Pour » et de « Contre ». Les « Pour », à gauche, les « contre » à droite. Comme pour un bilan comptable. Si les « Pour » excédaient les « Contre » en nombre, je me lançais à corps perdu dans l'entreprise, sinon j'éjectai le projet et n'y pensai plus tout en me mettant à la recherche d'une autre proie à saigner. Je pratiquais cette approche dans ma vile professionnelle et privée. le système demeura infaillible jusqu'à tout récemment ».

Page 115 « Parmi ces hommes déçus , en faillite, déprimés, fauchés par la tragédie de leur récent échec financier, je reprenais en main le groupe qui me semblait récupérable en rachetant leur entreprise pour les remettre sur le bon chemin. Les autres, des âmes perdues, je me contentais de les consoler, tentait de remettre à flot leurs familles dans la mesure du possible en dépensant des sommes exorbitantes à travers un fonds que j'avais créé dans ce but. Si mes sous pouvaient raccommoder leur quotidien, rien au monde ne pouvait réparer les déchirures de leur coeur, de leur amour-propre.

Mais à vous de voir, ceci n'est que mon avis personnel.
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On ouvre le livre sur un constat déchirant : la vie est dure.
Francis est un requin du commerce et de la finance qui a construit son succès grâce au rachat d'entreprises en faillites. La cinquantaine bien tassée, il regarde le monde du haut de son « salon privé avec un ballon de cognac à la main », satisfait de son étalage de richesses et du « respect » qu'il inspire autour de lui. Francis est un battant, un gagnant qui exècre l'échec et n'a pas à rougir de sa réussite. Il en est persuadé, rien n'est plus essentiel dans la vie que de se vautrer dans ces millions durement gagnés. Car c'est bien connu, l'argent peut tout acheter, même l'amour et le bonheur.
Sur le toit du monde, il est surpuissant. Enfin, jusqu'à ce qu'un mauvais placement financier fasse voler ses certitudes en fumée. Après avoir passé des années à balayer le monde de son mépris, notre « héros » se retrouve désormais face à sa solitude avec pour seule richesse en poche, un revolver supposé lui offrir la dignité d'un repos bien mérité.

Le temps semble désormais venu de prendre du recul sur lui-même. Et Francis, non content de faire rugir sa détresse à travers le moteur de son coupé-cabriolet, va faire son introspection, tout d'abord au fond d'un motel pouilleux où les cafards ont élu domicile. Quoi de mieux que de tâter le milieu des pauvres pour prendre la mesure de la désolation ? Puis, son âme en peine le mène au bord d'une plage aussi belle que sauvage. Là il fait une étonnante rencontre. Astrid apparaît. Grande, brune, sportive, affublée de large lunettes de soleil et qui excelle en joutes verbales. A tour de rôle, ils vont se livrer. Lui va faire sa propre psychanalyse, pestant contre cette technologie qui l'a rendu prisonnier, regrettant d'avoir raté l'essentiel : sa famille. Puis, c'est le moment de l'Oedipe. Si son propre père avait montré davantage de fierté pour sa personne, peut-être n'aurait-il pas développé une telle obsession du gain, juste pour lui montrer que si, il était capable. Ah ! Les ambitions démesurées des parents… Mais heureusement, Astrid est là pour le remettre sur la bonne voie. Car sa clairvoyance n'a d'égale que… sa cécité. Ironie du sort, une aveugle qui lui permet de voir clair !

Du début à la fin, le texte respire le cliché. On pourrait à la limite excuser l'approche maladroite, les longueurs quant à l'insaisissable mystère qui plane sur cette étrange rencontre ; mais arrivée à la moitié du livre, après avoir passé 70 pages à voir le héros se morfondre dans ses problèmes de riches, j'en suis encore à me demander : "Mais qui est cette fameuse Astrid ? ".
Et si encore l'apparition de ce personnage venait réveiller l'intrigue, mais elle ne fait que rajouter une couche d'incrédulité au récit. Alors comme ça dans la vrai vie, une simple rencontre peut redonner la vue à un aveugle et ramener la richesse à un ruiné ? Je devrais me promener plus souvent sur les plages !

Je déplore également une écriture trop littéraire qui use du pathos à foison mais ne rentre pas dans de réelles émotions. le texte est truffé de références littéraires et culturelles qui, au lieu d'apporter de la qualité au récit, donnent une impression de superficialité. J'y vois une rencontre, certes plausible, mais globalement surfaite et finalement peu crédible. Pourtant, la morale de l'histoire est simple : dans la vie il faut savoir mesurer sa chance car tout le monde n'en a pas tant. Mais est-il besoin d'un texte si creux pour rappeler cette vérité universelle ? Désolée, mais je ne crois pas au contes de fées.

MA NOTE

09/20
Lien : https://mallysbooks.blogspot..
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J'ai reçu ce livre en participant à la masse critique Babelio au mois de juin. Je les remercie ainsi que les Editions Persée pour cet envoi. Malheureusement je n'ai pas beaucoup apprécié ma lecture.

C'est l'histoire d'un homme riche à millions qui fait faillite et qui va connaître des moments difficiles. Lors de cette période où son esprit est tourmenté, il va revenir sur son passé.
Nous avons ses réflexions sur sa propre vie, on apprend notamment que c'est son éducation très stricte et presque militaire qui a forgé sa personnalité. Un père autoritaire au possible qui lui a enseigné l'importance des affaires, il lui a appris à être un requin, une vraie machine dans le travail, un coureur de millions acharné. Bref les sentiments ont très peu de place dans sa vie.

Tellement obnubilé par sa carrière il en a négligé sa femme et ses enfants. Lorsqu'il fait faillite il est au plus mal et prend du recul sur sa vie. Il rencontre Astrid de façon inattendue sur une plage déserte.
Quoi de mieux qu'une belle inconnue sur une plage ? N'est-ce pas un contexte propice aux confidences ? C'est alors qu'une discussion s'engage entre les deux êtres. Francis exprime des regrets sur sa vie, il va se livrer à coeur ouvert à cette belle inconnue.

J'ai trouvé l'histoire banale et clichée, trop facile et le personnage principal Francis beaucoup trop stéréotypé. Je n'ai pas du tout aimé le personnage de Francis, pourquoi il a fallu qu'il soit en faillite pour soudainement réfléchir et se rendre compte qu'il a négligé sa femme ?
Quant à Astrid elle représente un peu un fantasme pour la gente masculine.
Le climat entre les deux personnages est tout de suite très familier, comme un coup de foudre amical. Je n'ai pas accroché à l'histoire ni aux personnages, tout est très peu crédible. C'est un récit qui se veut philosophique mais ça ne m'a pas touché.

Oui la fin est sympa, on a une petite révélation. Finalement il n'y aura que la fin qui a suscité mon intérêt.
Aucune originalité donc dans cette histoire dont les messages que l'on peut en tirer sont très simples : l'argent ne fait pas le bonheur, la vraie richesse est intérieure, on ne voit bien qu'avec le coeur.
Une histoire qui restera anecdotique et quelconque dans mon esprit.
Lien : http://marie-loves-books.blo..
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