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Critique de ondelune


Si à quarante balais passés, vous vous retrouviez au petit matin, soudainement dans le corps d'un lycéen de quinze ans... Que feriez-vous ?

Si je trouvais la couverture guère peu attrayante, c'est le synopsis qui aura attiré mon regard ainsi que le nom de l'auteur. En effet, j'entends parler de Gabriel Katz à tout va depuis la publication d'Aeternia que beaucoup ont apprécié. Ici, point de fantasy. Un brin de fantastique cependant pour un thriller qui promet quelques heures dépaysantes dans Paris et alentours avec un personnage aussi drôle que détestable qui ne soigne absolument pas son karma; ainsi que des portraits truculents de Madame et Monsieur Tout le monde.

Imaginez-vous dans un scénario à la Freaky Friday mâtiné d'une forme de vampirisme nouveau genre calquée notamment sur certaines croyances spirituelles - modifiées en partie ici - avec un côté Highlander et film d'action, mélangez-bien et vous obtenez « La nuit des cannibales ». Oui, on a les références pourries qu'on a et je ne m'en manque pas. Même si ce ne sont pas les seules à y caser. Cela m'a fait également pensé à certains jeux de rôle comme « Mantra » ou « Nephilim » pour les réminiscences… Et forcément, à Vampire Mascarade. A tort ou à raison.

J'ai été happée dès le début. Certes, l'écriture est simple et efficace, mais heureusement que ma lecture s'est faite hors lieux publics parce que c'est sacrément drôle et grinçant. Et quand c'est drôle, moi je ris... Ce qui vaut, étonnamment, toujours d'étranges regards de la part des gens. Pourtant, mon rire est très joli, si-si.

Malgré une fin que je sentais venir de loin et convenue, ce fut une lecture divertissante bourrée d'humour et de dérision. Gabriel Katz, lors d'une interview, avait évoqué le fait que s'il devait se laisser influencer, écrirait des histoires où ça tire dans tous les sens... Probable qu'il se soit donc lâché en nous offrant celle-ci dans un page-turner sans temps mort, tout en se faisant clairement plaisir. Je me suis d'ailleurs demandée si ce ne serait pas une métaphore sur la crise de la quarantaine !
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