AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 66 notes
5
6 avis
4
14 avis
3
8 avis
2
0 avis
1
0 avis
Gabriel Katz est un auteur qui monte : il s'est fait connaître dans le domaine de la fantasy, notamment par sa passionnante trilogie "Le Puits des mémoires", et il nous livre maintenant un thriller fantastique, "La Nuit des Cannibales".
Disons le d'emblée : ce thriller est excellent !
Pourquoi ?
D'abord, une intrigue qui présente une certaine originalité : un adulte de 43 ans, Maxime de Retz, se retrouve dans le corps d'un ado de 15 ans ; quelle déconvenue pour lui quand il perd tout qui faisait son bonheur, belles femmes, bon boulot, bel appart ! Jusque là rien d'original, mais ça le devient davantage quand on apprend que d'autres personnages sont dans la même situation et que certains individus particulièrement malintentionnés veulent les supprimer. Qui ? Pourquoi ?
Ensuite, un personnage principal, Maxime donc, haut en couleur, à l'humour particulièrement corrosif (vraiment, il n'apprécie pas cette réincarnation), passablement cynique mais pas totalement, car il a le coup de foudre pour une jolie blonde ; ceci dit, les moyens qu'il emploie pour la conquérir sont vraiment peu recommandables...
Puis un rythme d'enfer qui soumet les personnages à rude épreuve, le lecteur aussi, d'ailleurs, incapable qu'il est d'arrêter la lecture dudit bouquin !
Enfin, pour terminer en beauté, un coup de théâtre vraiment inattendu à la fin du roman...
Mais, au fait, qui sont les cannibales et que font-ils ? Ils ne mangent pas de chair humaine mais ils... Impossible de le révéler, ce serait dévoiler prématurément un aspect essentiel de l'intrigue !
Oui, je confirme : ce thriller fantastique est excellent !
Commenter  J’apprécie          6210
Je n'aime vraiment pas être déçue par un auteur que j'aime vraiment. Et ici c'est le cas de Gabriel Katz.

Alors bien sur je n'ai strictement rien a redire sur l'écriture en elle même. Elle reste agréable a souhait , avec son humour que l'on retrouve dans tous romans. Ca se lit bien, ça se lit vite mais c'est le contenu qui m'a le plus dérangé.
Alors une fois de plus l'histoire n'est pas désagréable en elle même, Mais elle m'a fait penser a du déjà vu que je vais expliciter plus bas sous un texte masqué afin de ne pas spoiler.

Un des grands défaut de cet auteur c'est la mise en place de l'histoire et de l'intrigue. Qui occasionne souvent des longueurs. J'ai eu un sursaut d'intérêt passé un bon tiers du roman pour ensuite retomber comme un soufflé.

.

Pour conclure j'ai donc été déçue par ce roman et pourtant je m'en faisais une joie. Un roman qui n'annonce rien de nouveau sous le soleil, mais qui reste agréable a lire. Je n'aime pas dire ça d'un roman de Gabriel Katz, mais c'est un roman de plage.
Je le préfère largement en Fantasy ou là, je me régale.
Commenter  J’apprécie          615
Heureusement que j'ai lu de bonnes critiques sur babelio sur cet excellent roman fantastique, car le titre m'en aurait détourné.
Dans celui ci , outre l'intrigue originale, le point de vue du narrateur : un homme de 42 ans coincé dans le corps d'un ado de 15 ans est plein d'humour désabusé et parfois décalé jusqu'à l'absurde.....
Ça commence gentiment avec les désagréments de cette réincarnation étrange , et se poursuit par une traque entre gangs , secte , loge maçonnique au choix (il est difficile de les cataloguer ). ....c'est tonique , trépidant , je l'ai même trouvé trop court , ce qui est rare.
J'aurais aimé plus de développement sur ces réincarnations , exemple comment meurent ceux qui investissent un corps et que devient celui qui est squatté.
Apparemment , cet auteur écrit surtout de la fantasy, pas mon genre de prédilection, mais il a vraiment une écriture addictive , je vais essayer avec un autre de ses livres.
Commenter  J’apprécie          467
La Nuit des Cannibales est un thriller fantastique rempli d'action et très prenant. Maxime de Retz est un homme de 43 ans qui, sans raison apparente, se réveille dans le corps d'un adolescent de 15 ans. Dans un corps loin de son hygiène irréprochable habituelle, Maxime se réveille donc dans une chambre qu'il ne connaît pas, dans une maison inconnue avec une famille qu'il ne connaît pas non plus. Pendant que Maxime (ou Aubert depuis qu'il est redevenu adolescent) tente de comprendre sa nouvelle situation et de s'habituer à sa « nouvelle vie » adolescente, il se rendra rapidement compte qu'il n'est peut-être pas le seul dans cette situation et que d'étranges personnes armées tournent autour de lui. Bon, et les cannibales dans tout ça ? Et bah, c'est à vous de le découvrir.

Ayant seulement lu la duologie Aeternia et bien que j'ai encore beaucoup de roman fantasy de l'auteur à découvrir, j'ai voulu découvrir ce récit. le titre et le résumé m'ont tout de suite intrigué et c'est avec plaisir que j'ai voulu découvrir l'auteur français Gabriel Katz dans un autre genre.

La Nuit des Cannibales est un roman plein d'action et avec une intrigue très poussée : il est donc difficile de le lâcher une fois commencé. le récit commence avec beaucoup d'humour (la découverte du nouveau corps, le fait que Maxime, quadra à la vie plutôt bien organisée, a bien du mal à se réhabituer à la vie adolescente…) mais la violence va devenir de plus en plus présente par la suite. L'intrigue, bien qu'un peu longue à se dévoiler, est très bien pensée et prenante. Maxime est un personnage plutôt particulier à suivre. Têtu, sûr de lui et assez égoïste par moments, c'est un personnage qui va en plein dans l'action sans réellement se soucier des conséquences et de ses nouveaux compagnons. La fin du récit est assez explosive et donne lieu à différentes interprétations.

Bien que ce roman soit moins marquant que Aeternia, il n'en reste pas moins de qualité. On y découvre un monde fantastique très original et intéressant à découvrir.

P.S. : La ville de Chartres n'est pas aussi ennuyeuse qu'elle l'est décrite dans le roman, et oh ! ;)
Commenter  J’apprécie          290
J'ai découvert ce livre complétement par hasard grâce à la Masse Critique du mois d'Avril et je ne regrette pas du tout mon choix.

Tout débute lorsqu'un homme se réveille un matin dans un autre décor et surtout dans le corps d'un adolescent, il va peu à peu tout faire pour prendre l'identité du jeune Aubert le corps de l'adolescent, aller au lycée etc...

Mais très vite les choses vont se compliqué car Aubert/Maxime n'est pas le seul à se trouver dans cette situation étrange et il va apprendre qu'il appartient à une "caste" et que d'autres en ont après lui.

Des répliques mordantes, bourré d'humour et de l'action tout le long du livre cela se lit très rapidement et facilement et la fin est vraiment très chouette.
Commenter  J’apprécie          250
Si à quarante balais passés, vous vous retrouviez au petit matin, soudainement dans le corps d'un lycéen de quinze ans... Que feriez-vous ?

Si je trouvais la couverture guère peu attrayante, c'est le synopsis qui aura attiré mon regard ainsi que le nom de l'auteur. En effet, j'entends parler de Gabriel Katz à tout va depuis la publication d'Aeternia que beaucoup ont apprécié. Ici, point de fantasy. Un brin de fantastique cependant pour un thriller qui promet quelques heures dépaysantes dans Paris et alentours avec un personnage aussi drôle que détestable qui ne soigne absolument pas son karma; ainsi que des portraits truculents de Madame et Monsieur Tout le monde.

Imaginez-vous dans un scénario à la Freaky Friday mâtiné d'une forme de vampirisme nouveau genre calquée notamment sur certaines croyances spirituelles - modifiées en partie ici - avec un côté Highlander et film d'action, mélangez-bien et vous obtenez « La nuit des cannibales ». Oui, on a les références pourries qu'on a et je ne m'en manque pas. Même si ce ne sont pas les seules à y caser. Cela m'a fait également pensé à certains jeux de rôle comme « Mantra » ou « Nephilim » pour les réminiscences… Et forcément, à Vampire Mascarade. A tort ou à raison.

J'ai été happée dès le début. Certes, l'écriture est simple et efficace, mais heureusement que ma lecture s'est faite hors lieux publics parce que c'est sacrément drôle et grinçant. Et quand c'est drôle, moi je ris... Ce qui vaut, étonnamment, toujours d'étranges regards de la part des gens. Pourtant, mon rire est très joli, si-si.

Malgré une fin que je sentais venir de loin et convenue, ce fut une lecture divertissante bourrée d'humour et de dérision. Gabriel Katz, lors d'une interview, avait évoqué le fait que s'il devait se laisser influencer, écrirait des histoires où ça tire dans tous les sens... Probable qu'il se soit donc lâché en nous offrant celle-ci dans un page-turner sans temps mort, tout en se faisant clairement plaisir. Je me suis d'ailleurs demandée si ce ne serait pas une métaphore sur la crise de la quarantaine !
Commenter  J’apprécie          130
Gros coup de coeur pour ce thriller fantastique enlevé et plein d'humour.

Alors là, je ne m'attendais vraiment pas à ça, je peux vous le dire ! J'ai mis un peu de temps à me décider à attaquer ce roman car, en me basant sur le titre, je m'attendais à un thriller horrifique dans lequel des gens allaient se faire bouffer par un tueur en série lol
J'avais donc un peu d'inquiétude à le débuter, surtout de nuit... Eh bien non, rien de tout cela ! Pour le coup, c'est clair que l'auteur m'a totalement surprise. Déjà d'une par son talent hallucinant, sa plume peu commune et en même temps si apte à nous imprégner, nous faire vivre le récit et nous tenir en haleine. J'ai adoré cet art qu'il a de mettre en avant les caractéristiques d'un homme d'affaire adulte, tout en insistant sur les défauts majeurs des ados. On s'imprègne vraiment de cette ambivalence et l'on se met à la place de ce pauvre homme totalement coincé dans une vie et un corps aux antipodes de ce qu'il connaissait déjà. C'était souvent très drôle, et je peux vous assurer que j'ai régulièrement souri, même ri, au cours de ma lecture.
Quant à l'histoire, un homme d'affaire dans la quarantaine se réveille un matin dans le corps d'un adolescent de quinze ans et dans une famille qu'il ne connaît. Comment se sortir d'une telle situation, et comment survivre quand des tueurs expérimentés vous poursuivent, vous et ceux à qui la même chose est arrivée ?

Franchement, cette histoire est magistrale, elle m'a fait penser par moments à la série "Heroes", vous comprendrez pourquoi quand vous aurez terminé le roman. L'intrigue est intelligente, finement menée. Tout est parfaitement ficelé et cohérent, rien à redire.
Alors, si vous aussi vous voulez avoir le fin mot de cette histoire folle et pleine d'action, mais aussi d'humour ; savoir pourquoi les cannibales sont évoqués dans ce titre, ce que je ne vous révélerai pas ici, ce serait dommage ; lisez ce roman de toute urgence. C'est un de mes gros coups de coeur de l'année, et pour la peine, je vais vite aller découvrir les autres livres de l'auteur !

Cocomilady

Lien : http://cocomilady2.revolublo..
Commenter  J’apprécie          122
C'est un bon roman, c'est une bonne histoire. Avec sur la couv', du brouillard comme dans la chanson, et en-dedans une romance d'aujourd'hui. Romance qui ne constitue pas le coeur de l'histoire, loin de là, je précise pour les allergiques aux amourettes.
"The Night of the Cannibals Lecteurs" t'embarque dans le genre fantastique mâtiné de pas mal d'action, gunfights à la John Woo et bastons à la "Matrix". Une espèce de "Highlander" sans kilt et sans sabre, avec du quickening moins tape-à-l'oeil mais plus efficace (parce que si tu regardes bien la série "Highlander", l'Immortel qui absorbe la puissance du vaincu n'est pas plus fort après, sinon Duncan McLeod pulvériserait ses ennemis en leur soufflant dessus vu le nombre de gus qu'il dégomme d'épisode en épisode).
"Die Nacht von der Kannibalen" (en bon allemand dans le texte), soyons honnête, je ne l'aurais pas lu si un certain “on” ne m'en avait pas dit du bien. La quatrième, peu diserte, encombrée d'une citation deux fois trop longue, ne rebute ni ne fait envie. On la lit, on n'est pas plus avancé ni intrigué. Plus neutre tu meurs. le titre, lui, laisse présager un douze millième déferlement de zombies areuh areuh manger cerveaux. le truc qui me donne envie de fuir à tout berzingue (réflexe salvateur en cas de vraie invasion de zombies, notez-le dans un coin).

Et pourtant ! "La Notte dei Cannibali-balodanssonberceau" a été une agréable surprise. Pété de rire du début à la fin, enfin surtout le premier tiers pendant lequel le Maxime de la quatrième découvre qu'il n'est plus dans son corps d'adulte mais dans celui d'un ado… obligé de vivre comme tel pour donner le change. Déjà, cette inversion change du monde des adultes vu à travers les yeux d'un gamin. "Le Tambour" de Günter Grass a fait le tour de la question il y a soixante ans, donc ça va hein. Ensuite, le récit est plus intéressant qu'une bête observation des ados par un adulte : là, le grand doit vivre la vie des petits.
Je ne m'étais pas autant marré depuis un bail avec un bouquin qui à la base ne relève pas du registre comique ou parodique. Ici l'humour tient, on s'en doute, au décalage adulte/ado. le mec installé dans sa vie qui se retrouve du jour au lendemain inféodé à d'autres (parents, institution scolaire). Des pairs immatures, avec des standards et des préoccupations à mille années-lumière des siens. Bref, le jour et la nuit (des Cannibales). Mais bon, c'est pas le tout de donner dans le choc des civilisations, encore faut-il faire mouche. Et là-dessus, Gabriel Katz – cousin des célèbres Felix et Fritz – excelle mieux qu'un tableur. le sens du détail et de la formule qui tuent, mélange d'observations pleines de bon sens et de vannes à deux balles.
“Ça existe encore, la flûte à bec ?
Trois générations après moi, on force encore les gamins à souffler – faux – Jeux interdits dans une flûte en plastique… Comme quoi c'est pas demain qu'ils réformeront l'Education nationale.”
Humour, cynisme, réflexions caustiques, le tout emballé dans un style estampillé punchlines des années 80. Percutant, tordant, bien écrit.

Côté intrigue, "La Noche del Cannibales" carbure à un bon rythme. Y a de l'action mais pas en mode tourbillon ininterrompu qui ne rime à rien. Certains chapitres savent se poser pour apporter au calme les explications sur les Cannibales et leur fameuse partie nocturne.
Seul regret, certaines pistes évoquées mais pas creusées plus que ça (les archives sur les Cannibales, la prophétie), qui auraient permis d'étoffer le background. Cela dit, rien de rédhibitoire ni d'illogique. le personnage principal, Maxime pour ceux qui n'auraient pas suivi, est un type du hic et nunc issu du monde de la mode, pas un rat de bibliothèque. En plus, des gonzes le coursent pour le buter, autant dire que la survie et la contre-attaque passent avant les recherches érudites.
A l'arrivée, si le roman n'appelle surtout pas une suite directe avec le même protagoniste, son univers, lui, pourrait servir de cadre à plusieurs histoires développant des points esquissés (recueil de nouvelles ou série de romans dans le même esprit que les "Chroniques des Vampires" d'Anne Rice centrées sur tel ou tel personnage).

Rigolo, péchu, mais pas que. "De nacht van de kannibalen" s'intéresse à la thématique du savoir au sens large, de la connaissance théorique aux compétences pratiques. Un concept qu'on te vend comme éminemment sain, porteur de grandeur, de noblesse, d'ouverture et toutes les conneries humanistes habituelles. L'expérience l'a prouvé, le savoir c'est aussi le pouvoir. Si tu sais fabriquer une bombe atomique, tu as quand même un gros avantage stratégique sur celui qui en est encore à la bombinette classique (cas du Japon en 1945).
Les protagonistes d'"El noche delle Cannibaleros" appréhendent le savoir sous un angle très vingtetunièmesiécliste (faut que j'arrête d'inventer des mots et des langues…). Pourquoi passer des plombes à apprendre le piano quand tu peux devenir virtuose en dix secondes sans effort ou à peu près ? Tout, tout de suite. Et le piano, Chopin, pour le coup, pas question de savoir en jouer pour la beauté de la musique. Enfin, si, d'une certaine façon, mais avec des visées de propriétaire. Posséder la beauté en question, la contrôler, prendre par son biais l'ascendant sur les autres. Comme certaines collections d'art qui relèvent moins du goût esthétique que du placement patrimonial. Pas “j'aime Van Gogh” mais “j'ai un Van Gogh”. Signe ostentatoire de richesse et de réussite (sic) que tu balances à la gueule de ceux qui ne sont rien. Parce qu'en dessous d'un Picasso, tu es une merde qui a raté sa vie, c'est bien connu (?).
Accumuler connaissances et savoir-faire permet ici de s'améliorer sur un plan 100% pragmatique en régressant d'autant sur le plan humain. Paraître, thésaurisation, puissance, pouvoir, le savoir ressemble beaucoup à du pognon. Une marchandise comme une autre, et tant pis s'il faut écraser des gens pour en gratter toujours plus.

A propos de gratter, quelques coups de burin ne seraient pas de trop pour gommer les coquilles qui parsèment l'ouvrage. En lisant "Euch'nuit d'chés cannibales", j'ai pris trois lignes de notes. “Ce livre a-t-il été corrigé ?” Voilà pour la troisième, je me cite. La question mérite d'être posée vu le nombre pharaonique de coquilles ! (Idem vu le nombre croissant de bouquins où l'étape correction semble avoir été zappée, la grande mode depuis une paire d'années…)
Rien que dans les dialogues, d'où sortent les virgules fantaisistes entre les verbes introducteurs et les points de suspension, d'interrogation ou d'exclamation ? Et pensez à vérifier l'encodage de la version filée à l'imprimeur, un paquet de tirets cadratins ont disparu en route.
Je ne vais pas tout lister, ça n'aurait pas grand sens. Mais sans blague, c'est pas du boulot ou alors de gougnafier. le travail éditorial n'est pas une option mais une nécessité, que ce soit par respect pour le lecteur ou l'auteur, ou même vis-à-vis de la crédibilité de l'éditeur lui-même. Moins de coquilles, tout le monde sera gagnant.
Seul vrai défaut du bouquin, de taille parce qu'on ne parle pas de deux-trois fautes rescapées, et c'est dommage pour un texte de cette qualité.

"La Nuit des Cannibales", bon roman et bonne nuit. On le lit d'une traite grâce à son ton mordant et ses idées malignes. Inventif et drôle, pas prise de tête mais pas décérébré, un texte à la fois divertissant et intelligent qui m'a donné envie de jeter un oeil (deux même, je ne suis pas borgne) au reste de la production katzienne.
Lien : https://unkapart.fr/la-nuit-..
Commenter  J’apprécie          100
De la trilogie le puit des mémoires, j'ai gardé en tête une plume efficace et pleine d'humour.
Je ne pense pas avoir déjà lu de romans avec des cannibales, alors qu'en les deux sont réunis, pourquoi ne pas y regarder de plus près ?

Se réveiller dans la peau d'un autre n'est pas une idée des plus originale, et peut rappeler une série de films avec un certain Christophe Lambert. Mais l'auteur se démarque un peu dans l'explication de cette métempsychose.

Gabriel Katz prend son temps pour nous révéler le pitch de départ, une centaine de pages. le temps de faire la rencontre avec quelques personnages qui ont comme particularité de s'être réveillé dans le corps d'une autre personne. L'occasion de nombreux moments d'humour : se retrouver dans un corps adolescent avec une famille inconnue n'est pas si facile à gérer. Les vieux se rappellent leur jeunesse perdue au travers de ces corps jeunes. Les péripéties enchainent assez rapidement, les pages aussi. On se surprend à sourire face à quelques bon mots ou situations croquilognesques et on a envie de savoir ou tout cela va nous mener.
Par contre j'avais souvent l'impression qu'il s'agissait plus d'un retour dans le passé que d'un réveil dans la peau d'un autre : dans la façon que l'auteur se moque des étrangetés du quotidien, du mode de vie ou de la décoration des intérieurs. le mode de vie entre vieux et jeunes est certes différents.mais le fait de mettre en les mains de ces ados de vieux téléphones, de décrire des intérieurs vieillissants a fait que je ne savais plus trop où j'en étais.

Côté personnages, et bien il y en a. Et il y a de l'action surtout. Les personnages font ce que demandent la trame du livre. Si vous cherchez plus, pas de bol. Dans sa trilogie du Puits des mémoires, l'auteur nous faisait réfléchir sur l'identité, ici, nous sommes face à un page turner pur et dur et si réflexion il y a, elle se résume à deux trois phrases. Les plus jeunes d'entre vous risquent de ne pas saisir les situations où l'auteur se moque de la jeunesse, les plus vieux d'entre vous se diront sûrement que c'est un bouquin pour les jeunes vu le manque de réflexions. Bref, pas sûr que ce roman trouve son public.

Au final, nous avons Perte de mémoire + Tueurs aux trousses, soit le pitch du Puits des mémoires, on ne peut dire que Gabriel Katz se renouvelle, à part passer de la fantasy au fantastique.
Ça se lit très rapidement, sans prise de tête. Vite lu, vite oublié. Mais bon, j'ai repensé à Christophe Lambert et ça, ça n'a pas de prix, pas comme ce roman. 384 pages d'après l'éditeur : l'ayant lu en numérique, je pense que le texte a été bien aéré. Un prix élevé au vue du nombre de pages et en plus des DRM.
Commenter  J’apprécie          93
Maxime a 43 ans, une agence de mannequin et une vie plutôt cool.

Mais Ça c'était avant.

Avant la nuit des Cannibales.

Cette fameuse nuit qui va le voir se réveiller ailleurs. Mais pas un simple ailleurs géographique. Un Ailleurs aussi physique puisqu'il se retrouve dans un autre corps, une autre vie, celle d'un ado de 15 ans.

Pourtant Maxime reste Maxime dans le corps d'Aubert.

Mais il n'est pas le seul. Dans ses proches il y en a d'autres.

Qui sont-ils? Pourquoi? Et surtout que sont devenus ceux qu'ils "remplacent"? Qui sont aussi ceux qui les poursuivent?

Au fil des pages nous allons obtenir quelques réponses. Mais j'avoue que je n'en ai pas eu suffisamment pour me sentir emportée totalement par le récit. L'histoire est sympa, elle se lit vite et bien mais il lui manque quelque chose. Des infos. J'aimerais bien poser ici toutes les questions qui restent en suspens mais je risquerais de vous spoiler le roman.

Par contre j'avoue que la plume de l'auteur vaut le coup. Humour, action et ironie sont au rendez-vous.

Maxime/Aubert va nous faire vivre une sacrée aventure une fois qu'il aura eu quelques éclaircissements.

Mais en tant que lecteur même si j'ai adoré les scènes de poursuite auto, les bataille à la fort Alamo ou les réparties parfois narquoises du héros je reste tout de même sur ma faim.

Et d'ailleurs même si cette fin surprenante me permet de décoder la superbe dédicace reçue de Gabriel Katz, elle me met aussi devant un fait troublant : là encore il me manque des infos ou alors j'ai raté quelque chose car je ne la comprends pas. Autres questions à garder pour moi pour ne pas vous spoiler cette surprise.
Donc au final une lecture sympa pour une première découverte de la plume de Gabriel Katz mais loin du coup de coeur attendu. Mais du coup je suis fort curieuse de le lire dans un autre genre qui est la fantasy avec Aethernia par exemple.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (164) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2865 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}