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Critique de Erveine


Juste ciel ! Que c'est long cette envolée nébuleuse des oiseaux blancs de Yasunari Kawabata. Non ! Il faudrait là un dérapage contrôlé, un crissement de pneus pour que frémisse et criaille toute cette volaille immobile. Par ailleurs, s'il est un symbole de pureté que le blanc, alors quelle maladresse de présenter derechef cette héroïne aussitôt disgraciée par une sorte de blessure au sein gauche, une vilaine cicatrice, agrémentée de surcroit d'une poussée de poils rugueux comme du crin, à épiler...
Non, je m'insurge ! Si tel défaut doit être porté chez une femme, belle du reste, que ce soit en grâce dans le secret d'alcôves aux effluves amoureuses, plutôt qu'à la lumière peu loquace d'anonymes voraces, d'autant que, située ou elle se trouve, l'anomalie ne fut en aucun cas la première chose vue par un homme effleurant du regard quelque féminité à moins que déjà dénudée.
Deuxième regret, la cérémonie du thé est interminable et comme justement je l'apprécie, il m'a fallu attendre des heures pour être servie et c'est avec une certaine amertume que je l'ai enfin dégusté.
Sinon, dans ce livre, je n'ai point trouvé de passages crayonnés ou d'indices soulignés au fluo, ce qui m'a fait plaisir pour une fois, ni de pages détachées, conséquence de livres posés sur la tranche, de papier mâché de Milous affamés, de tickets de courses, notices ou autres marque-pages, de cornes, de taches de café, de thé, j'en passe et des meilleures et parfois, mais de façon plus agréable et compréhensible, des dessins coloriés d'enfants précocement bibliophiles, voire, la carte d'un abonné aux caractéristiques avenantes.
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