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sur 4833 notes
Une pause café? Un roman fan-tasse-tique autour d'un café qui vous permet de voyager dans le temps!
Un livre au goût doux-amer, et fort de café...
J'ai eu un moment pour comprendre, pour me rentrer le livre dans la ...cafetière car:

Petit café de Tokyo, le "Funiculi Funicala" est hanté par le fantôme d'une dame en blanc seule à sa table. Lorsque cette dernière se lève pour aller aux toilettes, on peut prendre sa place et voyager dans le Temps. Il faut toutefois respecter quelques règles, la plus importante étant de boire son café jusqu'à la dernière goutte avant qu'il soit froid.

“...quelque effort qu'on fasse en retournant dans le passé, ça ne changera pas la réalité”. déclare Kazu la serveuse : “Parce que c'est la règle.”

Aux brèves rencontres amusantes succèdent de touchants tête-à-tête où les personnages dévoilent leur vulnérabilité.. Une amoureuse revivant le moment où son petit ami l'a quittée, une femme discutant avec son mari avant que l'Alzheimer eût rendu leurs conversations impossibles, une grande soeur parlant une dernière fois à sa regrettée cadette et une maman à son futur enfant.

Dans ces brefs instants, l'auteur livre l'importance du moment présent, et le roman délivre tout (son arôme) son goût sur la complexité des personnages.

Je me souviens de ce "latte art" du barista japonais, Kazuki Yamamoto: une tasse de café surmonté d'un chat, un nuage de mousse en 3D
Un chat qui n'existe que tant que votre café est encore chaud.
Un vrai cat-puccino!
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Les romans japonais ont toujours, pour moi, la particularité d'avoir une atmosphère particulière. Celui-ci ne fait pas exception à la règle.

Avec un petit côté fantastique, puisque dans le café Funiculi Funicula on peut voyager dans le temps, mais sous certaines conditions, c'est la règle !
En tout cas une chose est immuable c'est que quoiqu'il advienne le passé ne changera pas !

On rencontre de beaux personnages, bien travaillés qui grâce ou a cause de non dit ou d'actes manqués décident de voyager dans le temps.
Un très beau roman, plein de douceur et de sagesse, écrit de façon simple et poétique.

On retient certaines leçons, comme de profiter de l'instant présent. Un roman emprunt de sagesse et de respect, tout a fait dans l'esprit que j'ai de la culture nippone.
La culture japonaise, c'est aussi la lenteur , sans précipitation, ce qui est tout a fait dans l'esprit du roman.

J'ai d'abord cru que ce roman était un recueil de nouvelles. C'est ensuite que j'ai vu que les histoires étaient liées entre elles.

Un roman que j'ai beaucoup apprécié, à lire sans hésitation.
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Il existe à Tokyo un café en sous-sol où la légende urbaine prétend qu'on peut voyager dans le passé, tout en étant soumis à des règles très strictes : par exemple, quoi qu'on fasse dans le passé, cela ne changera absolument rien au présent ; ou encore il faut pour voyager s'asseoir à une place bien précise et demander un café chaud : le voyage ne dure que le temps que le café refroidisse. Quatre femmes vont accomplir un tel voyage. Ainsi, la première d'entre elles veut rejoindre son fiancé qui l'a quittée pour aller aux Etats-Unis. La deuxième souhaite lire la lettre que son mari lui a écrite mais ne lui a jamais donnée, dans laquelle il l'avertissait qu'il était atteint d'un Alzheimer précoce. ● L'idée de départ est séduisante ; je suis pour ma part un grand amateur des récits de voyages dans le temps. Mais il faut bien avouer que la première règle retranscrite ci-dessus, qui écarte tous les paradoxes temporels, élimine du même coup tout ce qui en fait généralement le sel. ● de fait, le récit est d'une grande platitude. Qu'est-ce qu'on s'ennuie ! On a l'impression que l'auteur est parti d'idées simpl(ist)es et a procédé à beaucoup de remplissage totalement superflu pour en faire un livre. ● Et ces incessantes répétitions sont exaspérantes : l'auteur répète tout simplement ce qu'il a déjà dit, plusieurs fois – pour être sûr que le lecteur, demeuré, ait bien compris ? Pourtant Dieu sait que son récit n'a rien de complexe ! ● Veut-on parler du style ? Je ne pense pas que ce soit dû à la traduction, mais on est là dans la nullité la plus complète. ● Je lis ici et là que c'est un récit « feel-good » (comme le titre stupide le laisse penser). Si c'est cela, c'est la première fois que j'en lis ; d'une part ça ne me donne vraiment pas envie d'en lire d'autres, et d'autre part cela ne m'a pas du tout fait « me sentir bien ». Je ne me sens pas bien de lire un mauvais livre. ● Et puis, on note l'omniprésence des femmes dans ce récit, et il semble bien qu'il y ait là-dessous un diktat marketing puisqu'à n'en pas douter les lectrices constituent le coeur de cible de cet ouvrage où il n'y a pas grand-chose à sauver. Pour moi, ce n'est pas bon, malgré la lecture agréable en version audio. ● Je remercie Netgalley et les éditions Albin Michel et Audiolib de m'avoir permis de l'écouter dans le cadre du Challenge Netgalley 2022.
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C'est mon ami Casimir qui a démarré les hostilités en m'agitant ce livre sous le nez. Mais je n'ai pas dû être la seule victime, d'autres babelpotes lui ayant rapidement emboîté le pas.

J'ai eu envie d'une courte lecture détente, et cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de littérature japonaise. Mon choix s'est donc porté sur Tandis que le café est encore chaud.

En pénétrant dans le Funiculi funicula, petit café sans fenêtres puisque situé au sous-sol, une délicieuse fraîcheur nous enveloppe, alors qu'il n'y a aucune climatisation. Très appréciable en pleine canicule.

Peu de places assises de chaque côté de tables à deux places, trois tabourets au comptoir, atmosphère intimiste, les habitués s'y retrouvent chaque jour avec grand plaisir.

La légende dit que dans ce café, on peut voyager dans le temps, en suivant bien les règles. Y déroger peut être catastrophique, on peut y laisser ce qui fait l'essence même de notre vie.
L'auteur énumérera lesdites règles à moult reprises, je vais essayer de ne pas les oublier, sait-on jamais.

Tout d'abord, j'ai eu un peu de mal à ne pas m'ennuyer pendant la première partie du livre. Beaucoup (trop ?) de détails, c'était très lent.
On peut dire que Toshikazu Kawaguchi a le sens du détail et prend son temps pour présenter la moindre action ou pensée de ses personnages sans compter les éléments du décor.

Présenté comme ça, mon retour pourrait vous refroidir, mais en fait, j'ai vraiment bien aimé ce roman.
Le style a un petit côté naïf, presque enfantin, dirais-je.
J'ai presque envie de dire que c'est mignon.

Des personnages, on en connaît très vite tout, soit par leurs pensées soit par les dialogues avec les propriétaires du café et la serveuse Kazu.

Je me suis attachée à chacun d'eux, même à la dame en blanc qui lit son roman et ne quitte quasiment jamais sa chaise.
Sa chaise... que beaucoup lorgnent.
Ce n'est pas n'importe quelle chaise, voyez-vous...

Pour conclure, j'adorerais beaucoup connaître ce café et ces gens qui ont fini par faire presque partie de ma vie au fil des pages.

Je ne voulais pas lire la suite, il me semble avoir vu que c'était quasiment la même chose dans les trois tomes, mais rien que pour retrouver Kazu, Kei et Nagare, il est fort possible que je me fasse violence.

Par contre, je vous rassure, ce récit comporte une fin et nulle obligation de lire les autres volumes.

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Cette petite tasse de café japonais ne doit en aucun cas refroidir, surtout si on la déguste …dans le passé. Car chez Funiculi Funicula, ce troquet désuet, qui n'a fait de concession à la modernité que pour l'électricité, l'ambiance est particulière : il y fait toujours frais, même sans clim, et surtout, lorsque la place est libre, une table précise permet de retourner quelques heures, quelques jours ou quelques années en arrière, à condition de respecter scrupuleusement les règles : si l'on ne veut pas évoluer vers le statut de fantôme, revenir avant que le café ne soit devenu froid…

Cela, le lecteur l'aura inévitablement intégré tant la litanie est répétée à l'envi. C'est d'ailleurs la même chose pour une foule de détails, comme si les chapitres étaient des textes publiés dans un journal, nécessitant de redire ce que le lecteur distrait aurait oublié.

La narration offre d'autres sujets d'étonnement :

« À cet instant, l'horloge du milieu sonna dix coups. Kei se rendit compte qu'il n'était pas quinze heures, comme elle le croyait, mais dix heures du matin. »

Très souvent en effet, les notions de temps ou de date sont ainsi explicitées.

Par ailleurs les personnages au fur et à mesure de leurs apparitions sont immédiatement caractérisés par leurs vêtements en précisant à chaque fois leur couleur ! Nous avons donc le droit à un défilé permanent de tenues assorties ...


Cela donne une ambiance très particulière à ce roman qui, malgré la forme, a cependant un fond tout à fait intéressant et attachant.

Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Une chaleur moite, la sueur qui dégouline le long de ma chemise, ladite chemise qui a changé de couleur depuis, j'erre dans les méandres de la solitude et des rues aux néons illuminés. Une devanture qui me fait ni chaud ni froid, pourtant je descends quelques marches pour accéder à ce café, le "Funiculi Funicula". 
 
Quelques personnes à l'intérieur, un vieux à la table du fond, un pauvre type dans son coin seul à sa table avec une bière, une dame presque diaphane au milieu dans une robe immaculée blanche... Malgré tout, ce que je perçois au premier abord, c'est le coté tempéré du café, ni trop chaud, ni trop frais. Et presqu'en dehors du temps, de ce temps, de notre temps. Peut-être parce que le café est en sous-sol par rapport à la rue... Et cela se ressent aussi dans l'atmosphère qui s'y dégage. Étrange, comme un univers parallèle. Fascinant comme une paire de jambes qui se croisent et décroisent. Envoûtant comme le parfum d'un sourire. Jasmin.

Un air de piano s'y joue, mais bien plus. Une odeur de café s'y détend, mais bien plus. Un monde différent qui ferait penser à une légende urbaine. le temps d'un café chaud, on pourrait retourner dans le passé pour peu que l'on s'assoit à la bonne table, celle de cette femme diaphane par exemple. Cela ne bouleversera pas ta vie, cela ne changera pas ton futur, quel que soit le pauvre type que tu sois, tu le resteras. Et pourtant, cela pourrait te permettre d'accomplir les dernières volontés de ta vie d'avant, de dire quelques paroles, de faire quelques gestes, profiter d'un dernier sourire dans un dernier soupir, d'écouter le silence, d'accomplir ce qui te trottent dans la tête depuis tant d'années, avant de t'évaporer définitivement dans les dernières volutes de ton café.
 
Étrange atmosphère, mais belles méditations. Dans une lenteur et un silence apaisant, je les observe tous, assis à cette table pendant que la femme diaphane s'éclipse quelques instants pour pisser, libérant ainsi la fameuse table au café fumeux. Et ainsi, prêt à ressentir des moments de partage et d'émotion. Ce sont de brèves rencontres mais qui pour certaines ont vu pointer quelques mirages lacrymaux de mon triste regard. Des instants éphémères sur le présent et le passé, mais qui pourtant ont su me bouleverser. Une éloge de la lenteur et de la répétition, mais la vie n'est-elle pas que répétition, je me lève, je bois un café, je lis, je vais pisser, je bois une Chouffe, je lis, je vais pisser, je lis, je me couche, je vais pisser, une dernière bière... Tel un mouvement perpétuel où les pages d'un bouquin se tournent et se tournent, et se retournent, comme toi dans les draps de ma vie, et lorsque le livre atteint sa dernière page, et lorsque la bouteille laisse sa dernière goutte, tu changes de livre et tu reprends une autre bière.
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C' est un étrange café en sous-sol, à Tokyo. On y vient à pied, il est très peu fréquenté et pourtant, c'est une légende urbaine.
A condition de s'asseoir à une certaine place, une seule chaise, on peut faire un voyage dans le passé ou le futur.
Oh ! Ça ne dure pas longtemps, les règles sont strictes,( une surtout : )on ne reste que le temps où le café servi est encore chaud et après pffft... On s'évapore.
Quatre femmes viendront faire le voyage, quatre clientes ou serveuses.
Aucun homme ne s'y risquera...
Qu'en retireront-elles ces femmes de cet étrange voyage ? Une petite paix, une réconciliation avec elle-même , avec la vie.


Le style est simple, mais certaines histoires poignantes.
Il y a une certaine forme de sagesse, de répétition dans les gestes , le cérémonial de l'avant-voyage : attendre que la dame en blanc céde sa place, promettre d'obéir aux régles, paniquer devant le manque de temps, lorsque le café refroidit implacablement...
Et c'est lent, très lent, comme souvent la littérature japonaise. Il faut savoir être patient, ralentir notre rythme. Je me suis demandée , si on enlevait les noms et prénoms japonais (et forcément dépaysants pour nous), si " la magie" opérerait ? Je n'en suis pas sûre...
Un huis-clos, presque une pièce de théâtre, comme l'univers professionnel de l'auteur. Presque un roman contemplatif...
Ce roman ne plaira pas à tout le monde, mais tant que le café est encore chaud, fendez-vous d'une petite visite au café Funiculi Funicula...
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Vous lecteurs, qui passez par-là, n'hésitez pas à vous offrir un bon moment de bien-être dans le café « funiculi Funicula ». C'est un endroit à part, un nid douillet à l'ambiance familiale qui sent bon le café et le beurre maison dont le patron est si fier. On y entre, on s'y sent comme chez soi. On y résout ses problèmes aussi, car ce café possède une belle particularité : on peut y retourner dans le passé à condition de respecter quelques règles strictes que je vous laisserai découvrir, sauf peut-être une qui tombe sous le sens et que les amateurs de voyages dans le temps comprendront : aller dans le passé ne peut faire changer le présent. Alors ? A quoi bon ? La lecture de ce roman aidera chacun à répondre à cette question, car si on note l'importance de vivre le moment présent, retourner dans le passé, même pour quelques minutes peut faire évoluer les pensées, effacer les non-dits perturbateurs, faire grandir son âme.

Dans ce bar, on côtoie des personnages touchants et profondément humains, on cultive l'accueil, on se love dans un cocon rassurant et dans une ambiance chaleureuse, on s'enrobe de culture japonaise, et on s'édifie de façon constructive.

On peut lire sur la page qui lui est dédiée, les étiquettes « fantastique », « voyage dans le temps » et je suis entièrement d'accord. J'ajouterais bien « roman philosophique » : bien que cet aspect soit souvent sous-entendu, quelques notions y sont bien présentes.

Un roman court, mais d'une richesse inouïe !
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Cette oeuvre est composée de nouvelles en saynètes articulées entre elles pour coaguler en un tout des variations sur un même thème.
L'on a ainsi l'impression d'une pièce de théâtre, très visuelle, racontée par ses protagonistes, avec des tableaux s'imbriquant et s'enchaînant sans temps morts.

Ces tableaux donnent sans contestes dans l'émotion voir le pathos, mais bon, n'est ce pas ce que recherchent les lecteurs dans ces romans ?

L'auteur relaie sa vision d'une véritable introspection de ses personnages sur un passé qu'ils aimeraient différent, sur lequel ils seraient proactifs.
Au départ une excellente idée, mais peut-être trop simplifiée, le ressort étant vite assimilé, avec le risque que le processus soit aussi vite essoré.
Donc je n'étais pas convaincu de m'engager sur le deuxième tome en cours de lecture du premier, mais je change d'avis après l'avoir fini.

Pour moi cette oeuvre s'apprécie sur deux niveaux de lectures :
- un versant feelgood de bonne qualité, avec une écriture très agréable, même si ce n'est pas ma came littéraire...et je comprends que le style puisse lasser certains lecteurs.
-un versant philosophique ; même si le passé et le futur ne peuvent être modifiés, état symbolisé par cette chaise à voyager immobile, ces introspections in fine douloureuses améliorent la vie des passagers du temps, comme une auto-thérapie, dont l'efficacité est garantie au prix d'un café...

Car les thèmes abordés dans ces quatre saynètes sont graves, lourds à porter, centrés sur le thème de la perte de proches : un amour qui s'éloigne, la maladie de l'oubli, un malentendu à jamais non dissipé, une disparition pour une apparition...
L'amour seul guide la volonté de ces voyageurs de rembobiner leurs histoires égocentrées, et même si le présent ne peut changer, rassérénés, ils peuvent dès lors l'accepter, s'adapter et influer sur leur futur strictement personnel.

Ne nous cachons pas, nous avons tous en mémoire des situations pour lesquelles nous nous sommes dit "ah, si j'avais pu ou su à l'époque dire...".
Cette oeuvre le permet, permettant ainsi une empathie égoïste avec ses protagonistes ; nous aimerions être à leur place.

Un point faible cependant, cette répétition des règles du voyage ad nauseeum sont lourdingues même si elles participent au strict rituel quasi-hypnotique du transfert temporel.
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Dans une ruelle déserte de Tokyo, le Funiculi Funicula, un bar en sous-sol, un endroit exigu, ce lieu est devenu célèbre grâce à une rumeur selon laquelle le café servi permet de voyager dans le passé. Mais il faut boire la tasse entière et revenir avant que le café ne refroidisse. Mais quoique l'on fasse, on ne peut changer le présent.
Quatre femmes vont tenter cet étrange voyage, Fumiko belle et intelligente qui veut revivre les derniers moments passés avec son amoureux avant leur rupture. Hiraï, une soeur aînée qui souhaite se faire pardonner son attitude ingrate envers sa petite soeur. Kotake, une épouse qui aimerait retrouver son mari tel qu'il était avant qu'il ne souffre d'un Alzheimer précoce. Et puis Kei, une mère qui va prendre le risque d'aller dans le futur pour retrouver son enfant dont elle est enceinte. Tous veulent essayer de corriger le tir.
Un curieux roman qui se présente comme un conte dont la morale pourrait être on ne peut pas changer les évènements passés, mais on peut changer son coeur. Un huis clos porté par une écriture simple et légère où chaque personnage va se rendre compte de l'importance du moment présent. Chacun se croise dans ce tout petit endroit, l'occasion pour le lecteur d'appréhender un peu la culture nippone d'aujourd'hui, moderne mais toujours aussi raffinée. Quatre chapitres, quatre vies différentes et pourtant tout se mêle au rythme du « Ding-dong » qui retentit chaque fois qu'une personne pousse la porte du minuscule café. Il y a beaucoup de pudeur et de sensibilité dans ce roman très original.

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