Je mets une étoile pour l'encre et le papier, et je félicite fortement le million de lecteurs qui a tenu le coup et lu jusqu'au bout ce roman!
Quant à moi, je n'y suis pas parvenue... j'ai pourtant essayé, me suis accrochée...rien à faire, trop d'inepties lourdingues à avaler, dans une langue répétitive et triste, j'ai jeté l'éponge !
Dommage, car l'idée de l'intrigue, bien traitée, par un Murakami ou une
Ogawa, aurait pu s'ouvrir sur d'autres horizons, l'histoire aurait pu avoir de l'étoffe et de la subtilité.
Pour moi, c'est primordial l'écriture, on peut raconter n'importe quoi en l'écrivant bien, en versant dans la poésie ou l'humour, ou les deux, en ajoutant une pincée de réalisme soutenu par un brin d'onirisme...ce pourquoi j'aime tant la vraie littérature nippone, celle qui raconte les petits riens, en les transformant en grandes choses..
Retourner dans le passé le temps que le café refroidisse, ok, d'accord ! Mais avec panache que diable! Avec des émotions, de la tendresse, des jolis mots, de la légèreté... Kawaguchi a préféré mettre ses gros sabots.. j'ai détesté en particulier la récurrence des descriptions des personnages, toujours faites de la même façon....Ding dong..Machine entra dans le café. Elle portait une jupe rouge et un sac à la main, elle portait aussi du rouge à lèvres fuchsia et du vernis à ongles lie-de-vin. Elle s'assit sur la chaise qui était devant la table qui était près de la porte qui donnait sur la cuisine....
C'est longuet. Répétitif, peu attrayant. J'ai eu l'impression de lire les devoirs de mes élèves après leur avoir précisé d'utiliser des adjectifs pour rendre les personnages plus vivants et les lieux plus réels..
Je n'ai pas aimé, voilà, c'est tout, pas très grave non plus, cela ne va pas me freiner dans ma quête de nouvelles lectures.