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sur 4837 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Il existe à Tokyo un café en sous-sol où la légende urbaine prétend qu'on peut voyager dans le passé, tout en étant soumis à des règles très strictes : par exemple, quoi qu'on fasse dans le passé, cela ne changera absolument rien au présent ; ou encore il faut pour voyager s'asseoir à une place bien précise et demander un café chaud : le voyage ne dure que le temps que le café refroidisse. Quatre femmes vont accomplir un tel voyage. Ainsi, la première d'entre elles veut rejoindre son fiancé qui l'a quittée pour aller aux Etats-Unis. La deuxième souhaite lire la lettre que son mari lui a écrite mais ne lui a jamais donnée, dans laquelle il l'avertissait qu'il était atteint d'un Alzheimer précoce. ● L'idée de départ est séduisante ; je suis pour ma part un grand amateur des récits de voyages dans le temps. Mais il faut bien avouer que la première règle retranscrite ci-dessus, qui écarte tous les paradoxes temporels, élimine du même coup tout ce qui en fait généralement le sel. ● de fait, le récit est d'une grande platitude. Qu'est-ce qu'on s'ennuie ! On a l'impression que l'auteur est parti d'idées simpl(ist)es et a procédé à beaucoup de remplissage totalement superflu pour en faire un livre. ● Et ces incessantes répétitions sont exaspérantes : l'auteur répète tout simplement ce qu'il a déjà dit, plusieurs fois – pour être sûr que le lecteur, demeuré, ait bien compris ? Pourtant Dieu sait que son récit n'a rien de complexe ! ● Veut-on parler du style ? Je ne pense pas que ce soit dû à la traduction, mais on est là dans la nullité la plus complète. ● Je lis ici et là que c'est un récit « feel-good » (comme le titre stupide le laisse penser). Si c'est cela, c'est la première fois que j'en lis ; d'une part ça ne me donne vraiment pas envie d'en lire d'autres, et d'autre part cela ne m'a pas du tout fait « me sentir bien ». Je ne me sens pas bien de lire un mauvais livre. ● Et puis, on note l'omniprésence des femmes dans ce récit, et il semble bien qu'il y ait là-dessous un diktat marketing puisqu'à n'en pas douter les lectrices constituent le coeur de cible de cet ouvrage où il n'y a pas grand-chose à sauver. Pour moi, ce n'est pas bon, malgré la lecture agréable en version audio. ● Je remercie Netgalley et les éditions Albin Michel et Audiolib de m'avoir permis de l'écouter dans le cadre du Challenge Netgalley 2022.
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Je vais rejoindre la petite liste des lecteurs déçus par ce roman. J'ai été attirée par le titre, par le fait que l'auteur était japonais. Je m'attendais à une ambiance particulière, à la délicatesse et l'originalité de Ito Ogawa par exemple.
Je suis tombée de haut, de très haut !!
L'action se passe dans un petit café à Tokyo. Dans ce café, il y a une chaise réservée à une expérience très particulière : la personne assise sur cette chaise aura la possibilité de retourner dans le passé, juste un moment, le temps d'un café. On va alors assister à trois histoires, 3 femmes qui cherchent à revenir sur des événements du passé, à revoir des personnes aimées, à essayer d'infléchir le cours du destin.
C'est assez naïf, mièvre, pas bien écrit avec des répétitions, des lourdeurs de style. Une phrase m'a parue bizarre par exemple, il dit que la serveuse du bar "essuie la vaisselle propre". Mais je ne crois pas avoir jamais essuyé de la vaisselle sale !
La morale de cette petite histoire c'est qu'il faut vivre l'instant présent avec intensité car on ne peut pas changer le passé ni prévoir l'avenir. Je crois qu'on le savait déjà !
J'ai eu l'impression de perdre mon temps avec cette lecture feelgood.
Mais ce n'est que mon avis.
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Le Funiculi Funicula est un café peu ordinaire. Si vous vous asseyez à une certaine place, vous pouvez remonter dans le passé et rencontrer une personne qui se trouve dans ce même café le temps que votre café refroidisse.
Voilà !
Bon sang que c'est niais ! Que je me suis ennuyée. le récit est plat, le style est plat, les personnages sont plats avec une espèce de tentative pour donner du relief à certains d'entre eux comme Mlle Hiraï, ou Kei mais, mais ça ne fonctionne pas, en tout cas ça n'a pas fonctionné avec moi du tout, du tout. Et ces bons sentiments : amour, amour maternel, amour sororal… Cela m'a exaspéré de bout en bout.
De base, je n'aime pas trop les romans du genre « feel good » mais il m'est arrivé d'en lire de très bons.
Ici. Bah. J'ai été très tentée d'abandonner ma lecture mais il m'a été prêté par une copine donc…
Quelle abnégation ! On ne m'y reprendra plus. Ah non.
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Toshikazu Kawaguchi est né à Osaka en 1971. Il est dramaturge et a produit et dirigé le groupe théâtral Sonic Snail. Son roman Tant que le café est encore chaud vient de paraître.
J'ai un a priori favorable pour la littérature japonaise alors quand j'ai lu le résumé de ce roman : « A Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu'en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud » je m'y suis aventuré innocemment.
Deux heures plus tard, j'en suis ressorti épuisé par tant d'ineptie ! Ce bouquin est vide de tout. Je passe sur l'écriture très quelconque, quant au contenu, trompé par son résumé alléchant il est d'une nullité rare. Retirez du livre les lignes de remplissage, il ne reste pas grand-chose et dans ce pas grand-chose il ne se passe rien, tout est d'une mièvrerie affolante, genre une jeune fille quittée par son petit ami veut le revoir une dernière fois… La morale finale est à la hauteur du texte, au ras des pâquerettes
Autre indice qualifiant ce type de livre, ce sont des femmes qui veulent faire ce voyage dans le temps. Pourquoi des femmes exclusivement ? Question toute rhétorique car de la réponse on déduit le misérable créneau visé par l'auteur.
Qu'un éditeur connu puisse éditer une telle ânerie alors que récemment j'ai lu que les éditeurs craignaient de manquer de papier laisse songeur…
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Beaucoup de mal a finir ce roman à succès avec deux millions d'exemplaires vendu au Japon. le thème du roman, le voyage dans le passé semble pourtant a priori porteur pour un ouvrage de pure fiction, mais il est gâché par un style mièvre et rempli de clichés.
.Dans une ruelle de Tokyo se trouve le café Funiculi Funicula, le temps où la rumeur nous dit qu'il est possible d'y voyager dans le temps, mais il faut revenir du passé avant que le café servi n'ai refroidi. Il y a aussi des règles, de nombreuses règles qui rend ce voyage fastidieux, on ne peut rien changer, on ne peut pas se lever de sa chaise, la seule d'ailleurs qui permet de voyager, la personne que l'on veut visiter dans déjà être venue dans ce café.
L'écriture est répétitive ,saccadée, plus adaptée au théâtre qu'à un roman. Je suis peut-être tombé dans un piège marketing , le titre m'ayant attiré. j'imaginais découvrir une atmosphère poétique et magique comme dans beaucoup d'oeuvres japonaise. Las! je me suis vraiment ennuyé. Ce genre feel good n'est pas du tout ce que je recherche dans la littérature.


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Moi, mon café, je le bois très chaud, sucré et latte... alors ce jus de chaussette trop fade qui refroidit plus vite que son ombre, sérieux, j'ai failli l'abandonner sur le zinc à de multiples reprises.

Mais 'faut dire aussi que je reste très optimiste dans l'âme et que j'ai toujours l'espoir d'une révélation finale qui me ferait réviser un jugement négatif à la dernière seconde... mal m'en a pris, lecteur, c'était moisi jusqu'au bout du bout...

Je n'y ai trouvé ni la sagesse nippone qu'une européenne de mon acabit aime à trouver dans la littérature asiatique moderne, ni le charme d'une légende urbaine qui avait pourtant tout pour m'envelopper.

Ce qui a cloché, je crois, c'est principalement le ton badin, presque enfantin qui m'a fait me sentir plus qu'infantilisée durant cette lecture sèche, sans charme et dépourvue de toute émotion.

D'aucun me trouveront dure avec ce roman qui propose à ses visiteurs un retour furtif dans le passé le temps d'un café chaud, je répondrai qu'il ne s'agit là que de mon humble avis et que ce dernier, comme d'habitude, n'enlève rien ni à l'auteur, ni à ceux qui ont aimé !
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Alors pour d'autres cafés, noirs, sucrés ou con leche, je vous invite sur ma page instagram :
Lien : http://www.instagram.com/les..
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Je mets une étoile pour l'encre et le papier, et je félicite fortement le million de lecteurs qui a tenu le coup et lu jusqu'au bout ce roman!
Quant à moi, je n'y suis pas parvenue... j'ai pourtant essayé, me suis accrochée...rien à faire, trop d'inepties lourdingues à avaler, dans une langue répétitive et triste, j'ai jeté l'éponge !

Dommage, car l'idée de l'intrigue, bien traitée, par un Murakami ou une Ogawa, aurait pu s'ouvrir sur d'autres horizons, l'histoire aurait pu avoir de l'étoffe et de la subtilité.

Pour moi, c'est primordial l'écriture, on peut raconter n'importe quoi en l'écrivant bien, en versant dans la poésie ou l'humour, ou les deux, en ajoutant une pincée de réalisme soutenu par un brin d'onirisme...ce pourquoi j'aime tant la vraie littérature nippone, celle qui raconte les petits riens, en les transformant en grandes choses..

Retourner dans le passé le temps que le café refroidisse, ok, d'accord ! Mais avec panache que diable! Avec des émotions, de la tendresse, des jolis mots, de la légèreté... Kawaguchi a préféré mettre ses gros sabots.. j'ai détesté en particulier la récurrence des descriptions des personnages, toujours faites de la même façon....Ding dong..Machine entra dans le café. Elle portait une jupe rouge et un sac à la main, elle portait aussi du rouge à lèvres fuchsia et du vernis à ongles lie-de-vin. Elle s'assit sur la chaise qui était devant la table qui était près de la porte qui donnait sur la cuisine....
C'est longuet. Répétitif, peu attrayant. J'ai eu l'impression de lire les devoirs de mes élèves après leur avoir précisé d'utiliser des adjectifs pour rendre les personnages plus vivants et les lieux plus réels..

Je n'ai pas aimé, voilà, c'est tout, pas très grave non plus, cela ne va pas me freiner dans ma quête de nouvelles lectures.
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Je ne comprends pas …je respecte mais je ne comprends pas cet engouement pour ce roman, best seller il parait et succès international. L'idée de voyager dans le temps est prometteuse et devait permettre autre chose …mais non pas ici …Je peux parfois être déçu du fond et reconnaître une belle écriture , mais là, est ce la traduction je ne sais pas mais répétition à tout va , aucun style . Décidément non ! C est rare mais franchement déçu .
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Je suis tellement déçue de cette lecture… le résumé me donnait vraiment envie et était rempli de promesses…

Un mystérieux café permet de retourner dans le passé mais est soumis à plusieurs règles :
- il faut être à une place précise
- il faut que la personne qu'on veut voir soit déjà venue dans le café
- il faut qu'elle soit présente dans le café à l'heure exacte où on se projette de voyager
- il ne faut pas se lever ou changer de place sinon on est immédiatement ramené dans le présent
- il faut finir son café avant qu'il ne soit froid sinon on devient un fantôme

Le livre est découpé en 4 parties dédié a 4 femmes qui vont pouvoir voyager dans le temps…

Le concept était incroyable 🥲 c'est tellement dommage. L'écriture est vraiment mauvaise, je ne sais pas si c'est à cause de la traduction mais c'était un calvaire à lire.

Des dizaines et des dizaines de répétions. J'ai eu l'impression de lire les mêmes phrases en boucle. L'idée était bonne mais n'a pas su être correctement mise en place… Aucune profondeur dans les personnages, impossible de s'attacher ou même d'être émue par le récit.

Les parties sont en liens car elles reprennent les mêmes personnages mais la première apparaît comme une simple « nouvelle » voir une pièce de théâtre… L'auteur n'a pas réussi à les mettre correctement en phase en tout cas. Et comme chaque partie fait 60 pages et qu'il y a systématiquement le rappel des règles pour voyager dans le temps qui se répète, j'ai eu littéralement l'impression de ne rien lire. de lire du vide.

Bref n'achetez pas ce petit roman, passez votre chemin parce que sincèrement il n'en vaut pas la peine.

Très, très grosse déception…
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Un roman feel-good japonais (ça change) qui se lit facilement et propose une réflexion sur le besoin de changer soi-même avant de vouloir changer les autres ou les événements.
Le cadre est original : un café nommé Funiculi Funicula, logé au sous-sol d'un immeuble.
Les règles pour pouvoir aller dans le passé ou le futur sont strictes.
Mais il ne me restera pas longtemps en mémoire.
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