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Critique de Magreete


Une suite sans être une suite. Deux cent ans plus tard, même lieux, quelques descendants et personnages similaires aux protagonistes des "Piliers de la terre", se côtoient, s'affrontent autour de la construction d'un pont dans les conditions de vies du Moyen-Age.
Amitié, amour, passion, haines, rivalités, complots et intrigues sont encore au rendez-vous.
Mais dans ce roman, les aspects "vie de l'époque" d'un point de vue social, économique, médical sont beaucoup plus abordés et développés.
L'auteur nous remémore les conditions des serfs, des femmes, des religieuses et religieux, des seigneurs, les campagnes de guerre, le développement du commerce et des échanges, la propagation des maladies, les balbutiements de la médecine. La rivalité entre Religion et Seigneurie est toujours omniprésente sur un petit arrière fond d'1 complot séculaire.
Certaines femmes ont toujours eu accès au pouvoir, à l'argent, aux biens … mais quand on ne naît pas Régente, seulement, par procuration, par le biais d'influences, de mensonges, d'intrigues, de supercheries.
L'auteur évoque l'accès au pouvoir et à l'indépendance de la femme "citoyenne", la femme décisionnaire, innovatrice et commerçante (rivalité entre le Couvent et le Monastère, le Couvent qui développe le volet "hygiène" et médicinal de la médecine, …).
Un très bon roman bien passionnant et prenant. Sans doute, à ne pas lire immédiatement à la suite des "Piliers de la Terre". On n'est pas obligé d'avoir lu l'autre pour lire celui-ci.
Entre-temps, j'avais enchainé entre autre par "le Scandale Modigliani", qui n'a rien à voir mais qui m'a très déçue.
Ce roman "Un monde sans fin" est tout aussi abouti que les "Piliers de la Terre" au niveau des personnages, des aventures, des intrigues, de l'historique.
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