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Critique de Nastie92
C'est à un voyage que Maylis de Kerangal nous convie dans ce livre. Pas n'importe lequel : elle nous invite quelques jours à bord du Transsibérien.
Transsibérien, voilà un mot qui fait rêver, qui sent bon l'aventure, les découvertes, les contrées inconnues : j'embarque !
Je comprends vite que le trajet ne va pas être un voyage d'agrément, mais que le train est ici un vecteur de fuite.
Pour Aliocha, jeune conscrit qui cherche à déserter, paniqué à l'idée d'aller se perdre avec les autres appelés en Sibérie, cette "terre de bannissement, oubliette géante de l'empire tsariste avant de virer pays du goulag". Et pour Hélène, jeune française qui fuit un homme, et qui se fuit sans doute elle-même aussi.
Ces deux êtres que tout sépare, même la langue, vont se comprendre sans mots. Et cette rencontre introduit un peu d'humanité dans ce train qui poursuit lentement mais inexorablement sa course.
J'ai aimé partager ce petit moment de vie dans ce Transsibérien, suivre Aliocha, Hélène et tous les autres voyageurs, voir défiler le paysage sauvage à travers les fenêtres, entrecoupé seulement par les arrêts dans des gares aux noms envoutants : Krasnoïarsk, Irkoutsk, Zaoudinski...
J'ai aimé l'écriture de Maylis de Kerangal, ces longues phrases qui vous emportent et s'accordent merveilleusement au rythme des roues du train.
Un tout petit livre par la taille, mais une histoire forte : Maylis de Kerangal a réussi à exprimer tellement de choses en si peu de pages.
Transsibérien, voilà un mot qui fait rêver, qui sent bon l'aventure, les découvertes, les contrées inconnues : j'embarque !
Je comprends vite que le trajet ne va pas être un voyage d'agrément, mais que le train est ici un vecteur de fuite.
Pour Aliocha, jeune conscrit qui cherche à déserter, paniqué à l'idée d'aller se perdre avec les autres appelés en Sibérie, cette "terre de bannissement, oubliette géante de l'empire tsariste avant de virer pays du goulag". Et pour Hélène, jeune française qui fuit un homme, et qui se fuit sans doute elle-même aussi.
Ces deux êtres que tout sépare, même la langue, vont se comprendre sans mots. Et cette rencontre introduit un peu d'humanité dans ce train qui poursuit lentement mais inexorablement sa course.
J'ai aimé partager ce petit moment de vie dans ce Transsibérien, suivre Aliocha, Hélène et tous les autres voyageurs, voir défiler le paysage sauvage à travers les fenêtres, entrecoupé seulement par les arrêts dans des gares aux noms envoutants : Krasnoïarsk, Irkoutsk, Zaoudinski...
J'ai aimé l'écriture de Maylis de Kerangal, ces longues phrases qui vous emportent et s'accordent merveilleusement au rythme des roues du train.
Un tout petit livre par la taille, mais une histoire forte : Maylis de Kerangal a réussi à exprimer tellement de choses en si peu de pages.
