Buvard

Ce roman est l'histoire d'une rencontre, Lou va pouvoir interroger Caroline N. Spacek dont il aime les écrits. Il est le premier auquel Caroline va livrer les passages cachés de sa vie, elle se livre comme jamais auparavant.

Je ne connaissais pas ce livre avant de le commencer, certes il est bien écrit mais... une fois la première moitié passée je pensais qu'un évènement, un bouleversement se produirait. Jusqu'à la toute fin du livre j'ai attendu mais rien de plus que la découverte de la vie de Caroline (avec quelques surprises quand même) et quelques bribes de celle de Lou.

Je n'ai pas été vraiment touchée par les personnages, il existe une certaine distance entre eux et de même entre eux et moi.

Un avis mitigé mais une belle écriture pour ce premier roman de Julia Kerninon.
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Lou interviewe Caroline N. Spacek, auteure célèbre…

Ca, c'est le résumé très résumé !… et qui ne reflète rien du roman…


Beau sujet, belle écriture !

C'est à la fois envoûtant et très prenant, on a envie d'en savoir plus, toujours plus sur cette auteure sulfureuse et qui, d'ordinaire, n'accorde jamais d'entretiens.

Julia Kerninon nous entraîne dans les dédales de l'écriture, de la création et aussi dans la vie tumultueuse et douloureuse d'une femme qui en peu d'années a tant vécu et tant écrit…

J'ai aimé la douceur alliée à la douleur, j'ai aimé les mots simples et qui disent tant, j'ai aimé les personnages qui livrent peu à peu de leur fragilité, j'ai aimé !

Et puis j'ai aimé des petites choses qui m'ont touchée, plus personnellement, des phrases qui me rappelaient une petite musique, toujours présente…

Premier roman qui donne envie de mieux connaître Julia Kerninon. Vite un autre roman !
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Plaisant à lire, ce premier roman daté de 2014 met en scène la rencontre entre un jeune homme, Lou, et une célèbre autrice plus âgée qui le reçoit dans sa maison en Angleterre, le temps d'un été propice aux confidences. Fasciné par l'aura sulfureuse de Caroline N. Spacek, Lou est venu pour l'interviewer. Elle se livre au jeu et accepte de se dévoiler, racontant une jeunesse qui fait écho à celle du jeune homme par sa violence. Présente comme une biographie de Caroline N. Spacek (?), ce roman évoque la difficulté à se défaire de son milieu, le sentiment d'imposture et l'envie de fuir, la création artistique et la jalousie, le génie précoce qui se brûle les ailes et l'amour fou, trop tard advenu. Julia Kerninon s'amuse à glisser quelques extraits supposés des romans et des poèmes de Caroline N. Spacek et de ses amants, proposant un exercice de style original et pertinent. Prometteur…

Drôle d'ouvrage. D'une maturité dans l'écriture étonnante lorsque l'on découvre le visage de son auteur. Une réflexion grave sur le fait d'écrire. Et tout ce que l'écriture peut révéler de bon ou de moins bon chez l'être humain. Un rapport très étonnant entre les deux protagonistes principaux, comme un passage de témoin. Une ambiance particulière qui pousse à tourner les pages encore et encore. Une violence omniprésente, qui transpire à travers les personnages. Un livre qui ne laisse pas indifférent loin de là !

Ce roman me laisse un goût mitigé.

En effet, Caroline N. Spacek est fascinante,cette talentueuse écrivain imaginaire est surdouée, magnétique et complémentent névrosée. Son portait fait écho à ces artistes du XXI siècle au charisme infini à l'esprit créatif désordonné et à la vie insoluble. le portrait est intéressant, nous avons envie de comprendre Caroline, de sonder son âme. On la voit à travers les yeux de ce petit journaliste en herbe. le style est contemporain, écrit sous forme de "punch lines" accolées, il est quasi "publicitaire", Beigbederien c'est marketing, facile mais cela a le mérite de fonctionner.

Mais autour c'est plutôt vide, cette histoire d'interview ne tient pas tellement, le narrateur est fade, son histoire personnelle n'ajoute un semblant de drame inutile, il est uniquement le prétexte à démontrer la sublimité de cette écrivain.Le portrait s'essouffle vite. On finit le livre en trouvant cette Caroline bien trop prétentieuse, opportuniste et surcotée.