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3,89

sur 399 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À quoi bon ajouter une critique ? .

Tout a été dit déjà.

C'est mon quatrième livre de cette jeune auteure , mais que d'émotions à la lecture !
À travers cette double biographie , une femme âgée met à plat sans langue de bois ni pathos, honnêtement, un parcours animé, vivant, douloureux , d'amitié amoureuse —— élans amoureux brûlants——- entre tumulte des sentiments , douleurs anciennes ravivées , regrets , rancoeurs anciennes , paradoxe de ces deux vies entrecroisées, toute passion dépassée !


Un livre bouleversant où l'auteure explore les âmes avec une infinie délicatesse où le sacrifice , le dévouement inconditionnel , côtoient l'amitié , la blessure , le manque, le drame, la tragédie, la rupture .


Elle peint avec subtilité , intelligence et profondeur la force implacable qui lia Helen et Franck , jeune homme égoïste , oisif, négligent et fantasque ———il deviendra un peintre célèbre ——-à l'éblouissante carrière , Helen, une femme sensible , discrète ,efficace ,intelligente , qui facilitera la vie de Franck, entièrement dévouée à l'homme qui enchantera sa vie et l'assombrira tout autant.


À travers des chapitres courts , magnifiques l'auteure peint ces deux êtres : ils se sont aimés ,liés , déchirés , séparés ….
Le besoin constant qu'ils ont eu l'un de l'autre …..

On les suit depuis leur rencontre en 1950 à Rome encore adolescents jusqu'en janvier 1995, à Londres , Amsterdam, Venise, Boston,La Normandie , et Londres à nouveau…..

Chaque étape , chaque souvenir s'incruste dans un parcours de dévouement inconditionnel à un garçon frivole ,solaire, égocentrique , irrespectueux, quelque part irresponsable .

Un livre subtil, sensible, sorte d'analyse psychologique, dévotion d'une femme à l'égard d'un homme , relation compliquée , très forte , profonde, puissante , parfois dangereuse d'un grand amour !
Magnifique analyse d'un GRAND AMOUR !
«  Je crois qu'il y a bientôt six heures que je te parle tout bas.
Cela aura été notre vie, Franck.
C'est tout. Embrasse - moi . Pour tout le reste , il est trop tard .. »
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J'ai retrouvé avec grand plaisir l'auteure, dont j'aime le souffle romanesque et l'écriture dense.

Jusqu'où est-on prêt à aller, lorsqu'on vénère quelqu'un et que rien d'autre n'a d'importance? Jusqu'où la dévotion entraine-t-elle les êtres? C'est le coeur de cette histoire.

Sur un trottoir londonien, la narratrice, Helen, maintenant une vieille dame, revoit Franck, l'homme qu'elle a tant aimé. Pourquoi ces deux-là, inséparables durant de nombreuses années, et ce depuis l'adolescence, sont-ils restés aussi longtemps sans se rencontrer. Qu'ont-ils fui en refusant tout contact?

Dans un long monologue qu'adresse Helen à Franck, elle va remonter le fil du temps , égrener les souvenirs, révéler les secrets, bien gardés pourtant, et évoquer enfin l'événement qui a scellé leur rupture définitive.

Même si le personnage d'Helen a des excuses ( horreur de son enfance!), on s'indigne quand même de son aveuglement, de ses décisions si catastrophiques. Et l'égocentrique et inconséquent Frank est exaspérant.

Cependant, comme dans " Buvard", l'auteure excelle à raconter les affres de la création, picturale ou littéraire, l'état d'esprit complexe des artistes. La joie d'être à l'origine d'une vocation, comme Helen l'a été pour Franck. Les limites d'un sacrifice destructeur.

Un roman très prenant, présentant des personnages passionnés, précipités vers le drame par leurs faiblesses, leurs dénis. Leur dévotion.
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Une jolie surprise ce roman. C'est en lisant un article de cette auteure dans un magazine que j'ai voulu découvrir ce récit.
Helen croise Frank par hasard à Londres alors que cela fait vingt-trois ans qu'ils ne sont pas vus. Ils se sont connus adolescents en 1950 à Rome. Aujourd'hui ils ont plus de soixante-dix ans. Grâce à cette rencontre, Helen en profite pour lui donner sa version de leur vie ensemble.
Helen qui est une femme plutôt introvertie, généreuse, douée s'entiche de Frank qui est son cadet, égoïste, extraverti, et doté d'une âme d'artiste. Ils ont eu tous les deux des vies exceptionnelles, un destin hors du commun, vue l'enfance compliquée qu'ils ont eue.
Un couple passionnant, passionné et passionnel.
C'est un couple d'amour et d'amitié avec deux grands A.
Le roman se situe dans le monde littéraire et artistique.
C'est un long monologue mais pas du tout ennuyeux. On a que la version d'Helen, dommage, mais c'est un point de vue de l'auteure.
L'écriture est vraiment très agréable. Quelques longueurs, par ci-par-là, mais dans l'ensemble ce livre est très plaisant.
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En croisant par hasard son plus vieil ami, Helen a comme une fulgurance.
Celle de mettre à plat les souvenirs, sans langue de bois et avec le plus d'honnêteté possible, concernant une si particulière amitié teintée d'élans amoureux jamais totalement assouvis.

Des décennies passées, émerge le constat de son dévouement inconditionnel pour un garçon solaire, égocentrique, imprévisible et talentueux. Elle va raconter deux âmes soeurs depuis leur plus jeune adolescence, en totale harmonie avec leur façon de voir le monde, cohabitant dans une amitié amoureuse et ambiguë entre le fraternel et le sensuel. Mais le déséquilibre de ce drôle de couple apparaît dans la position de tuteur assumé de l'un pour l'irrationalité de l'autre.

Dans cette double biographie se dessine l'autocritique de celle qui tient la plume, en un récit vivant, sorte d'analyse psychologique du tumulte des sentiments et de la mentalité d'une époque. Souvenirs joyeux cohabitent avec rancune et regrets, la mise à distance des faits faisant émerger une femme lucide et intelligente, sous influence en toute conscience, et deux personnages à la fois très agaçants et attachants dans leur différence.

Dévouée à ce point, j'ai trouvé les faits quasi pathologiques. Étonnement, empathie et exaspération sont pour beaucoup dans l'addiction de cette lecture, sorte de thriller psychologique particulièrement bien troussé, dans son implacable trajectoire.
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Une histoire tragiquement romanesque.
L'ombre et la lumière.
Amour vénéré, passion, douleur, et paradoxe.

«Lorsque quelqu'un est aussi discret que moi, personne n'imagine qu'il puisse avoir un tempérament passionné. Mais – je le sais mieux que personne – il ne faut pas juger un livre à sa couverture ».

Helen et Franck se croisent à Londres, ils ne se sont plus vus depuis … c'était il y a longtemps… leur monde d'avant, celui qu'ils ont connu n'existe plus…
Parce qu'elle n'a jamais su parler, lui dire les choses, elle ne savait qu'écrire…
Elle va maintenant s'adresser à lui, enfin ; depuis leur dernière rupture vingt-trois ans plus tôt, depuis le drame…

Franck et Helen se rencontrent adolescents en 1950 à Rome, tous deux enfants de diplomates. D'instinct, ils se reconnaissent. Elle sut qu'elle lui vouerait une amitié inconditionnelle.
Une forte et complice connivence les rapproche, liés par la haine de leurs parents.
Dévouée, protectrice – elle, l'introvertie à l'adolescence douloureuse ; et lui - extravagant, l'artiste peintre en devenir.

La haine qu'elle avait de sa famille n'avait d'égal que son amour pour les livres. Brillante, Helen poursuivra des études littéraires. Et Franck sera à ses côtés.
« Veiller sur toi serait ma destinée »…

Puis Franck va rentrer en peinture. La peinture grâce à laquelle il va se révéler, se métamorphoser.
Helen est fidèle à la littérature, son refuge, son métier.
Meilleurs amis, si différents et pourtant si proches.
Vides et pleins interdépendants.

De leur vie commune pendant des années, lui, peignait et elle, écrivait, et restait totalement dévouée.

Peinture et littérature. Elle et sa dévotion, lui et son égocentrisme.
Puis, se mentir et se perdre. « Mentir faisait partie de leur éducation ».

De relation chahutée en rupture, de dévotion en dilution des sentiments, c'est une vie dissolue chez Franck, fuyante chez Helen. « Rien n'a changé, pour nous – si ce n'est que nous sommes devenus des menteurs ».

Mais il était son ancrage, et elle était son port d'attache.
L'un sans l'autre semblait un naufrage.
Elle le protégeait de tout, à commencer de lui-même.

Elle était vide de son absence, lui était absorbé dans sa créativité et son égoïsme.

« J'étais devenue ta servante, et comme toutes les servantes, j'ai fini par considérer que mon maître m'appartenait ».

Une dévotion extrême et puissante peut s'avérer dangereuse.

*

Un roman très stylé sur une relation complexe et tumultueuse, telle une toile de maître.
Une histoire dans laquelle j'ai immédiatement plongé, emportée par l'écriture.
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Encore un roman pour lequel je suis assez partagée…… J'avais très envie de le découvrir car les éloges lues sur lui était dithyrambiques… Ma bibliothécaire m'a convaincue car pour elle c'était un coup de coeur et moi….. Et bien je ne sais pas trop, c'est assez complexe et je vais essayer de vous dire pourquoi.

Je pense, encore une fois, que dans cette lecture il faut distinguer plusieurs choses : le fond (l'histoire), les personnages, la cohérence, la construction du récit, l'écriture et comment tout cela a été traité. Commençons par l'histoire.

Deux personnes, de plus de 80 ans chacune, se croisent dans Londres et elle, Helen reconnaît son seul (et unique) amour et le retient pour lui avouer ce qu'elle a vécu auprès de lui. Qu'a-t-elle à lui dire qu'il ne connaisse déjà, sa version de leur histoire ou lui avouer autre chose….. Une belle entrée en matière mais car il y a un mais cette confession va durer 6 heures d'un long monologue, où lui, Franck, face à elle écoute et ne dit rien….. 6 heures ! Mais lui parle-t-elle vraiment ? Elle dit : « cela fait six heures que je te parle tout bas »….

Il aurait peut-être été judicieux sinon de les installer dans un café, un salon de thé, sur un banc dans un jardin public, que sais-je mais cela parait tellement peu probable qu'ils restent là plantés sur un trottoir, au milieu des gens et que lui accepte d'écouter sans rien dire ? Il est vrai que les rôles se sont inversés : elle prend l'initiative et lui écoute, attend, encaisse et ne dit rien. Ont-ils vécu la même histoire ….. Nous n'avons que la version d'Helen.

Les deux personnages : Lui égocentrique, le centre du monde, odieux, complètement axé sur sa personne, son devenir, son succès que ce soit auprès des femmes mais aussi dans son domaine artistique (la peinture). C'est un manipulateur, qui ne respecte rien ni personne. Elle, son opposée, tout ce qu'il n'est pas elle l'est et c'est peut être pour cela qu'ils s'attirent car sinon comment croire qu'une personne puisse accepter tout ce qu'elle a accepté…. C'est une soumission totale, complète, voire de l'esclavage. Oui elle l'aime et l'amour fait commettre bien des folies mais tout de même…..

Bon pour la cohérence laissons le bénéfice du doute. Que ne fait-on pas par amour.

Le dénouement : je l'ai senti venir à la vitesse grand V….. Il était évident qu'il fallait un final dramatique, comme si l'histoire ne l'était déjà pas assez (car pour moi elle a vécu un calvaire dans cette relation) avec une révélation qui faisait basculer le récit. La tension est bien entretenue, palpable, monte en puissance au fil des pages.

Pour la construction : j'ai trouvé que leur histoire durait, se répétait sans trouver d'issue car rien ne changeait finalement, rien n'évoluait dans un sens ou dans l'autre, quel que soit le lieu, la ville, leur âge : l'une souffre, l'autre profite, vit…. J'avais envie de prendre Helen et de la secouer, j'avais envie de claquer la porte au nez de Franck, ce n'est plus de l'amour mais c'est de l'assouvissement, consenti, certes, mais de l'assouvissement, pas de la dévotion mais de la soumission totale :

J'étais devenue ta servante, et comme toutes les servantes, j'ai fini par considérer que mon maître m'appartenait. (p129)

L'écriture est belle, indéniablement, bourrée de références artistiques ce qui est normal en soi puisqu'elle est écrivain et lui artiste peintre mais aussi de marques. Ils vivent depuis l'enfance dans un monde dit privilégié mais pas idéal. J'ai rapidement réalisé qu'Helen était depuis l'enfance marquée par l'autorité, le pouvoir des hommes (je veux parler de ses frères, puis de Franck, même son mari Günter sur qui elle pense pouvoir se reposer).

Je le laissais casser tout ce qu'il voulait au seul prétexte que moi, il me réparait. (p154)

On parle souvent de reproduction des mêmes schémas et finalement c'est ce qu'elle fait. Il lui faut être dominée, exploitée, humiliée, utile à l'autre pour exister, peut-être inconsciemment mais je trouve qu'il y a là, de la part de l'auteure une belle étude psychologique d'un tempérament, d'une situation, d'un couple, d'un déséquilibre.

J'ai trouvé par moment les phrases longues, j'arrivais au bout comme haletante, comme la narratrice, à bout de souffle, entrecoupées de virgules donnant le rythme au récit, passant du Je au Tu, axé sur ce couple qu'il formait, dans des chapitres courts, très courts parfois, simplement composé d'une phrase, de quelques mots, comme une sanction qui tombe. Helen s'autorisait enfin à parler, à prendre le dessus, à vider son coeur, à apaiser sa conscience mais pourra-t-elle être apaisée un jour …..

C'est l'histoire d'un amour à sens unique ou peut-être partagé mais pas vécu de la même manière, mais consenti par chacun jusqu'au point de rupture.

Ce roman se lit d'une traite, on est complètement embarqué dans cette histoire qui même si elle nous révolte comme moi par le fond, elle est bien maîtrisée, exploitée, écrite. Elle se veut le reflet d'une relation déséquilibrée, d'un gâchis superbe.

Finalement, d'avoir mis des mots sur ce que j'ai ressenti et pensé me donne malgré tout un bilan positif. Je l'ai lu pratiquement d'une traite même si j'aurai tellement aimé qu'Helen se révolte, s'épanouisse dans son métier d'écrivain, vive sa vie et pas celle de Franck, même si elle se dit heureuse d'avoir été ce qu'elle a été auprès de lui.

C'est pour moi un beau travail d'auteure d'arriver à se glisser dans un personnage, peut être très loin de son propre tempérament, de s'y fondre, d'oublier ses propres sentiments pour ne plus qu'exprimer ses sentiments.

Les gens pensent que ma personnalité est un genre de bruit blanc, que le silence que je fais en société est l'écho de celui qui résonne, depuis toujours dans l'espace clos de ma tête, sous les cheveux coiffés. Mais – je le sais mieux que personne – il ne faut pas juger un livre à sa couverture.

J'ai longtemps hésité, tergiversé mais finalement …..
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Quelle jolie et surprenante découverte que ce roman.
Hélène croise Franck alors qu'ils ne se sont pas vus depuis 23 ans. Ils ont près de 80 ans et s'étaient rencontrés, apprivoisés à 13 ans ; la première phrase qui lui avait dite "toi, aussi tu détestes ta famille" puis "mais qu'est ce qu'on va faire ? comment on va s'en sortir ? ".
Et voila que 60 ans plus tard, elle lui impose de se taire et, pour une fois, de l'écouter. Dans un long monologue, elle revient sur leur passé, va enfin imposer sa vision de leur histoire.
Jamais, on ne s'ennuie en la suivant dans ses souvenirs.
Les chapitres son très courts et l'écriture ciselée.
Il y a de l'amour, de la trahison, beaucoup de renoncement, des drames, de la lâcheté.
C'est un roman qui vaut vraiment le coup.
La couverture ne lui rend pas justice.
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Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes

Voilà ce qu'en substance cette vieille femme avoue à son vieil amant/ami/amour, croié au hasard de ses vieilles années, sur un bout de trottoir londonien. Elle qui a tout applani, tout facilité. Elle qui a tant travaillé et tant espéré. Qui a fermé les yeux, mais toujours laissé porte ouverte pour partager un bout de la vie de cet homme.

Laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre,
L'ombre de ta main,
L'ombre de ton chien.

Dans l'ombre, elle a aidé et aimé l'homme et l'artiste. Il a été si fascinant, mais si peu aimable, si fantasque, si égoïste. Alors qu'elle, elle a misé sur la dévotion. Être là coute que coute. Pas sa femme, pas sa muse. Sa compagne discrète qui 'efface pour mieux rester. Quitte à n'être que personnage secondaire. Comme un arrière plan que l'on n'efface pas et qui s'imprime sur la rétine.
Cette héroïne revient au premier plan pendant ce monologue. Elle lui montre tout ce chemin parcouru. Sans rancoeur, elle lui peint le tableau de leur histoire.
C'est beau. sans concession. On oscille entre prendre parti pour l'un ou pour l'autre, mais en fait il n'y a pas de gagnant : c'est l'amour tout court et l'amour de l'art qui tirent les ficelles, menant les personnages vers leur destion tragique et la pendule d'argent qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Je ne suis pas très amatrice de romans d'amour, les trouvant souvent trop cul-cul la praline. Mais là c'est bien fait. Je valide.
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Que se passe-il lorsque une femme rencontre son grand-amour alors qu'ils sont séparés depuis plus de vingt ans et arrivent en fin de vie?
Le choix de l'auteur évite la confrontation et préfère la confession de la femme sous la forme d'un long monologue qui résume leur histoire depuis l'adolescence, leurs vies communes , leurs séparations, leurs retrouvailles.
C'est un cheminement vers la vérité, sa vérité à elle sur ce qu'elle a enduré, souffert, sacrifié pour lui, toute entière dévouée à cet homme, peintre devenu célèbre, elle dans l'ombre, sorte d'amie fidèle ou de maman effacée, facilitatrice de vie .
Magnifique analyse des rapports amoureux, de leurs non-dits, des drames qui peuvent en découler. Superbe plume qui tient en haleine.
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Des retrouvailles après 23 ans, Helen et Franck se sont connus adolescents, ont vécu ensemble comme copains , ont été amants.
C'est Helen qui livre leur histoire faite de reproches, elle dénonce leur vie, tout ce qu'elle a pu lui donner pour qu'il soit un grand peintre. Ca ressemble à un procès avec toutes ses rancoeurs, des remords d'une vie ratée, subie.
Nous voyageons de Londres, à Amsterdam, Rome puis La Normandie.
C'est un peu "je t'aime moi non plus".
Helen est à fleur de peau, les sentiments sont à leur paroxysme. L'évolution de ces 2 êtres n' a pas été au même rythme; Franck a été un profiteur, un menteur.
Et puis ce drame qui rend ce roman si tragique et tellement puissant.
On ne l'oublie pas .
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