AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La trilogie berlinoise (163)

Goering papillota des paupières en souriant.
- Herr Gunther, il est tout à votre crédt d'être si honnête, et si objectif, mais je vous prierai de ne pas franchir certaines limites. Je sui moi-même un homme impulsif, mais je n'en fais pas une vertu. Comprenez bien une chose : toute action se justifie si elle est accomplie pour le bien de l'Etat. Il faut parfois se montrer impitoyable. C'est Goethe, je crois, qui disait que l'on pouvait être soit vainqueur et dirigeant, soit sujet et perdant, que l'on devait souffrir à défaut de triompher, que l'on était soit le marteau, soit l'enclume. Me comprenez-vous ?
- Oui, monsieur, mais cela m'aiderait encore plus de savoir avec qui von Greis était en affaire.
Commenter  J’apprécie          42
- Je ne savais pas que vous vous intéressiez à la politique, dis-je.
- Je ne m'en mêle pas, précisa-t-il. Mais n'est-ce pas exactement comnme ça que Hitler a été élu ? A cause de tous ces gens qui se fichaient de savoir par qui serait dirigé le pays?
Commenter  J’apprécie          30
Quant à son sourire, c’était un mélange de pré-maya et de gothique tardif.
Commenter  J’apprécie          20
Et puis il y a les gros marchands, (de bijoux), les types qui travaillent dans de beaux bureaux où un client qui entre se renseigner pour une bague de fiançailles est aussi mal vu qu’une côtelette de porc dans la poche d’un rabbin
Commenter  J’apprécie          20
Il existe beaucoup de choses qui peuvent libérer l'homme, mais le travail n'en fait certainement pas partie.
A vrai dire, au bout de cinq minutes à Dachau , la mort vous paraissait un moyen beaucoup plus sur que le travail pour gagner votre liberté.
Commenter  J’apprécie          130
Ces Américaines avaient peur de moi, tout simplement, parce que j’étais allemand. Comme si lorsqu’elles me regardaient, elles voyaient défiler les bandes d’actualités sur Bergen-Belsen ou Buchenwald. En réalité, une question papillotait dans leurs yeux : comment avez-vous pu laisser faire ça ? Comment avez-vous pu tolérer de telles horreurs?

Sans doute, pendant plusieurs générations, quand ils croiseront notre regard, les citoyens des autres nations nous poseront-ils la même question muette.
Commenter  J’apprécie          40
Il est vrai toutefois que les partis politiques allemands ont toujours eu une forte propension au salut : les sociaux-démocrates brandissaient bien haut leur poing fermé , tandis que les bolcheviks du KPD le tenaient à hauteur d'épaule ; les centristes avaient pour signe de ralliement le pouce et l'index ouverts comme un pistolet ; enfin , les nazis pliaient l'avant-bras d'un geste sec , comme pour vérifier si leurs ongles étaient bien nets . P. 85
Commenter  J’apprécie          151
_ Vous n'avez pas remarqué ? On retrouve les écrivains interdits dans les librairies . Grâce aux Jeux Olympiques .
Pour que les touristes ne pensent pas que le régime est aussi répressif qu'on le dit . Bien sûr , les livres seront retirés dès la fin des Jeux mais on devrait les lire , ne serait-ce que parce qu'ils sont interdits . P.162
Commenter  J’apprécie          70
Un sourire se dessina lentement sur les lèvres de Goering . Avec son large front , son regard froid , le grondement de sa voix sourde , son sourire de prédateur et son gros ventre paresseux , il avait tout du tigre mangeur d'hommes .
Et comme s'il avait lu dans mes pensées , il se pencha pour attraper le lionceau et l'étendit à travers de ses cuisses vastes comme un divan .
L'animal cligna des paupières d'un air endormi , impassible sous les caresses et les taquineries de son maître .
On aurait dit que Goering admirait son propre rejeton . P. 179
Commenter  J’apprécie          60
_ Oui , mais celui-ci avait une queue de billard enfoncée dans le nez . Les flics supposent qu'elle est entré dans le cerveau .
(...)
_Peut-être avait-il fourré son nez dans des affaires qui ne le concernaient pas . Ils ont voulu faire une métaphore poétique . P. 67
Commenter  J’apprécie          203






    Lecteurs (5002) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

    "Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

    Hôtel Savoy
    Hôtel Berlin
    Hôtel Regent
    Hôtel Adlon
    Hôtel Otto

    10 questions
    123 lecteurs ont répondu
    Thème : Philip KerrCréer un quiz sur ce livre

    {* *}