Le titre de ce récit autobiographique d'une petite cinquantaine de pages est issu d'une courte anecdote vécue en 1956, lors des répressions sanglantes à Budapest.
L'auteur raconte, en fait, à des amis, ce qu'il était ou plutôt ce qu'il pensait être du temps de sa jeunesse; des difficultés rencontrées dans la vie quotidienne de la Hongrie stalinienne, mais aussi plus légèrement de sa rencontre avec la musique et de la naissance de sa passion pour la lecture.
Ce texte présente beaucoup de digressions et de répétitions volontaires et sa lecture n'en est pas facile, car
Imre Kertész s'exprime souvent en écrivant de très longues phrases (à la manière de
Marcel Proust).
Cependant ce témoignage est digne d'intérêt et j'ai plus particulièrement apprécié certains passages du texte pour leurs descriptions très imagées ou pour leur sensibilité.
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