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Critique de anhj


J'ai longuement hésité pendant la lecture sur la tonalité de la future critique que j'écrirai sur ce livre, et sur la note associée. J'ai également souvent pensé au Seigneur des porcheries, de Tristan Egolf, qui pourtant n'est pas vraiment comparable, ni dans son style ni dans ses propos, ni même sur la période à laquelle ils ont été écrits, milieu des années soixante pour l'un, fin des années quatre-vingt dix pour l'autre, avec des influences fort différentes. Alors ? le verdict ?

Le verdict est sans appel, j'ai aimé ce livre, avec un curieux sentiment d'être séduit malgré moi par cette écriture incroyable dans laquelle l'auteur use et abuse des italiques, des parenthèses, des majuscules pour indiquer plusieurs plans de narration (présent et passé, et passé composé à plusieurs, et personnalités multiples, petites voix dans la tête et j'en passe...), mais les mélange joyeusement tout de même, passe d'un narrateur à l'autre parfois au milieu d'une phrase, souvent dans un paragraphe, et continue son interminable litanie sans trop se soucier de savoir si le lecteur (le) suit. le lecteur se rebelle d'abord devant ce manque évident de savoir-vivre, puis se rend compte qu'il faut un peu lâcher prise, accepter d'être perdu, de ne plus savoir qui s'exprime ou quand, pour voir se dessiner le tableau d'ensemble de cette fresque déjantée, humide, gratte-poil et réjouissante.

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