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Critique de ibon


1935. Quartier Montmartre où, quand Paris s'éveille, un client malade et dépressif, qui est le narrateur, se morfond dans le bar du Sans-Souci. Sa fièvre monte encore d'un cran quand apparaît une passante dont on ne va pas tarder à faire la connaissance.

L'ambiance chaude des nuits parisiennes connaît à l'époque un coup d'arrêt avec la crise qui s'installe.

Kessel, à travers ce personnage féminin traqué, aborde le nazisme , très toxique à l'époque puisqu'il est déjà question de terreur dans les quartiers juifs en Allemagne.
Kessel se sert du désarroi et de la descente aux enfers de cette femme pour tirer la sonnette d'alarme face au fascisme montant de l'époque.

L'intention est louable et surtout visionnaire mais je n'ai pas souscrit au procédé de l'écrivain qui consiste à entourer, surligner et re-souligner jusqu'à l'écoeurement l'explicite de la situation dramatique qui accompagne les deux secrets de cette femme.
Kessel est pour moi dans l'excès. Bien que sensible au sujet, j'ai trouvé que le pathos de nombreuses scènes desservait le message.
Cependant, on peut dire qu'il a vu juste. L'histoire lui a donné raison. le nazisme est bien une histoire de chasseurs et d'hommes traqués qui vont être battus à mort.
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