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Critique de PhilippeCastellain


Au XIXème siècle, les frictions entre grandes puissances eurent parfois pour résultat que certains territoires héritèrent de statuts territoriaux assez bizarres. Tel fut le cas de Tanger, tout au nord du Maroc, déclarée ville internationale du fait de sa position stratégique, Anglais, Français, Espagnols et Allemand étant incapable de trouver une autre solution. Devenue une plaque tournante de tous les trafics possibles et imaginables, et port d'échouage pour les aventuriers de tout crin, elle devint un lieu totalement unique, où tout était possible. Bien entendu, le sort de la population de base ne s'en trouva pas particulièrement amélioré ; et bien entendu, notre Kessel national se devait d'y trainer ses basques…

Cette histoire, c'est un enfant des rues, un petit mendiant doublement bossu, qui la raconte à un public composé de bédouins, marchands, de petites gens et de francs gueux. Histoire étrange d'un crève-la-faim orphelin dédaigné par un âne si joli, si blanc, traité avec tant d'égards et de soins, qu'il ne prendrait certes pas sur son dos un tel miséreux. Quelques années plus tard, le hasard lui fait croiser un bourricot à l'agonie, dont le corps n'est plus qu'une gigantesque plaie. C'est le petit âne blanc

Histoire des souks, histoire de misère et de souffrances, histoire de Tanger où tout peut arriver. La vie d'un enfant n'y est pas grand-chose. Mais en quoi est-ce la faute d'un petit âne qui se meurt ?
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