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Critique de LaBiblidOnee


« Toujours, la vue d'un convoi prêt à glisser sur les rails polis qui ceignent et ceinturent la terre m'a fait battre le coeur ».
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Ma faute : C'était une erreur de casting. le titre, la couverture, ainsi que ce que j'en avais lu, en diagonale pour ne pas défleurer l'intrigue, m'avaient laissé penser que le récit se déroulerait principalement dans un train - et c'est de cette ambiance dont j'avais envie en l'ouvrant. Or, ce n'est pas le cas.
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Dans les années 1930, le narrateur (qui présente des similitudes avec l'auteur) se promène avec un ami lorsqu'il croise une silhouette féminine qui lui rappelle sa folle passion pour femme, rencontrée au cours d'un voyage (plus précisément au cours d'une halte entre deux trains, d'où l'erreur^^), il y a dix ans de ça.
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Il en fait alors le récit à son compagnon : comment il a eu envie de laisser l'aviation et le journalisme pour partir à l'aventure, rejoindre une équipe de secours humanitaire sur la Volga ; comment les voyages en train l'ont toujours attiré, comment dans le contexte les wagons ont été fouillés ; mais surtout, comment une fois arrivé en Lituanie, son visa pour la Russie se fait attendre, comment il rencontre des révolutionnaires dont l'une dont la fougue et la pureté l'attirent ; et comment devant son rejet, l'aventure tourne en nuits de débauche avec d'envoûtantes tziganes, jusqu'au retournement final.
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J'ai failli abandonner à la page 60 tellement ce n'est pas ce que je voulais lire ! J'ai tenu bon parce qu'objectivement, 120 pages, ce n'est pas très long et que la plume de Kessel est malgré tout assez facile à apprécier. Elle aide à se glisser dans un contexte qui est somme toute pas inintéressant à découvrir, mais qui ne m'a pas captivée non-plus. Alors je n'ai pas de conseil à vous donner sur ce livre, à vous de voir s'il vous intéresse, mais vous êtes prévenus : le récit - et la rencontre - ne se passe pas dans un train !
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Pour l'ambiance chaude du train qui transperçait la glace, j'avais beaucoup aimé Les Sirène du Transsibérien.
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« Je regardais à peine le paysage à travers la vitre contre laquelle crépitait une pluie d'automne. le miracle était à l'intérieur, dans cette boîte close, vernie et capitonnée et dans les battements de mon coeur fondus aux halètements de la bête métallique qui m'emportait, m'emportait… »
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