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Critique de Yggdrasila


Ah Jack Ketchum ! Décidément cet auteur sait vraiment y faire pour marquer les esprits !

Dire que cette histoire est inspirée d'un fait réel… ça fait froid dans le dos !
David, notre personnage principal témoigne environ trente ans après les faits.
L'histoire commence lentement dans une petite bourgade américaine dans les années 60.
David rencontre Meg près d'une rivière lorsqu'ils étaient ados. Il est fasciné par sa beauté et sympathise timidement avec elle.
Et il se trouve que Meg est sa nouvelle voisine puisqu'elle a été adoptée par sa tante Ruth suite à la mort de ses parents. Elle vit dans la maison d'en face avec sa petite soeur Susan et ses cousins.
Au début, tout semble normal mais au fur et à mesure un « jeu éducatif pervers » s'installe autour de Meg.

Dans ce roman, la violence monte crescendo pour devenir quasiment insupportable.
Ici, on parle de séquestration, de maltraitance, de harcèlement, de torture… c'est difficile à lire car en tant que lecteur on a l'impression, nous aussi, d'assister à ces scènes avec un voyeurisme malsain.
David se pose des questions sur les agissements de ses voisins, mais il retourne chaque jour chez eux pour en voir toujours plus sans rien dénoncer…

« C'était comme de regarder un film. »

On se demande avec rage si David va finir par agir ou rester passif.
À chaque fois que l'on retrouve Meg, l'auteur nous plonge dans un espèce de huis-clos oppressant et insoutenable !
Mais Jack Ketchum ne mentionne pas simplement des actes de violence gratuite, il questionne aussi sur la responsabilité de chacun, qu'il participe ou non.
C'est un roman brillamment développé où l'aspect psychologique est central.

Une lecture révoltante mais qui vaut vraiment la peine de s'y plonger.
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