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Critique de Ambages


Ce que le jour doit à la nuit, ce qui nous reste après tout, après une guerre, après un amour défunt, après des ruptures de territoires, d'histoires, ou d'amitié, quand nous sommes seuls et vieux, il nous reste l'amour de son prochain, l'amour de sa terre celle qui nous a vus grandir et nos amitiés d'enfance. J'ai adoré ce roman, la plume de Yasmina Khadra est splendide, envoûtante et nous ramène à la déchirure. Déchirure d'une famille, d'une terre, d'hommes qui choisissent un camp, par devoir, par sentiment profond, c'est tellement dramatique. Pourquoi devoir choisir. J'ai beaucoup pensé à la chanson « Né en 17 à Leidenstadt » de Goldman en lisant ce livre, si nous étions nés... et oui, pourquoi devoir choisir. C'est terrible de se retrouver dans ce schéma.

« L'Algérie algérienne naissait au forceps dans une crue de larmes et de sang ; l'Algérie française rendait l'âme dans de torrentielles saignées. Et toutes deux, laminées par sept ans de guerre et d'horreur, bien qu'au bout du rouleau, trouvaient encore la force de s'entredéchirer comme jamais. »

Alors j'écoute « Too good at goodbyes » par Sam Smith en pensant à cette histoire d'amour impossible. Mais que s'est-t-il passé pour que tu ne puisses surpasser cette promesse faite à sa mère ? Je sais, le respect de soi. Mais deux vies brisées. Je suis triste mais j'aurais peut-être fait la même chose.

« Je pensais offrir ces roses à l'amour de ma vie, et elles ne sont bonnes qu'à fleurir la tombe de mes rêves... »
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