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Critique de ninamarijo


Dans une Algérie indépendante, libérée du colonialisme, une Algérie qui panse ses plaies et qui cherche son identité, Adem instituteur est abandonné par sa femme.
Brisé, déboussolé, son choix n'est pas celui d'affronter, mais, de partir, de fuir ce qui lui échappe, de chercher la solitude, et de se précipiter même vers sa destruction. En ce sens, Adem se comporte en antihéros, il se laisse balloter au gré de ces rencontres et reste un personnage ombrageux, taciturne et grossier. Pourtant, il croise dans ses pérégrinations des éclopés de la vie, des personnages lumineux, attentifs, bons et bienveillants… On espère que cet homme antipathique et désagréable va s'ouvrir aux autres, remercier, sourire enfin ! Que nenni !
Je n'ai pas aimé la première partie cet antihéros m'a agacée. La deuxième partie est plus fouillée plus profonde, à mon avis, car nous n'assistons pas seulement à l'errance d'Adem mais Yasmina Khadra nous parle par petites touches des méfaits la guerre d'indépendance, de la condition féminine dans une société très religieuse et de la pénible construction économique, sociale et culturelle du pays. Et, nous espérons toujours la résilience d'Adem… !
Je reste très mitigée, un peu sur ma faim, dommage…
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