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Critique de pixton
Extrait de la chronique :
Voilà un bouquin bien ficelé, solide sur ses bases, un page turner redoutable, comme les maîtrisent si bien les américains. Clairement, David S. Khara joue sur leur terrain et se paye le luxe de les battre. Je l'ai lu en une nuit. D'accord il est court, mais quand même. C'est ce genre de bouquin où vous vous dites « allez, j'arrête après ce chapitre » et en fait, vous vous arrêtez à contre coeur en réalisant que vous n'avez plus que trois heures pour dormir.
A quoi m'a fait penser le projet Bleiberg ? A Enigma (robert harris) en plus fun, à Indiana Jones et la dernière croisade, et un peu à Hellboy, splendide comics de Mike Mignola. On navigue ici dans les eaux troubles de la manipulation de l'histoire, à laquelle on se laisse prendre avec plaisir. Les personnages sont solides, l'écriture est rythmée, le souffle ne retombe jamais.
C'est malin, inventif sans être révolutionnaire et le découpage du récit, qui alterne flashbacks, passages d'un personnage à l'autre, première et troisième personne, présent et passé composé, s'avèrera mortel pour vos coups de soleil. A coup sûr, vous allez oublier de vous tartiner de crème solaire.
Petit bémol tout de même : les relations entre les trois personnages, parfois biscornues voire limite artificielles. Mais leur charisme et une dose d'humour rattrape le coup.
Pour terminer, sachez que le projet Bleiberg est publié par les éditions Critic, attenantes à la librairie du même nom, sise rue Hoche dans cette belle ville de Rennes, berceau d'un collectif d'allumés du stylo. Si vous aimez l'espionnage, les agents du Mossad et les projets scientifiques de malades mentaux, vous allez adorer. Et en plus, il y a deux suites. (Le projet Shiro, le projet Morgenstern, pas encore lus, sur lesquels je ne me prononce pas.)
En plus, il existe en poche chez 10/18.
Voilà un bouquin bien ficelé, solide sur ses bases, un page turner redoutable, comme les maîtrisent si bien les américains. Clairement, David S. Khara joue sur leur terrain et se paye le luxe de les battre. Je l'ai lu en une nuit. D'accord il est court, mais quand même. C'est ce genre de bouquin où vous vous dites « allez, j'arrête après ce chapitre » et en fait, vous vous arrêtez à contre coeur en réalisant que vous n'avez plus que trois heures pour dormir.
A quoi m'a fait penser le projet Bleiberg ? A Enigma (robert harris) en plus fun, à Indiana Jones et la dernière croisade, et un peu à Hellboy, splendide comics de Mike Mignola. On navigue ici dans les eaux troubles de la manipulation de l'histoire, à laquelle on se laisse prendre avec plaisir. Les personnages sont solides, l'écriture est rythmée, le souffle ne retombe jamais.
C'est malin, inventif sans être révolutionnaire et le découpage du récit, qui alterne flashbacks, passages d'un personnage à l'autre, première et troisième personne, présent et passé composé, s'avèrera mortel pour vos coups de soleil. A coup sûr, vous allez oublier de vous tartiner de crème solaire.
Petit bémol tout de même : les relations entre les trois personnages, parfois biscornues voire limite artificielles. Mais leur charisme et une dose d'humour rattrape le coup.
Pour terminer, sachez que le projet Bleiberg est publié par les éditions Critic, attenantes à la librairie du même nom, sise rue Hoche dans cette belle ville de Rennes, berceau d'un collectif d'allumés du stylo. Si vous aimez l'espionnage, les agents du Mossad et les projets scientifiques de malades mentaux, vous allez adorer. Et en plus, il y a deux suites. (Le projet Shiro, le projet Morgenstern, pas encore lus, sur lesquels je ne me prononce pas.)
En plus, il existe en poche chez 10/18.
