AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mia459


A travers une série d'histoires courtes, Hafez Khiyavi expose une partie de ses préoccupations, de ses indiscrétions, de ses révoltes et de ses fantasmes. de ses espoirs aussi. L'amour, puisqu'il convient de l'appeler ainsi, montre également tous ses visages. L'auteur ne se trompe pas et ose des récits empreints de naïveté, de violence et de cynisme. Bien ancré dans le XXe siècle et confronté à la réalité que vit l'Iran actuel, il saisit la plume pour coucher des histoires qui parlent d'hommes et de femmes qui l'entourent, coincés entre la tradition, le souvenir d'un mode de vie à l'occidentale et un retour de la religion imposé par l'Etat. Depuis la fermeture de sa maison d'édition, il sévit sur Internet pour laisser libre cours à son besoin d'expression, refusant toute forme de censure et rappelant que le libre-arbitre est l'air que doit respirer chaque philosophe ou écrivain qui refuse de perdre sa dignité. Au-delà de la sévérité et de la dureté de certains passages, il ose un ton jubilatoire et rieur, qui brocarde une société où les intégrismes reviennent au grand galop et où l'hypocrisie fait que chacun se méfie de ses voisins, de crainte d'être dénoncé ou puni sévèrement. Voilà donc treize nouvelles rassemblées pour le plaisir d'être lues et qui font suite à un premier volume publié chez le même éditeur en 2012 et intitulé « Une cerise pour couper le jeûne ». Mention à Stéphane A. Dudoignon qui propose ici une traduction de qualité. Chaque texte se lit d'une traite et ne manque jamais de produire un joli petit effet.
Commenter  J’apprécie          10







{* *}