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Critique de claudeparis


Vladislav Khodassevitch (né en 1886) rêvait, étant jeune, de devenir danseur ; sa faible constitution l'en ayant empêché, marqué par ses rencontres, notamment avec Pouchkine et les poètes symbolistes du 19e siècle, il s'orientera vers la littérature et plus particulièrement la poésie dont il devint un spécialiste reconnu. Après la Révolution d'octobre en 1917, dont il espérait une renaissance littéraire, il accepte de collaborer avec les institutions juridiques et culturelles mises en place par les nouvelles instances gouvernentales. Mais durant ces dures années, les aberrations bureaucratiques, la vie difficile de ces temps de guerre civile, le froid, la faim auront raison de sa santé. En 1922, avec sa compagne Nina Berberova, il décide de quitter la Russie. Après une errance de trois années en Allemagne, Italie …. ils s'installent en France en 1925 où Khodassevitch deviendra une figure importante des milieux russes émigrés à Paris.
« Il fut un temps où le pensais revenir en Russie de façon légale... Mais peu à peu, les bolcheviks me sont devenus à ce point abjects que peu à peu, moi aussi, j'ai finalement décidé de brûler mes vaisseaux ». Il est décédé à Billancourt, à la veille de la Seconde Guerre.
Dans Couloir Blanc il raconte ses souvenirs d'enfance et d'adolescence en Russie, ses débuts en poésie et ses démêlés avec l'administration soviétique jusqu'à son départ en exil.
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