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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman aurait pu être un coup de coeur car tout y est.
L'histoire est intéressante, les personnages sont très travaillés, l'écriture est fluide et agréable .

C'est un roman Coréen donc comme tout roman asiatique il en ressort une atmosphère particulière, parfois étrange mais en tout cas indescriptible. mais que j'apprécie beaucoup.
Mais au final j'ai été freinée dans ma lecture a cause d'un rythme trop lent à mon goût, beaucoup trop lent. Car dans le fond cette lenteur pouvait rendre service a ce tueur, qui sait attendre le bon moment. Mais malheureusement cela a desservi mon plaisir de lecture.
D'ailleurs ce personnage principal est super intéressant, par son passé, par son évolution, ainsi que par son caractère intrinsèque.

Je pense très sincèrement lire d'autres romans de cet auteur. le fond est très bien pensé, il n'y a que la forme qui m'a un peu dérangé.
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Du "nouveau" dans le monde du polar !
J'avais lu et présenté il y a un peu moins de deux ans le livre de celle que certains qualifient de " reine du polar ", l'auteure sud-coréenne Jeong Yu-Jeong et son roman intitulé - Généalogie du mal - ( ma critique est toujours consultable ).
J'étais alors dans une démarche "découverte", c'est-à-dire chercher à savoir ce qui se faisait d'intéressant dans le monde en dehors de Connelly, de Nesbo, de Mankell, d'Harvey et autres notables du genre.
Cette première rencontre ne s'avéra pas vraiment convaincante... mais voilà que deux ans plus tard, j'entends parler d'un autre sud-coréen "à découvrir absolument".
Je m'informe, lis quelques critiques... professionnelles ou pas... et I cross the bridge.
Au-delà du pont m'attend un ouvrage paradoxal, agaçant, envoûtant et prenant.
Un mélange inattendu de Tarantino, de Melville, de Kurosawa, de Coppola ( père ) et de de Palma...
J'exagère ? À peine...
Il y a dans - Les planificateurs - de Kim Un-Su, à des degrés variés, certains des ingrédients ( oubliez la sémantique tambouillante du mot ) que l'on retrouve dans " Kill Bill -, dans - le Samouraï -, dans - Les Sept Samouraïs -, dans - le Parrain - et dans - Scarface -... Ce ne sont que des exemples parmi une foule de références que contient ce polar.
Laesaeng, orphelin, est adopté par père Raton Laveur, qui "dirige" "la Bibliothèque des Chiens", laquelle bibliothèque contient plus de 200 000 ouvrages que personne ne lit, et qui n'a comme seuls visiteurs que des sicaires.
Car dans cette Tour de Babel se concentrent, depuis des décennies, tout le savoir du crime et sa mystérieuse organisation.
Laesaeng va intégrer en tant qu'exécuteur ce monde régi par ceux que l'on appelle les planificateurs.
Ce monde a ses lois, ses rituels, ses traditions auxquels chacun se soumet. Ne pas les respecter, c'est mourir.
Père Raton Laveur adopte un deuxième "fils", Hanja, lequel va très vite aller à contre-courant de la "vénérable" bibliothèque et symboliser l'avenir, la "modernité".
Laesaeng, tueur "poète" ( lui, à défaut d'être allé à l'école, a dérogé à la règle et est un autodidacte lecteur et amoureux des livres ) va entrer en conflit avec son "frère".
Le premier chapitre qui s'intitule "Sur l'hospitalité" est une petite merveille de création. Cette rencontre, ce chassé-croisé entre le tueur à gages et sa cible, entre le chasseur et sa proie est un pur moment de grâce.
Ce premier chapitre plante le décor. Ce décor "samouraï", ce décor fait de codes acceptés et respectés, c'est ce monde du passé auquel Hanja veut substituer la technologie, le management, la rentabilité.
C'est la lutte qui s'engage entre la vieille bibliothèque empoussiérée et le CAC40 du crime organisé.
Au milieu de cette lutte s'insèrent la Séoul de la tradition, du passé, celle où se côtoient les usines et leurs ouvrier(ère)s, les commerçants et artisans de "la périphérie", les bas-fonds, les marginaux, et la Séoul globalisée avec ses gratte-ciels, ses TGV, ses golden boys, ses milliardaires et sa corruption... et ses opposant(e)s. Et Laensaeng est balloté entre ces deux univers, ces deux visions qui se cherchent sans vraiment vouloir se regarder.
Le rythme du roman est très progressif. Il est d'abord très lent, contemplatif et hésitant, puis monte peu à peu en puissance, pour terminer en apothéose, au sens de "ce qui s'élève au-dessus du commun".
C'est un livre "mine", un polar qui donne un coup de jeune au polar.
C'est un livre riche, plein de références, d'allusions, de sens, d'humour, de trouvailles et de créativité. Un livre à l'écriture travaillée, au style plus élaboré que la moyenne du "genre" ( un genre que je ne minimise ni ne dénigre... mais où il y a pas mal d'auteurs médiocres qui ont pignon sur rue... !)
Les deux "duels" entre Laesaeng et le Barbier sont de purs moments d'anthologie dans ce genre.
Je crois que l'auteur a écrit un autre polar "recommandable"... - Sang chaud -... j'espère pouvoir le lire bientôt...
PS : il faut lire ce roman comme un " Art Martial ".
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Kim Un-Su m'a emmené tout au long de ce roman noir dans la tête d'un assassin professionnel. Je m'y suis vite attaché avec la bienveillance d'une ombre lumineuse. Laesaeng, est-ce bien son nom ?


Au sortir d'un voyage primé SNCF en Mongolie que je ne chroniquerai pas tant la steppe a déjà été piétinée, me voici à Seoul dans une bibliothèque aux lourds secrets, avec un double soulagement d'authenticité et littéraire. Entre ironie indiscrète et cynisme circonspect j'en aurai appris sur les mécanismes capitalistes du crime organisé.


Dans le silence feutré de la bibliothèque l'on pouvait commander une exécution construite méticuleusement avec l'assurance qu'elle saurait ensuite se faire oublier sur l'un de ses rayonnages. Las, ce tranquille monopole est mis à plat par l'arrivée sur ce marché en expansion d'Hanja, golden boy diplômé made US.


Voilà ce que pourrait en dire la 4eme de couverture. Pour rappel un bon couteau tue aussi bien de taille que d'estoc. Ainsi vont aussi les bons romans. Ici pas de côté dépliant publicitaire tour opérateur ni guide gastronomique pour tourisme de masse ; au contraire l'auteur propose une visite personnalisée des bas fonds, commentaires acerbes sur la société à la clé.


Au passage Kim Un-Su revisite le mythe d'Oedipe à trois niveaux, géniteur, père adoptif et père spirituel, rien n'est trop complexe^^. Je l'avais dit : un pro ce Laesaeng. C'est donc l'histoire d'un ours blanc qui se demande pourquoi il est né sur la banquise. Et moi, ours mal léché, j'ai aimé comme le miel.


Quelle découverte ! Merci masse critique. Merci les éditions Points. Deux chats, un Mad Dog^^, une interrogation philosophique : "Les livres ont-ils rendu le monde plus heureux ?" p.376 Et un clin d'oeil à l'héroïne pour une fin énigmatique : Ite Missa est.
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Avec la littérature asiatique il y a toujours cette surprenante garantie de dépaysement intense capable d'interpeller les lecteurs les plus blasés. C'est particulièrement le cas avec les auteurs coréens à l'instar de Kim Un-Su qui revisite par l'entremise de son premier polar, Les Planificateurs, la thématique du tueur à gage en empruntant des tonalités tout à la fois poétiques et décalées.

Premier polar de l'auteur, Les Planificateurs dépeint un univers très hiérarchisé et très organisé où se côtoient, assassins, planificateurs et logisticiens mettant sur pied des processus élaborés permettant de camoufler des exécutions en tout genre. Une espèce de petite entreprise où le savoir se transmet de pères en fils dans un certain respect de règles bien établies. On suit la destinée de Laeseng, un jeune tueur indolent qui vit dans l'ombre de cette bibliothèque fantomatique dont il est le seul adhérant à parcourir les rayonnages pour emprunter des livres. C'est avec l'Odyssée et autres ouvrages classiques qu'il apprend à lire au grand dam de son père adoptif Père Raton-Laveur qui a créé l'endroit dans le but unique de camoufler ses activités. Ainsi Laeseng côtoie tueurs à gage, exécuteur et assassins en tout genre dont son frère adoptif Hanja qui est l'aîné et s'est émancipé de la petite entreprise pour constituer une société plus moderne effectuant des activités similaires à celle de son père adoptif. On assiste donc à ce duel du monde libéral où l'entreprise artisanale, vieillissante et déclinante doit céder le pas à une entreprise moderne sous pression qui doit impérativement fournir du chiffre et du résultat. Une très belle allégorie du monde du travail permettant de cerner les défis auxquels doit faire face cette Corée du Sud industrialisée et démocratisée.

Même s'il a été trouvé dans une poubelle, le destin de Laesang paraît extrêmement banal, ceci en dépit de ses activités qu'il effectue comme s'il s'agissait d'un travail comme un autre. On y décèle une certaine nonchalance qui confine presque à l'ennui comme lorsqu'il livre les corps de ses victimes à Poilu qui possède un incinérateur pour animaux et qui se plaint continuellement des frais de fonctionnement de sa petite entreprise en demandant un lot plus important de morts. Une routine dans laquelle on distingue certaines similitudes avec le travail à la chaine lorsque le personnage principal, devant se faire oublier quelques temps, devient ouvrier qualifié dans une usine où il rencontre une jeune femme avec qui il se met en ménage. Une idylle étrange dans la vie de cet homme atypique. D'autres personnages originaux jalonnent le roman avec un groupe de femmes dont une planificatrice extrêmement manipulatrice qui donne d'avantage d'envergure à un univers généralement dédié à la gent masculine. Une bibliothécaire qui louche, un confrère tueur en sursis, une jeune femme adepte des figurines Disney complètent cette série de personnages hors normes qui croisent le destin de Laeseng.

Avec Les Planificateurs Kim Un-Su s'émancipe des stéréotypes du genre en nous décrivant des combats qui s'effectuent principalement au couteau de cuisine et où l'adversaire principal, surnommé le Barbier, travaille comme coiffeur dans une banlieue. Un univers en décalage constant dont il se dégage, au fil des pages, un certain spleen poétique à l'exemple de cette première confrontation entre un tueur et sa victime qui l'accueille pour la nuit dans sa maison de campagne et lui raconte les péripéties de son grand-père, chasseur de baleine repenti.

Un final assez classique achève de dérouter le lecteur qui découvrira avec Les Planificateurs un texte fort et original. Troublant.
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Excellent polar de Kim Un-Su aux éditions Points, traduit par Choi Kyungran et Pierre Bisiou. Il était sorti en grand format aux éditions de l'Aube.
Une incursion dans l'assassinat organisé en Corée : comme toute entreprise Coréenne, l'assassinat est un boulot très hiérarchisé. Il y a les clients, les planificateurs et les tueurs. Mais quand ils commencent à se tueur les uns les autres, ça devient vite compliqué de survivre...
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Découvert avec Sang Chaud, un roman noir édité par la toute jeune maison d'édition Matin Calme ( spécialiséE dans la littérature et le polar sud-coréen), c'est avec un plaisir non dissimulé qu'on retrouve Kim Un-Su avec Les Planificateurs réédité récemment en poche chez Point.
Il me semble que ce titre fait d'ailleurs partie des premiers romans de cet écrivain sud -coréen, un roman qui peut être considéré comme un tremplin idéal ou comme une sorte de prequel à Sang Chaud que je vous recommande chaudement !
En tout cas, force est de reconnaître que Les Planificateurs tombe un peu dans l'ombre de son petit frère. Par rapport à Sang Chaud, Les Planificateurs est un roman moins vivace, beaucoup plus posé, plus froid aussi même si on retrouve cette même saveur sociétale et ce même piquant que possède Kim Un-Su pour les dialogues.
C'est simple, Kim Un-Su, en terme de polar pur jus, est un excellent "réalisateur" dans le domaine littéraire. Ses personnages sont marquants, bad -ass à souhait tout en n'étant pas des surhommes où des protagonistes torturés à mort. Nous avons également toute cette tension explosive qui entoure les polars de Kim Un-Su, une tension qui passe par de la confrontation verbale avant de plonger dans une certaine violence esthétique , un bouquet final qui aurait tout à fait sa place dans certains films d'actions asiatiques dont on sent que l'auteur est friand aussi.
Mais Kim Un-Su est loin d'être un bourrin. On distingue une forte portée sociale dans ses titres avec des personnages qui luttent contre une vie dangereuse et instable qui leur a été tout simplement imposé.
C'est en tout cas le cas de Laeseng, le antihéros des Planificateurs qui est un assassin abandonné bébé dans un poubelle et recueilli par un puissant mafieux surnommé le Père Raton -Laveur. Ce dernier dirige une vielle bibliothèque en apparence qui incarne en fait le lien clandestin et secret entre Les Planificateurs et les Assassins. Les Planificateurs organisent des assassinats ( souvent à grande échelle politique) et les Assassins exécutent sans poser de questions en suivant un modus operandi dicté par les Planificateurs.

Laeseng fait donc partie de ces assassins. Par rapport au personnage principal de Sang Chaud, j'ai trouvé Laeseng moins interessant, un peu plus froid mais c'est comme ça qu'il est défini. C'est un professionnel qui ne s'impose aucun principe et qui mène un quotidien un peu routinier. C'est un instrument qui ne lorsqu'il ne tue pas , s'enferme dans son appartement pour vider des canettes de bière toute la journée. Un personnage plutôt morose, écrasé par sa vie, un héros sans éducation mais qui a apprit à lire tout seul dans le refuge de la Bibliothèque des Chiens, le repaire du Père Raton-Laveur.
Même si ce personnage n'est sans doute pas le plus intéressant de la bibliographie de Kim Un-Su, on distingue sans problème cet amour que porte l'auteur pour ces tueurs attachants, pour ces gens qui survivent dans ce milieu. Un amour qui est d'autant plus flagrant pour des personnages secondaires aussi ambiguë que le Père Raton-Laveur, un vieux criminel ironique et imperturbable ou surtout Jeongan, "l'ombre" du groupe dont l'ambition est de mener une vie fantôme dans laquelle personne ne se souviendrait de lui... Les deux soeurs Mito et Missa, la bibliothécaire qui louche, le Barbier...
Chez Kim Un-Su, il y a une foule de personnages écrits avec une véritable finesse. Chaque personnage est entouré d'une certaine mélancolie qui les pousse aussi bien à vivre qu'à détruire.
Au niveau de l'intrigue générale, Les Planificateurs accuse malgré tout quelques lenteurs. Les actes s'accélèrent en fin de partie avec quelques flash-backs très humain mais pas forcément impactant sur le passé de Laesaeng. de même, il n'y a pas cet effet compte-à-rebours que nous retrouvons dans Sang Chaud où le rythme est beaucoup plus calibré.

Toujours est -il que c'est vraiment un bon polar, social , porté par la mélancolie, servie par des dialogues parfois très piquant et emmené par quelques scènes de combats qui ravira les amatrices et amateurs de polar asiatiques bien nerveux.
Si vous avez aimé Sang Chaud, lisez aussi Les Planificateurs, autrement n'hésitez pas à découvrir ces supers romans noir de Kim Un-Su.
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« Les planificateurs » c'est tout d'abord un roman noir totalement dépaysant .C'est ensuite cette histoire incroyable qui nous fait partager la vie d'un assassin professionnel , Laesaeng , rouage essentiel de la Bibliothèque l'un des plus anciens établissements dédié au crime sur commande en Corée du Sud .Son mentor et père adoptif , Raton – Laveur , est à la tête de toute une organisation composée de différents corps de métiers indispensables à la bonne marche de son business lucratif . Parmi eux les planificateurs ces spécialistes qui organisent et prévoient dans le moindre détail la mission à accomplir par les tueurs . Mais la Bibliothèque a depuis quelque temps un nouveau challenger qui utilise tous les moyens pour s'accaparer le pouvoir sur ce marché très juteux mais avec beaucoup de turn over ...
Kim Un Su réalise avec son premier roman noir un coup de maitre . Un roman qui vous prend insidieusement aux tripes et dont les personnages- non dénués de sentiments malgré leur profession - comme l'histoire vous absorbe totalement . Mention spéciale pour ce combat épique à l'arme blanche dans lequel s'affronte deux maîtres du genre et qui vaut largement les meilleurs films de cape et d'épée .
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Un roman noir décalé par un humour subtil, dans une Corée du Sud underground agitée.
Nous voilà plongés dans le monde des tueurs à gages ; l'un d'entre eux tente de survivre à la guerre que se livrent ces organisations mafieuses.
Un climat lourd mais habilement relevé par une ironie et une distance maîtrisées. Et quelle cinégenie ! Je visualisais chaque scène avec le sentiment de regarder un bon film, parfois poussif, un chouïa trop statique, mais à l'atmosphère formidable.
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J'ai choisi pour première lecture de l'univers polar coréen ,un texte de Kim Un-Su et de plus son premier roman du genre. Une immersion dans les organisations criminelles du pays par le biais d'un personnage presque romantique: Laesaeng est un tueur à gages, enfant trouvé, élevé dans la "Bibliothèque" de Raton-Laveur depuis l'âge de cinq ans, pour devenir l'assassin que l'on va découvrir tout au long des onze chapitres expliquant sa destinée. le premier chapitre est fameux, le meurtre de l'ancien général de l'époque du pouvoir militaire, retiré avec son chien en un lieu paisible, l'hésitation de Laesaeng pour remplir son contrat, le contraignant à passer une soirée et une nuit avec lui comme de vieux amis et de l'éxécuter froidement le lendemain lui et son chien. Raton-Laveur est un Planificateur, recevant des contrats des milieux gouvernementaux et privés. Au sein des 200 000 livres de sa Bibliothèque dont aucun lecteur ne franchit les portes , il a élevé Laesaeng et d'autres dont Hanja sorte de frère adoptif du premier. Laesaeng a appris à lire en cachette, à la grande fureur de son mentor qui lui ne lit que des encyclopédies, la secrétaire nettoyant la poussière. Raton-Laveur vieillit, d'autres convoitent son business pour le moderniser, le rendre plus lucratif. Hanja deviendra l'adversaire le plus véhément, Laesaeng va entrer dans ce conflit, défendre la Bibliothèque, venger des "assassins" amis comme l'Entraîneur ou Chu, dépassés et éliminés, affronter Barbier le tueur efficace d'Hanja. Et trouver sur sa route Mito celle qui veut nettoyer ce milieu, le dénoncer en pleine lumière et malgré lui l'aider....
Longue incursion dans ce milieu du crime qui semble réguler la vie politique et économique de la Corée(du Sud évidemment) avec le parcours d'un personnage tout en nuances, dont on est surpris par l'éthique, toute somme poétique et clairvoyante sur son monde en train de changer. J'ai adoré le découpage, le style lent du récit, les apartés de la vie rétrécie de Laesaeng.
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Un roman noir, très noir, qui nous emmène dans un milieu très mystérieux, celui des assassins professionnels et de leurs commanditaires.
Le personnage principal est attachant et atypique avec son amour de la lecture, la tendresse pour ses chats.
On le suit dans ses meurtres, sa vie quotidienne, ses amitiés, jusqu'à une fin que j'ai trouvée décevante.
Ce roman restera pour moi lié à cette bibliothèque si particulière, avec sa bibliothécaire qui louche, et qui s'avère louche...
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