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Critique de AuriAma


Soyons clairs : la présentation de ce roman sur amazon est une tromperie complète. D'accord, on parle bien d'une séparation mais on n'est pas du tout dans le cadre d'un roman qui présenterait l'étalage de linge sale qui peut avoir lieu dans ces circonstances. Ce qu'on a c'est un récit complétement désorganisé présenté du point de vu alterné de Mme Sweet (doux/douce), M Sweet et leurs enfants Perséphone et Hercule. Rien qu'avec les noms, on sait que les parents n'ont pas toute leur tête, ce qui est confirmé tout au long du récit. Et les chiens ne font pas des chats... Bref, c'est une ode à la folie plus qu'un roman sur la séparation.

La prose reflète cet état de folie. On a des phrases à rallonge, incorrectes grammaticalement parlant, et truffées de répétitions. Je parle de la version originale... mais l'extrait sur amazon montre que la traduction française est fidèle de ce côté là. C'est extrêmement pénible à lire. Je n'ai pas mis aussi longtemps à lire 200 pages depuis... probablement toujours. J'ai assez vite arrêté d'essayer de donner du sens à tous les paragraphes et de lire les énumérations de noms propres, personnages, lieux, ou plantes. Ca n'a ni queue ni tête pour une bonne partie de l'histoire.

Le seul intérêt de ce roman est de valider Antigua-et-Barbuda pour le défi globe trotteur. Les critiques de la presse anglophone n'étaient pas élogieuses mais encore trop clémente. Si vous voulez un roman choral bien écrit sur les troubles mentaux, allez plutôt voir du côté de Janet Frame : Les hiboux pleurent vraiment.
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