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Critique de Caro29


Franchement, si c'était possible, je mettrais six étoiles, sept étoiles, dix étoiles à ce roman. Evidemment, mon avis sera dithyrambique : j'ai adoré ce livre qui m'a non seulement captivée mais qui m'a aussi donné envie de lire toute la bibliographie de Stephen King. Alors bien sûr, je sais que tous ses livres ne sont pas du même genre mais retrouver sa plume sera toujours un plaisir. Ça, je le sais pour en avoir lu quelques-uns, dont Joyland qui aurait pu également se retrouver dans mes « livres pour une île déserte ».

Tout m'a plu dans 22/11/63, notamment ce retour dans les années 1960. J'ai (re)découvert énormément de choses au cours de ma lecture, comme le lindy hop (en fait je connaissais cette danse mais pas son nom), le morceau « In the Mood » de Glenn Miller (« Ta-da-da… ta-da-da-da-dam… »), certains détails sur l'assassinat de Kennedy et sur les conditions de vie à cette époque aux Etats-Unis, etc. J'ai trouvé cette idée de voyage dans le temps tout aussi excellente avec ses « effets papillon », ses « harmoniques » et ses « échos ». Car le moindre changement effectué dans le passé – qui se défend farouchement soit dit en passant – a forcément des conséquences, si infimes soient-elles, sur le futur. Et le personnage de Jake Epping l'apprend à ses dépens. Tiens, parlons-en de ce personnage. Ce n'est pas souvent que je m'attache autant à un personnage. En fait, il fait partie de ces personnages qui me manquent une fois que le livre est terminé. le suivre tout au long des 1 040 et quelques pages que compte 22/11/63 fut un immense plaisir pour moi. D'ailleurs, 1 040 et quelques pages, cela peut sembler énorme mais aucune d'elles n'est superflue. Chacune apporte sa pierre à l'édifice monumental que constitue ce très beau roman de Stephen King. A aucun moment je n'ai ressenti d'ennui ou de lassitude. Et pourtant, j'ai pris tout mon temps pour le lire. Mais il ne manque pas de rebondissements et l'intrigue est passionnante. Outre l'assassinat de JFK que Jake tente d'empêcher, nous suivons aussi toute la vie de ce dernier dans le passé, ses rencontres, son histoire d'amour et son regard sur ces années où l'on pouvait louer un appartement pour quatre-vingt-dix dollars le mois, où tout le monde – ou presque – fumait et où la ségrégation était toujours d'actualité après la ligne Mason-Dixon (Dixie). Oui, le passé avait ses bons et ses (très) mauvais côtés…

Cinq étoiles, donc, pour ce roman magnifique, parce que les six étoiles n'existent pas… Mais les « Livres pour une île déserte » existent, eux, et 22/11/63 figure désormais dans les miens.
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