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Critique de Delivrium


L'histoire se déroule dans la fameuse ville (imaginaire) de l'état du Maine, Castle Rock que l'on peut retrouver dans d'autres romans de l'auteur comme Cujo ou Dead zone. C'est dans cette bourgade qu'un étrange personnage (Leland Gaunt) a décidé d'ouvrir une boutique dont l'enseigne est tape à l'oeil, aussi originale qu'alléchante : le bazar des rêves.

Cette échoppe va beaucoup faire parler d'elle de par la rareté et l'authenticité des produits en vitrine mais aussi de par le caractère surprenant et intrigant du gérant.

Tout au long du roman, de nombreux personnages défilent chez ce marchand de rêves et comme si tout était possible, vont céder à leur avidité sans se soucier du prix qu'ils auront à payer pour assouvir leurs plus grands désirs.
Comme souvent avec l'auteur au-delà du coté divertissant du récit, Il y a un message. Stephen King a la volonté de dénoncer certains maux comme par exemple les dérives des sociétés de consommation qui poussent les hommes à faire le pire pour satisfaire leur convoitise.

Je ne vais pas philosopher mais le Désir est très souvent en contradiction avec nos besoins. C'est surtout un sentiment de manque et donc au final une souffrance. Ce roman fait écho à la pensée d'Oscar Wilde, qui dit que « le seul moyen de se délivrer de la tentation (donc du désir) c'est d'y céder ». Et ici nous avons une belle illustration de ce que peuvent faire les hommes lorsqu'ils perdent les pédales en même temps que la raison.

Malgré quelques longueurs et une multitude de personnages (on s'y perd parfois), ce roman est très bon. L'histoire prend du temps à se mettre en place mais le final est digne des plus grandes catastrophes voir même de l'Armageddon.

A lire dès que possible :)
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