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3,99

sur 1155 notes
Le mythe de Faust revisité par le King ... ce n'est pas banal, c'est à la fois horrible et drôle parce que l'auteur en fait des tonnes.

Au bazar des rêves, vous pouvez acquérir tout ce dont vous rêvez même si vous n'en rêviez pas auparavant. Monsieur Leland Gaunt vous regardera droit dans les yeux et vous serez pris d'un désir frénétique pour l'objet qu'il vous suggérera pour un prix dérisoire mais seulement dérisoire en dollars car pour la peine, il vous demandera de lui rendre 1 ou 2 petits services : faire quelques "blagues" de son cru à l'un ou l'autre des habitants de la petite ville. le problème, c'est que ces "blagues" sont destinées à monter les habitants les uns contre les autres jusqu'à mettre la ville à feu et à sang.

Envoûtés, ensorcelés, les habitants se révèlent prêts à tuer père et mère ou plutôt pairs et maire pour la possession de l'objet convoité.
Une petite réflexion sur jusqu'où sont prêts à aller les humains pour la possession, la réalisation de leur rêve et le pouvoir de la suggestion ...

Un bémol pour la longueur (pas loin de 900 pages) mais je ne me suis pas ennuyée parce que le King sait raconter des histoires dantesques comme personne : un livre distrayant sans prise de tête.
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YOG-SOTHOTH RÈGNE

Venez-donc jeté un coup d'oeil à sa vitrine, il vous en plaira j'en suis sûr.


J'ai lu beaucoup de critique à propos de ce roman qui parlaient de « longueur », d'une façon péjorative. Si Bazaar est certes «  long », à mon sens, chaque pages écrites est indispensable au bon déroulement de l'histoire. Et une centaine de pages de plus, ne m'aurais pas dérangée, bien du contraire. En faite, je n'ai jamais dévoré un roman de la sorte!


L'histoire est Gantesque !


Ficelé avec une précision, et un talent que nous reconnaissons bien chez Stephen King !


L'atmosphère qui s'y dépeint, les personnages qui évoluent, ainsi que le « vilain », rendent le tout vraiment intriguant. J'avais des craintes dans les débuts quant aux nombre de personnages mis en scène, et finalement elles s'évanouirent avec le plaisirs de lecture. Il y a une forme d'intensité particulière dans ce roman. La façon dont tout les citoyens perdent peu à peu l'esprit au profit d'un état de transe semi-dirigé, est succulente ! le personnage atypique de Lelaund Gaut apporte une richesse, et une saveurs appréciable. Il est....


Grandis par son expérience, roublardise oblige.
Riche en vocabulaire, doué en affaire. (semble-t-il)
Encore plus intriguant que la plupart des «créatures » déjà mise en scène.
Gauntesque !


Rien à dire sur la cohérence, juste à saluer le travail de l'auteur. On passe des «  oohhhh » aux «  aaahhh », puis aux « haha », pour finir aux «  OH MON DIEU ! », Que diable si je n'ai pas adoré!


JUSTE MERCI !
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L'histoire se déroule dans la fameuse ville (imaginaire) de l'état du Maine, Castle Rock que l'on peut retrouver dans d'autres romans de l'auteur comme Cujo ou Dead zone. C'est dans cette bourgade qu'un étrange personnage (Leland Gaunt) a décidé d'ouvrir une boutique dont l'enseigne est tape à l'oeil, aussi originale qu'alléchante : le bazar des rêves.

Cette échoppe va beaucoup faire parler d'elle de par la rareté et l'authenticité des produits en vitrine mais aussi de par le caractère surprenant et intrigant du gérant.

Tout au long du roman, de nombreux personnages défilent chez ce marchand de rêves et comme si tout était possible, vont céder à leur avidité sans se soucier du prix qu'ils auront à payer pour assouvir leurs plus grands désirs.
Comme souvent avec l'auteur au-delà du coté divertissant du récit, Il y a un message. Stephen King a la volonté de dénoncer certains maux comme par exemple les dérives des sociétés de consommation qui poussent les hommes à faire le pire pour satisfaire leur convoitise.

Je ne vais pas philosopher mais le Désir est très souvent en contradiction avec nos besoins. C'est surtout un sentiment de manque et donc au final une souffrance. Ce roman fait écho à la pensée d'Oscar Wilde, qui dit que « le seul moyen de se délivrer de la tentation (donc du désir) c'est d'y céder ». Et ici nous avons une belle illustration de ce que peuvent faire les hommes lorsqu'ils perdent les pédales en même temps que la raison.

Malgré quelques longueurs et une multitude de personnages (on s'y perd parfois), ce roman est très bon. L'histoire prend du temps à se mettre en place mais le final est digne des plus grandes catastrophes voir même de l'Armageddon.

A lire dès que possible :)
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"Le Bazar des rêves" est le nom d'un nouveau magasin qui vient d'ouvrir ses portes dans une petite ville américaine, mais qui fait déjà beaucoup parler de lui.
On y trouve en effet de tout et chacun semble pouvoir y dénicher l'objet de ses rêves. Mais à quel prix ?

J'ai apprécié cette histoire mais j'ai trouvé que c'était un peu longuet sur la fin, et vu que le roman fait presque 900 pages, j'ai sauté quelques passages !
Depuis un moment, je relis les Stephen King que j'avais aimé adolescente. J'avoue qu'une vingtaine d'années sont passées et que certains romans me déçoivent un petit peu à la seconde lecture.

Celui-ci démarrait bien mais la multitude de personnages fait qu'on s'y perd un peu et l'intrigue étant assez simple, il y a pas mal de scènes qui se répètent à l'infini.
L'ambiance des petites villes où tout le monde se connaît est bien décrite et il y a plein de clins d'oeil à d'autres romans de l'auteur mais le suspense est quand même un peu trop délayé, dommage.

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À Castle Rock, une nouvelle boutique ouvre : le bazar des rêves, un magasin plus chic que les autres, avec un auvent qui rend Brian admiratif. La veille du jour d'ouverture, il pénètre dans le magasin et fait la connaissance de son propriétaire Leland Gaunt, un homme bien sympathique, dommage qu'il y ait quelque chose de dérangeant dans sa poignée de main. Il repart avec une carte de baseball, celle dont il rêvait et une toute petite chose à faire.
Le livre est fascinant et il se dévore, bien qu'il soit plus glauque qu'horrifique.
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Ooouuuuuuuuch !

Ce que j'admire le plus chez le King : son talent à décrire l'ambiance et les gens dans des bourgades de quelques milliers d'habitants, pas plus. Cela me rappelle la mienne, de petite ville de province... Mdr !
La profondeur psychologique de ses personnages, aussi.
Voilà, ça, ce sont les deux choses que j'admire le plus.
Il y en a d'autres, comme sa façon d'amener le fantastique, puis l'horreur, petit à petit, dans le quotidien de ses villageois (oui, les siens...).

Ici, il s'invite d'entrée de jeu.
Leland Gaunt arrive en ville et installe sa boutique, le Bazar des Rêves. Aussitôt, tels des lucioles attirées par une lumière tout ce qu'il y a d'illusoire, de nombreux habitants sont happés par "LE" trésor dont ils ne savaient même pas qu'ils rêvaient jusque là... Chacun le sien, qui en appelle aux fantasmes et désirs les plus cachés des uns et des autres.
Leland Gaunt est un fin commerçant. le prix en argent est presque toujours modique... Mais n'est pas le seul paiement.
Faites attention à ce que vous désirez, vous pourriez bien l'obtenir... A un prix qui semble si dérisoire. Vous auriez du vous méfier !
Arfeu !

C'est de main de maître que S. King orchestre sa mise en scène. Il y a de nombreux personnages, tous très cohérents, qui vont plonger dans le piège que Gaunt tend à toute la ville. Titillant une jalousie par ci, une culpabilité par là, une rivalité de ce côté, une perversion de l'autre côté, appuyant sur les bons boutons, tirant sur les bonnes ficelles, tout se met en place petit à petit. Mais c'est dès la moitié du bouquin que ça commence à partir en quenouille... Et à partir de là, l'ambiance noircit et se glauquifie (oui je sais, ça n'existe pas, m'en fiche) à chaque page, pour atteindre son acmé dans une centaine de dernières pages hallucinantes de folie collective !!!
Brian le gamin est sans doute le personnage le plus pathétique, avec celui de Nettie... Ce sont eux qui provoquent le plus d'émotions, tant il sont "justes". le fait que Gaunt s'attaque à eux le rend tout à fait diabolique. Car, sans ces deux personnages "innocents" (ou pas, mais c'est une autre histoire, mdr !), on pourrait presque le trouver sympathique, finalement, ce diable de Gaunt ! Ses autres victimes, on les suit, fasciné, mais franchement, on est plutôt content de ce qui leur arrive, non ?
Bien sûr que si !

Après, il est relativement sympa, le King. Il met tout ça sur le compte de Gaunt et d'une sorte d'hypnose collective.
Mais vous et moi savons bien qu'il n'est pas besoin d'un Méphistophélès, pas besoin non plus d'hypnose ou quelque chose du genre, pour réveiller les pires monstres qui soient, celui que chacun d'entre nous cèle bien profond en espérant que jamais les conditions pour qu'il se réveille ne soient réunies... Que ce soit chez nous, ou chez les autres...

Mais chez certains, il s'avère qu'il est plutôt très chatouilleux...

Voire qu'il erre dans les rues en ayant enterré bien profond l'ange que chacun d'entre nous recèle aussi...
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À mon sens, l'un des meilleurs et plus sombres romans du prolifique Stephen King.
Gros malaise à Castle Rock, depuis qu' un certain Leland Gaunt s'est installé!
Très malin, le Leland. Sa boutique qui vend du rêve fait un tabac.
King, en grand prince de la petite horreur qui monte - qui monte, nous emmène dans un crescendo de violence à la mesure des frustrations manipulées de certains habitants de la petite bourgade.
Comme chaque fois, la frontière est mince entre folie et fantastique.
L' apothéose finale sera grandiose.

L' adaptation cinématographique de ce Bazaar, est aussi excellente.
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Dans la misère, l'homme est prêt à vendre son âme à n'importe quelle force et à n'importe quel prix pourvu que sa souffrance soit soulagée. C'est ce que Mr Gaunt a compris en arrivant dans la ville de Castle Rock où chaque habitant trimbale sa part de misère, une souffrance discrète qu'on aimerait un jour voir anéantie, ce souhait ou ce voeu devient un rêve...

Mr Gaunt voit là une opportunité de mener à bien ses projets de nuisance pour semer la terreur dans cette petite ville paisible où chacun connait tout le monde, chacun connait l'histoire de l'autre en mettant à la disposition de la ville le magasin le bazaar des rêve, une boutique de vente de rêves...

Comme cela s'annonce bien, car qui n'a jamais eu un rêve? Qui ne voudrait pas voir son rêve se réaliser? Qui ne voudrait pas mettre fin à la souffrance qui ronge sa vie, son corps, son âme...évidemment dans sa malignité, Mr Gaunt va percer le rêve de chacun de ces habitants et fabriquer chaque objet selon la sensibilité de chaque individu, aussi à chaque fois que l'on porte son regard sur l'objet, c'est éveil total du rêve et là, lui, Mr Gaunt, il est là pour ça, réaliser votre rêve...mais à quel prix? de la chose la plus simple, provoquer son voisin comme si cela n'était qu'un jeu....

De ces jeux, vont naître des conflits de part et d'autre, l'homme se trouve touché dans sa fierté, il n'a plus qu'une solution faire mal à son voisin...une série de crimes va voir le jour...

Stephen King reste le king de épouvantable! A côté de l'horreur, du fantastique, on voit bien comment un homme non équilibré psychologique est un danger pour lui-même et aussi pour les autres! Dans cette ville de Castle Rock, seul le shérif a résisté à Mr Gaunt parce qu'il n'avait pas de rêve à lui soumettre...mais aussi il est fort impossible d'imaginer un homme sans rêve....
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Ce livre fait parti de mes premiers souvenirs de lecture Stephen King, je l'ai découvert grâce à mon frère aîné, qui a toujours été un grand fan.
J'attendais donc qu'il achète les livres et hop, je lui empruntai, et quel régal que celui-ci.
L'ambiance oppressante, mais à la fois magique, cette boutique ou tout vos désirs matérialiste sont assouvis.
Qui ne céderait pas à la tentation? Chaque personne qui rentre dans le Bazaar, y découvre l'objet tant attendu, tant recherché ou secrètement désiré.
Mais acquérir cet objet, c'est vendre son âme au diable, et beaucoup se laissent tenter.

Et vous?
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Tome 1 - Castle Rock est une petite ville du Maine qui profite de la fin de l'été. Il n'y a pas grand-chose à en dire. Tout le monde se connaît. Il y a des rivalités, des rancoeurs ou des inimitiés entre certains habitants. Mais c'est ici comme partout. « Rien que des choses bien ordinaires, c'est ce que vous allez observer, je parie ; mais tous nos ennuis, à Castel Rock ne sont pas ordinaires. » (p. 12) Voilà qu'un nouveau commerce ouvre, le Bazar des Rêves. C'est étrange, le propriétaire, Leland Gaunt, semble toujours avoir ce que son client désire le plus. Je vais vous proposer l'affaire de votre vie. » (p. 175) Et il le lui vend pour presque rien, mais en plus de la somme dérisoire qu'il paye, l'acheteur doit s'acquitter d'une petite blague pour le compte de M. Gaunt. Oh, presque rien, une farce jouée à un voisin. Une farce vraiment ? Il semblerait que les mauvais tours que se mettent à se jouer les habitants de Castle Rock entre eux ne soient pas innocents. Ils attisent les haines et réveillent les instincts les plus noirs de la population. Attention, la folie monte à Castel Rock ! « Il avait découvert une autre grande vérité sur la notion de possession et de l'état psychologique particulier qui en est la conséquence : plus on a d'épreuves à endurer à cause de quelque chose que l'on possède, plus on tient à cette chose. » (p. 298 & 299) Et Leland Gaunt se frotte les mains en tissant sa toile de méchanceté, ses yeux changeant suivant chacun à chaque instant. « Leland Gaunt se voyait en électricien de l'âme humaine. Dans une petite ville comme Castle Rock, tous les fusibles étaient sagement alignés dans leurs boîtes. Ne restaient qu'à ouvrir celles-ci… et à entrecroiser les branchements. » (p. 381)

À la suite de Leland Gaunt et de Stephen King, on prend plaisir à voir que tout est bouleversé et qu'il est si facile de jouer avec la nature humaine. Si on peut gagner des âmes en bonus, c'est parfait !

Tome 2 – Après l'affrontement mortel qui a opposé deux femmes en pleine rue, Castle Rock retient son souffle, mais pas pour longtemps. Tout le monde veut garder son cher objet : une paire de lunettes, une carte d'un joueur de baseball, un remède contre la douleur, une queue de renard… « Tous avaient un rêve à satisfaire et étaient venus ici pour combler ce vide douloureux en eux et mettre un terme à leur souffrance. » (p. 277) Ce ne sont que des choses dérisoires, mais pour lesquelles leurs nouveaux propriétaires sont prêts à tuer, terrifiés à l'idée de les perdre ou que Leland Gaunt les leur reprenne. « Sois-moi fidèle, et tu prendras ton pied. Sois-moi fidèle, et tu pourras te payer tous ceux qui t'en ont fait baver, à Castle Rock. Sans compter que tu en repartiras plein aux as. Mais si jamais tu me trompes, tu passeras le reste de l'éternité à hurler. » (p. 81 & 82) Leland Gaunt voit tout, il orchestre tout depuis sa petite boutique. Sur les rayonnages, maintenant, il y a des armes. Il faut bien équiper la population, aider les individus à défendre leur bien ! Heureusement, le shérif Alan Pangborn veille et il va tenter de contrecarrer les sinistres desseins de Leland Gaunt.

C'est à dessein que je n'ai pas présenté tous les personnages de ce roman : il y en a une flopée et Stephen King prouve qu'il sait et qu'il aime créer des populations complètes, comme dans Salem ou Dôme. Et c'est un plaisir sadique que le lecteur observe le maître de l'horreur soumettre ces microcosmes aux pires expériences et aux rencontres les plus macabres. Leland Gaunt est un archétype de méchant vilain pas beau. Il traverse les siècles et exerce son odieux commerce depuis la nuit des temps. Son profit ? Faut-il vraiment le dire ?

Je me suis tout de même un peu ennuyée avec ce roman qui souffre de quelques longueurs. Mais ça reste un bon texte, horrifique à souhait, dégoulinant d'hémoglobine et d'autres sécrétions.
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