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Critique de lilyrose87


Et voici venir la critique de mon chouchou numéro 3...Charlie!
A force de me voir faire les critiques du King (j'adore vraiment l'appeler comme ça) vous allez finir par découvrir mon top 10! Que voulez-vous, je n'arrive jamais à cacher ma passion!

Pourquoi Charlie est-il dans mon top 3 ? En premier lieu, parce qu'il s'agit d'un combat et moi j'aime quand ça fighte!!!! Non plus sérieusement, c'est effectivement le combat d'un père et sa fille (Andrew et Charlie McGee) contre des agents du gouvernement sans scrupules.

Petit résumé pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire : il était une fois, un jeune étudiant du nom d'Andrew McGee décide, pour gagner un peu d'argent, de participer, en tant que cobaye, à une expérience menée par son département de psychologie. Il y fait la rencontre de Vicky Tomlinson dont il va tomber fou amoureux. L'expérience est un désastre mais une histoire d'amour naît entre Vicky et Andrew. Ils se marient et ont une petite fille, Charlie.
Leur expérience en tant que cobayes a conféré au couple McGee des pouvoirs un peu particulier. Ainsi, Vicky a un don de télékinésie (bon, ce n'est pas Jean Grey non plus, il ne faut pas exagérer) et Andrew, un don de suggestion (il peut forcer les gens à faire ce qu'il souhaite, mais au bout du compte ça lui donne une migraine monumentale). Quant à Charlie, elle développe très vite une panoplie de pouvoirs, dont le plus important reste la pyrokinésie (Je l'aurais bien appelé la "fille du feu" mais ce surnom est déjà pris).

Le prince et la princesse se sont mariés, ont eu un bébé...il est temps de faire apparaître les méchants! En l'occurrence, une agence gouvernementale du nom de la Boîte, qui surveille de très près la famille McGee (Big Brother, nous voilà!). L'expérience au département de psychologie, c'était eux.

Arrive l'élément dramatique de l'histoire : après plusieurs mois de surveillance, les méchants en costard passent à l'action en tuant Vicky et en kidnappant Charlie.
Notre héros, sur son vaillant destrier va aller délivrer sa fille chérie en faisant une démonstration, que je trouve plutôt impressionnante, de l'étendue de son pouvoir de suggestion, et finit par prendre la fuite avec sa fille.

Bien sûr, je vous ai retranscrit les éléments dans l'ordre chronologique de l'histoire mais non de la narration. En effet, le roman commence par Andrew et Charlie en fuite, et ce n'est qu'au fur et à mesure de la lecture qu'on finit par connaître les tenants et aboutissants de l'histoire.

Tiens, puisque le roman s'appelle Charlie, il serait temps de s'intéresser à elle. En un mot : Magnifique. Charlie est magnifique. Alors oui, elle a 8 ans mais je suis en admiration devant elle. Toujours tiraillée entre la notion de bien et de mal, Charlie est une femme-enfant. Elle n'aurait jamais dû vivre cette situation à son âge. Elle devrait être en train de jouer à la poupée, d'aller à l'école...mais non, elle est obligée de fuir sur les routes parce que les méchants messieurs qui ont tué sa mère sont à ses trousses. Charlie fait preuve d'une maturité absolument exceptionnelle pour son âge. Elle dispose d'un pouvoir qu'elle ne peut contrôler, un pouvoir tellement puissant qu'il l'effraie au plus haut point. Et si elle ne s'en sert pas - et elle le pourrait, elle le pourrait vraiment, croyez-moi - c'est par amour pour son père. Charlie aime désespérément son père, il est son roc, son héros.

Charlie, c'est aussi le récit de la folie de certains hommes, qui pensent pouvoir contrôler l'incontrôlable. A force de jouer avec des puissances qui les dépassent totalement, ils finissent par s'y brûler les ailes.

En résumé, Charlie est l'histoire de deux êtres extraordinaires (tant par leurs aptitudes que leur force de caractère) qui veulent juste vivre une vie ordinaire. C'est aussi l'histoire d'apprentis sorciers dont l'incompétence rivalise avec la cruauté. C'est enfin, et surtout l'histoire d'une petite fille (à qui on aimerait faire plein de gros câlins) qui, confrontée d'un côté à la noirceur de la Boîte (et de son factotum vraiment flippant, John Rainbird) et de l'autre à la bonté de certains hommes (l'auto-stoppeur et Irv Manders) va découvrir que tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir...jusqu'à se révéler elle-même.
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