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Critique de florencem
Un tome vingt-cinq qui fait redescendre pas mal la pression et qui au final, même s'il est intéressant, manque de dynamisme. Surtout que les trois-quarts du volume sont consacré à un flash-back avec pas mal de scènes déjà vues. Je trouve cela assez dommage de casser ainsi le rythme et surtout de faire perdre un peu d'intérêt à l'intrigue. D'accord, on a des réponses et une explication plus étoffée de ce que ressent Sasuke, mais je m'attendais vraiment à quelque chose de plus court pour se focaliser sur le combat entre Naruto et Sasuke, qui ne dure que quelques pages au final.
Masashi Kishimoto décide donc de nous faire comprendre la décision de Sasuke (ou plutôt essaye de nous faire avaler la pilule...) en nous narrant plus en détail ce qui est arrivé à Itachi avant le massacre de tout le clan Uchiwa. L'ensemble est vu à travers les yeux de Sasuke, donc forcément un peu biaisé, car son admiration pour son grand-frère et son amour sont largement palpables. On décèle aussi très vite qu'Itachi est un génie qui s'ennuie et qui semble ne pas avoir de but réel, dans le sens où sa destinée ne lui convient pas. Il semble subir et avoir un point immense sur les épaules. Cela n'explique pas tout selon moi cependant. Si je peux "comprendre" le meurtre qu'il commet pour devenir plus fort, j'ai du mal à saisir le pourquoi du comment concernant le massacre. Il pouvait simplement partir en laissant sa famille derrière lui. Et si le fait qu'il épargne Sasuke est probablement un geste d'amour, il est aussi à double tranchant. Laisser un survivant, dit laisser quelqu'un qui voudra potentiellement se venger (ce qui est d'ailleurs le cas). Ce n'est pas non plus un geste d'amour : Sasuke se retrouve seul, avec cette image de survivant et frère d'un assassin... Complexe et pas forcément encore beaucoup étayé pour moi.
Les relations entre la famille proche de Sasuke (mère, père, frères) sont par contre assez sympathiques à découvrir. Pas une famille parfaite, mais avant le drame, il y a une dynamique que j'ai trouvé réaliste et plausible. Sasuke vivait dans l'ombre de son frère, et n'était pas forcément admiré par son père (en surface). Je ne sais pas si cela vient de là, mais son complexe d'infériorité ou plutôt son besoin d'être le plus fort sont probablement profondément ancrés en lui. Je ne suis pas certaine que, sans le drame, cela aurait changé.
La fin annonce pour le tome prochain autant de déchirement qu'un combat intéressant (s'il n'est pas écourté trop rapidement, les secours étant probablement en route). Il est clair que Sasuke aime Naruto, c'est même pour lui, la raison pour laquelle il doit l'éliminer. Comme couper la seule attache qui le retient du bon côté, et pouvoir ensuite se faire entièrement consumer par la haine. Cependant, je ne pense pas non plus que cela est fonctionné pour Itachi. le ninja doit toujours ressentir de l'amour pour son petit frère, vu les scènes que l'on a pu voir récemment. Et je ne vois pas Sasuke aller jusqu'à cet extrême. Il n'est pas comme son frère. Et de toute façon, vu les cinquante tomes qu'il reste, c'est plutôt évident, me direz-vous.
Masashi Kishimoto décide donc de nous faire comprendre la décision de Sasuke (ou plutôt essaye de nous faire avaler la pilule...) en nous narrant plus en détail ce qui est arrivé à Itachi avant le massacre de tout le clan Uchiwa. L'ensemble est vu à travers les yeux de Sasuke, donc forcément un peu biaisé, car son admiration pour son grand-frère et son amour sont largement palpables. On décèle aussi très vite qu'Itachi est un génie qui s'ennuie et qui semble ne pas avoir de but réel, dans le sens où sa destinée ne lui convient pas. Il semble subir et avoir un point immense sur les épaules. Cela n'explique pas tout selon moi cependant. Si je peux "comprendre" le meurtre qu'il commet pour devenir plus fort, j'ai du mal à saisir le pourquoi du comment concernant le massacre. Il pouvait simplement partir en laissant sa famille derrière lui. Et si le fait qu'il épargne Sasuke est probablement un geste d'amour, il est aussi à double tranchant. Laisser un survivant, dit laisser quelqu'un qui voudra potentiellement se venger (ce qui est d'ailleurs le cas). Ce n'est pas non plus un geste d'amour : Sasuke se retrouve seul, avec cette image de survivant et frère d'un assassin... Complexe et pas forcément encore beaucoup étayé pour moi.
Les relations entre la famille proche de Sasuke (mère, père, frères) sont par contre assez sympathiques à découvrir. Pas une famille parfaite, mais avant le drame, il y a une dynamique que j'ai trouvé réaliste et plausible. Sasuke vivait dans l'ombre de son frère, et n'était pas forcément admiré par son père (en surface). Je ne sais pas si cela vient de là, mais son complexe d'infériorité ou plutôt son besoin d'être le plus fort sont probablement profondément ancrés en lui. Je ne suis pas certaine que, sans le drame, cela aurait changé.
La fin annonce pour le tome prochain autant de déchirement qu'un combat intéressant (s'il n'est pas écourté trop rapidement, les secours étant probablement en route). Il est clair que Sasuke aime Naruto, c'est même pour lui, la raison pour laquelle il doit l'éliminer. Comme couper la seule attache qui le retient du bon côté, et pouvoir ensuite se faire entièrement consumer par la haine. Cependant, je ne pense pas non plus que cela est fonctionné pour Itachi. le ninja doit toujours ressentir de l'amour pour son petit frère, vu les scènes que l'on a pu voir récemment. Et je ne vois pas Sasuke aller jusqu'à cet extrême. Il n'est pas comme son frère. Et de toute façon, vu les cinquante tomes qu'il reste, c'est plutôt évident, me direz-vous.
