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Critique de florencem


Dans le genre, le tome qui a la grande classe, je vous présente le tome soixante-cinq de Naruto. La couverture nous mettait déjà sur la piste mais la voir se concrétiser était vraiment quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas. Masashi Kishimoto, bien qu'il fasse durer cette guerre, arrive à me surprendre encore et encore, et j'adore cela. Surtout qu'ici, ce n'est pas seulement du fanservice, mais une explication profonde des fondements de cette guerre et aussi de la création de Konoha.

Pour quelques temps, nous mettons donc de côté la guerre, et le combat qui oppose Naruto à Obito et Madara. Sasuke veut des réponses, pour enfin prendre sa décision vis-à-vis du sort de Konoha. Orochimaru lui offre cette possibilité en ressuscitant les 4 Hokage, détenteurs de l'histoire des Uchiwa. Il est assez étrange de voir Orochimaru aussi "gentil", lui qui a toujours été un être plutôt machiavélique et conspirateur. Et pourtant, ici, on ne ressent pas cette folie, il en vient même à devenir sympathique. Suigetsu y est peut-être aussi pour quelque chose. le jeune homme, qui a pourtant été prisonnier de l'ancien shinobi de Konoha, a un rôle assez comique et attendrissant, montrant qu'il a peur et se cachant sans aucune crainte (étrangement) derrière Orochimaru. Un élément comique que j'ai trouvé sympathique, qui détend l'atmosphère fasse aux décisions décisives qui vont être prises.

Nous voilà donc face aux quatre Hokage. Hashirama, Tobirama, Sarutobi et Minato. C'était un événement auquel je ne m'attendais pas et que je n'aurais jamais espéré voir. Parce qu'en plus de pouvoir enfin les "rencontrer" pour certains, je ne pouvais pas m'ôter de l'esprit qu'une chance était donné à Minato et Naruto. le père et le fils vont peut-être avoir une chance de se voir réellement, et rien que pour cela, je remercie Masashi Kishimoto. C'est une maigre consolation, mais tout de même, c'est un geste généreux pour notre jeune héros.

Mais revenons plutôt à ce que nous apprenons. Sasuke pose ses questions aux anciens dirigeants. Chacun y répond et aucun d'eux ne se défile, reconnaissant leurs erreurs. Une noblesse à laquelle je m'attendais de la part de ces grands hommes. Hashirama, dont le caractère assez étrange à la limite d'une gentille bipolarité quelque fois, est celui qui se livre le plus d'ailleurs. Il n'avait été dépeint par ses exploits, et donnait cette impression de Dieu tout puissant, mais ici nous découvrons comment l'homme s'est formé, et en plus de nous être très sympathique, je ne peux pas m'empêcher de voir Naruto en lui. Un parallèle bien entendu sans surprise, quand on découvre par la suite sa relation avec Madara, un Uchiwa (second parallèle, cette fois-ci avec Sasuke). Sa vie nous est narrée en mettant en avant les points essentiels qui nous ont conduits à aujourd'hui. Très bien tournée, avec justesse, et sans superflu, c'est Konoha qui prend vie devant nous, mais aussi cette "rivalité" entre deux amis d'enfance. Touchante, cette histoire nous offre la possibilité de comprendre et d'appréhender dans sa globalité Madara et ce qu'il est devenu jusqu'ici. Il est, jusqu'à présent, le "méchant" qui a le plus été décortiqué pour mon plus grand plaisir. Une très bonne idée donc.

Maintenant, autant vous dire que j'ai des attentes assez grandes vis-à-vis du prochain tome. Masashi Kishimoto n'a pas intérêt à se louper car il arrive à un point de son histoire où le niveau est excellent et où une chute porterait un coup très dur à son histoire.
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