>
Critique de roseplume
Est-ce que l'on peut intrinsèquement changer ?
Sandra Kiss frappe fort avec cette romance ayant pour thématique l'idéologie, qu'elle soit religieuse, sociale ou raciale.
Bluebell et Desya c'est la rencontre entre deux mondes antinomiques, deux serviteurs d'une cause qui portent en étendard leur croix aux symboliques si antagonistes. Quand Bluebell promeut l'amour, Desya s'anime de la haine.
Desya nous pétrifie, scandalisant nos repères avec ses propos vindicatifs et violents. Cette idéologie suprémaciste, fruit d'un conditionnement depuis l'enfance, l'imbibe et le dévore. La teneur et l'irrévocabilité de ses mots se fracassent sur nous tel un tsunami d'incompréhension et d'effroi.
Contraint de séjourner au coeur de cette communauté hispanique qu'il abhorre, il sera confronté à son propre enfer.
Bluebell, Madone au coeur altruiste, figure reconnue au sein de la communauté pour sa bienveillance et sa foi religieuse, voit sa patience et tolérance mises à l'épreuve avec cet homme impie qu'est Desya.
Leur rencontre remettra bien des choses en perspective, leurs convictions subiront les assauts de leurs révélations.
Souvent je me suis arrêtée dans ma lecture pour prendre du recul, me demandant ce que Bluebell pouvait « voir » en Desya en dehors de ce physique ravageur. Elle y décèle l'espoir.
Elle a accès à l'interstice, cette faille de doute qui loge en lui et l'amène à peinturlurer son quotidien de petites touches d'évolution et de lumière.
Celui dont la vision de la vie était uniquement pigmentée de noir et blanc va découvrir au sein de la communauté hispanique un monde tacheté de bruits, d'élan de solidarité et de couleurs. Alors qu'il ne connaissait que la pulsation des poings, il va découvrir que les mains peuvent se tendre et s'arrimer.
Chapeau bas à Sandra Kiss pour oser cette thématique délicate et épineuse. Et mention spéciale pour cette plume qui a dans sa tessiture une voix universelle, celle qui sait chuchoter à notre coeur.
Sandra Kiss frappe fort avec cette romance ayant pour thématique l'idéologie, qu'elle soit religieuse, sociale ou raciale.
Bluebell et Desya c'est la rencontre entre deux mondes antinomiques, deux serviteurs d'une cause qui portent en étendard leur croix aux symboliques si antagonistes. Quand Bluebell promeut l'amour, Desya s'anime de la haine.
Desya nous pétrifie, scandalisant nos repères avec ses propos vindicatifs et violents. Cette idéologie suprémaciste, fruit d'un conditionnement depuis l'enfance, l'imbibe et le dévore. La teneur et l'irrévocabilité de ses mots se fracassent sur nous tel un tsunami d'incompréhension et d'effroi.
Contraint de séjourner au coeur de cette communauté hispanique qu'il abhorre, il sera confronté à son propre enfer.
Bluebell, Madone au coeur altruiste, figure reconnue au sein de la communauté pour sa bienveillance et sa foi religieuse, voit sa patience et tolérance mises à l'épreuve avec cet homme impie qu'est Desya.
Leur rencontre remettra bien des choses en perspective, leurs convictions subiront les assauts de leurs révélations.
Souvent je me suis arrêtée dans ma lecture pour prendre du recul, me demandant ce que Bluebell pouvait « voir » en Desya en dehors de ce physique ravageur. Elle y décèle l'espoir.
Elle a accès à l'interstice, cette faille de doute qui loge en lui et l'amène à peinturlurer son quotidien de petites touches d'évolution et de lumière.
Celui dont la vision de la vie était uniquement pigmentée de noir et blanc va découvrir au sein de la communauté hispanique un monde tacheté de bruits, d'élan de solidarité et de couleurs. Alors qu'il ne connaissait que la pulsation des poings, il va découvrir que les mains peuvent se tendre et s'arrimer.
Chapeau bas à Sandra Kiss pour oser cette thématique délicate et épineuse. Et mention spéciale pour cette plume qui a dans sa tessiture une voix universelle, celle qui sait chuchoter à notre coeur.
