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Critique de darkmoon


Ô, capitaine, mon capitaine..."

Le cercle des poètes disparus nous immisce dans l'univers des élèves de l'académie de Welton. Cette année-là, Monsieur Keating, professeur de lettres, fait ses débuts en tant qu'enseignant. Il va ouvrir les yeux de la plupart de ses élèves. Certains veulent vivre leur passion, d'autres connaître l'amour... Ils cherchent tout simplement la liberté dans le système trop autoritaire et conformiste de l'académie. Un roman devenu au fil du temps indissociable du concept du "Carpe Diem." Et pour démontrer la force du concept, quoi de plus antagoniste qu'un système éducatif basé sur les très conservatrices valeurs "tradition, honneur, discipline, excellence". Dans ce roman, Mr Keating essaye de nous prouver que" le prodigieux spectacle continue et que tout le monde peut y apporter sa rime." Cette rime, elle vient de l'intérieur, des sentiments les profonds et non d'une mise en forme rigide, mathématique et dénuée d'authenticité. Mais ce cercle de doux rêveurs est très vite rattrapé, tragiquement fauché même, par la réalité et la force du système établi. Reste que les principes de Mr. Keating ont gagné les coeurs, à condition de se souvenir que toute révolte doit être menée avec intelligence.

Malgré tout "Le Cercle Des Poètes Disparus" ne décolle pas, la faute à un rendu qui parait quand même naïf. Comme quoi trop de bons sentiments finissent par desservir. Et cela même si la dernière partie du roman se teint (judicieusement) de noirceur et nous évite un happy-end renforçant le côté lisse de l'histoire.
Au final, il reste une lecture assez agréable, avec des expressions qui restent : « C'est dans ses rêves que l'homme trouve la liberté, cela fut, est, et restera la vérité » et un personnage à jamais ancré dans la mémoire collective. En effet, quel étudiant aujourd'hui ne rêverait-t-il pas d'avoir un Mr Keating comme professeur ?
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