La ronde des saisons, tome 5 : Retrouvailles

Je vous en prie, épousez-moi pour que je cesse d'essayer d'être heureux et qu'enfin je le sois ; tout simplement.

 Je parle d’amour véritable, de celui qui vous fait éprouver de la fureur, de la joie et du désespoir tout à la fois. De cet amour qui vous incite à toutes sortes de sacrifices pour le bien de l’autre.

Mon père est le genre d’homme à attirer un chien avec un os et, une fois que le chien s’est approché, à le frapper avec. Puis à piquer une colère si le chien n’accourt pas vers lui la fois suivante.

Plus un homme a d’expérience, plus il détecte facilement le manque d’expérience chez autrui.

Il se trouve simplement que j’ai un certain don pour trouver des femmes répondant à mes hautes exigences. Et j’ai un don encore plus certain pour les persuader de venir dans mon lit.

Hannah était dotée d’une espèce de vitalité délicieuse à laquelle il ne s’était jamais mesuré jusqu’à présent, et il voulait instinctivement s’y plonger, plonger en elle.

Avec une femme comme lady Natalie, il n’y aurait pas de surprise. Leur mariage serait une union calme, sans friction, qui lui laisserait tout le temps nécessaire pour mener à bien son travail et ses activités personnelles. Il n’aurait rien d’autre à faire qu’à subvenir largement à ses besoins, et elle se chargerait de diriger la maison et de lui donner des enfants.
Lady Natalie était belle et agréable, avec de magnifiques cheveux blonds. Ses manières et son assurance remarquable lui ouvrirait toutes les portes de la haute société new-yorkaise si jamais il l’emmenait un jour en Amérique. Son aisance, son éducation et ses origines feraient d’elle une femme particulièrement admirée.
Il suffisait d’une heure passée en sa compagnie pour savoir à peu près tout ce qu’il y avait à savoir sur elle.

Il ne lui avait pas échappé que, dans le monde privilégié de Natalie, les gens s’attendaient à trouver le bonheur et l’amour en dehors du mariage. Mais son vœu le plus cher concernant sa cousine était qu’elle trouve un mari dont l’esprit et le cœur seraient assez semblables au sien.

Quand tu es sincère, il n’y a pas de mystère. Et ce que les hommes aiment par-dessus tout chez une femme, c’est le mystère.

Elle avait un visage anguleux, un regard dur, et son sourire était absolument dépourvu de chaleur. La seule chose que le couple avait en commun, c’était une expression de mécontentement profond.