La maison au milieu de la mer céruléenne

Coup de coeur
A tel point que je viens d'entamer une relecture VO sur Audible 😳
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Suffit de savoir qu'un agent chargé d'aller vérifier que les orphelinats traitent bien les enfants est envoyé en mission dans un orphelinat plus compliqué, retiré sur une île. Sa vie si terne et routinière va en être bouleversée.
Lire le reste du résumé est trop révélateur à mon avis, il gâche des découvertes.
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J'ai succombé à la hype et acheté ce roman en ayant peur, comme ça arrive souvent, de ne pas retrouver la qualité annoncée par les autres lecteurs.
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Que nenni, il fut dévoré en deux jours. Un vrai bonheur. de l'émotion, du rire et une plume fluide mais aussi très fine et juste, et très belle.
Et l'auteur envoi un réel message derrière, que je vous laisse découvrir.
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Je me suis immédiatement attachée aux personnages principaux (3 adultes et 6 enfants). Je les ai même adorés, chacun avec son univers.
Mais je dois avouer que Chauncey a ma préférence…même si les autres ne sont vraiment pas loin derrière.
Je n'avais pas envie de les quitter, j'en voulais plus.
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Foncez !

La maison au milieu de la mer céruléenne est un petit roman de fantasy très plaisant baigné dans la tolérance et l'ouverture d'esprit, un one-shot militant qui rappellera des oeuvres comme Edward aux mains d'argents ou la fameuse série de romans Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ramson Riggs de par son ode à la différence...

Ecrivain à coeur de défendre la cause LGBTQ, TJ Klune dresse ici une fantasy colorée, militante , un peu trop sucré sur les bords mais qui s'avère bien divertissante avec son lot de bons sentiments et son petit groupe de personnages aussi singuliers qu'attachants.

Nous suivons le quotidien de Linus Baker, un employé solitaire du Ministère de la Jeunesse Magique dont le travail se résume à surveiller les bonnes conditions des orphelinats magiques et à rédiger des rapports détailles et en toute objectivité. L'empathie naturelle de Linus lui permet de se voir confier (un peu contre son gré) une mission de la plus haute importance par les Cadres Extrêmement supérieurs : dresser un rapport sur un foyer dans lequel réside six jeunes êtres magiques mises au ban de la société en raison de leur supposé dangerosité. Ces six jeunes sont sous la tutelle de l'énigmatique Parnassius.
Linus Baker n'est pas au bout de ses surprises avec cette mission qui le métamorphosera complètement.


Pour plaisant qu'il soit, j'ai trouvé que La Maison au milieu de la mer céruléenne démarre sur des bases un peu fragiles. Nous retrouvons un schéma typiquement burtonien entre opposition d'une "normalité ", univers grisâtre de la bureaucratie et cette maison pleine de couleurs, si gay, pleine de vie dans laquelle Linus Baker va trouver l'amour et aussi son épanouissement malgré un groupe de villageois bien véner qui ne supporte pas la présence de ces orphelins magiques. Un schéma de déjà-vu qui m'a fait un peu grincer les dents par cette opposition presque caricaturale de deux mondes. de plus, cet univers de fantasy n'est pas des plus étoffé. Les environnements bureaucrates sont forcément atones excepté cette belle île de Marsyas pleine de couleur, planté au milieu d'une belle mer bleue... Derrière ces descriptions, on devine aisément l'engagement de l'écrivain. Ce qui n'est pas un mal en soi, bien au contraire ! L'auteur n'hésite pas à utiliser l'allégorie de la fantasy pour mettre en valeur ses idées et construire des personnages jugés marginaux , bien sûr , il y un écho à l'intolérance de notre temps. Et cela donne un ton assez savoureux à ce roman qui utilise directement l'allégorie de la fantasy, de l'imaginaire en général. C'est un bon roman de fantasy car l'auteur en s'approprie l'imaginaire pour en délivrer un conte social qui fait du bien à lire même si il a parfois un peu trop le goût d'un bonbon sucré, acidulé, sirupeux...

Ce qui me dérange un peu plus, c'est que cet engagement est quelquefois un peu trop flagrant ou mal mis en scène ce qui ramollit le pur enchantement de la fantasy.
Ainsi, nous avons droit à de grands discours sur la tolérance et le bien-être des enfants à tel point que j'ai cru entendre une petite douce musique au piano le discours final de Linus aux Cadres, nous avons droit à un portrait figé et guère nuancé de la bureaucratié déjà vu et revue mille fois. Et enfin, dans l'ensemble, La maison au milieu de la mer céruléenne ne propose pas de réelles magies. Ce sont uniquement ses personnages qui sont magiques comme si TJ Klune avait surtout voulu recentrer sa magie "militante" sur ses personnages Ce sont cependant des êtres vite attachants et adorables mais leur différence est tournée de telle manière qu'elle fait un peu grossièrement écho à l'actualité et de manière un peu sirupeuse avec les beaux discours, l'harmonie de la famille et la figure habituelle des "normaux intolérants". J'ai préféré aux beaux discours quelques moments de poésie comme la traversée de la mer sur une route de sel ou des moments de joies comme les simples aventures de nos orphelins.
Je me répète mais les personnages sont encore une fois très sympathiques avec une bonne synergie entre eux et menés par des dialogues qui font mouche. L'humour noir de Lucy est très sympathique. Cela dit, on sent que l'auteur ne cherche jamais à les égratigner ce qui fait que la fantasy tombe un petit peu dans trop d'innocence sans présenter de grandes menaces.


En somme, La Maison au milieu de la mer céruléenne est un roman de fantasy young adult tout à fait plaisant colorée et tendre malgré une magie qui est un peu étouffée et des beaux discours de tolérance au parfum sirupeux de déjà-vu.

Que vous dire de ce roman La maison au milieu de la mer céruléenne de T.J. Klune ?

Une semaine que j'ai refermé ce livre, et pourtant pas un jour sans que je ne pense à Linus, Arthur, les enfants et Zoé.

Une semaine que je me demande comment rédiger mon retour de lecture.

Je n'ai tellement pas envie de vous spoiler que je préfère ne rien dire de l'histoire, j'ai entamé cette lecture sans avoir lu le moindre retour.

Si vous souhaitez lire ce livre, je vous invite à faire de même.

Dès les premiers mots, dès les premières pages, c'était comme me pelotonner dans un cocon de douceur.

C'est une lecture doudou par excellence, on se sent tellement bien dans cette histoire, que j'ai ralenti volontairement mon rythme pour savourer le plus possible ma lecture.

Des personnages aux situations, tout est parfait et tout coule de source, on préssent en lisant où l'auteur va nous amener, et on l'y suit avec plaisir.

L'intrigue dans ses grandes lignes n'apporte pas de grandes surprise, mais ce n'est pas dérangeant, l'essentiel est ailleurs.

L'essentiel c'est cette galerie de personnages, tous plus attachants les uns que les autres, l'essentiel c'est cet univers plein de fantaisie qui nous est si bien décrit, l'essentiel c'est la réflexion et les valeurs mises en avant par l'histoire : la tolérance, le respect, l'ouverture d'esprit, la bienveillance. Toutes ses valeurs qui rendent la vie tellement plus douce.

J'ai refermé ce livre en me disant que c'est ce genre de lecture que je veux partager avec mes filles, et je vais le poser sur le dessus la PAL de ma grande.

C'est aussi un roman que je relirais avec plaisir, je le sais déjà et ils ne sont pas nombreux, croyez moi !

Du coup, je suis bien contente d'avoir la version collector que je trouve si belle.

Un de mes auteurs préférés : on est loin de l'humour cru et déjanté de Dis-moi que c'est réel ou Les contes de Verania. Mais Klune est plein de tendresse envers ses personnages. Linus est un fonctionnaire d'une quarantaine d'années qui croit sincèrement en ce qu'il fait et qui va devoir prendre du recul par rapport à la société dans laquelle il vit. le livre est axé sur l'éveil de Linus qui rencontre des enfants extraordinaires - encore plus que ceux dont il a la charge- et qui s'accroche à son credo : tout enfant quel qu'il soit a droit à une enfance heureuse.
Une très belle lecture qui devrait dépasser les aficionados de MM.

À force de voir passer ce livre dans le Pumpkin Autumn Challenge, avec cette belle couverture et ces avis élogieux, j'ai eu envie de le tenter. C'est de la jeunesse, entre fantasy et fantastique, je ne savais pas du tout de quoi il retournait. Bien m'en a pris, ce fut une belle surprise !


Je ne vous cache pas que le début ne m'a pas direct emballée. Il ne se passe pas grand-chose et je suis demandée où je mettais les pieds. Et puis au fil des pages, je me suis sentie de mieux en mieux dans cette lecture, émerveillée, comme enveloppée dans un cocon douillet.


Il n'y a pas d'action dans ce livre, mais on y aborde des thèmes forts comme la solitude, l'amitié, l'amour, la différence, les relations LGBTQIA+, l'acceptation de l'autre. L'auteur n'est pas moralisateur, il nous raconte son histoire en toute simplicité, avec beaucoup d'humour et de poésie.


Les personnages sont la force de ce livre. Ils sont hauts en couleur, drôles, sincères et terriblement attachants. Linus, un homme gris et rigide qui va beaucoup évoluer ; Arthur est la bienveillance incarnée et les enfants avec leurs personnalités si singulières.

Ils m'ont attendri, les enfants, comme les adultes. Ils m'ont fait rire et m'ont émue. Des personnages qui laissent un vide une fois le livre refermé. Comme si tu quittais des amis.


Je suis bien loin de ma zone de confort et pourtant, ça a été un joli coup de coeur. 

Ce livre, c'est comme un petit bonbon que l'on laisse fondre sur la langue et qui nous apaise. C'est un chouïa sirupeux, un peu cliché aussi, ça dégouline de bons sentiments, mais qu'importe. C'est doux, tendre, bienveillant et réconfortant. Un livre à lire parce qu'il fait chaud au coeur et surtout, pour les beaux messages et les émotions qu'il véhicule. 

Une ode à la différence et à la tolérance que je vous recommande. Un univers fascinant ! Et par les temps qui courent, j'aurai bien envie de partir moi aussi dans ce monde magique.
Lien : https://www.facebook.com/lec..

Complément emballée par la couverture et les avis plus qu'élogieux de ce livre, je n'ai pas hésité une seconde !
Pfiouuuu, le soufflé s'est vite dégonflé...
Trop de détails inutiles et très très peu d'action : je me suis ennuyée, à la limite d'abandonner. Mais vu les avis positifs, je me suis dit qu'il y aurait un twist de folie à la fin, mais non rien. Tout se déroule paisiblement et l'histoire est archi-prévisible. Dommage

Coup de coeur. Boum.
Littéralement un des meilleurs romans que j'ai pu lire.
Un livre rempli de moral et de leçons de vies, de conseils et d'amour, d'acceptations de soi et des autres. Un livre qui met du baume au coeur. Qui fait du bien et qui … donne espoir que le changement peut avoir du bon.
Une petite merveille.
Les personnages sont tous si fort. Autant les uns que les autres. Ils ont tous une personnalité différentes, mais ils sont tous rempli d'amour et de joie.
Phee, Talia, Sal, Théodore, Lucy, Chauncey, Zoé, Arthur et Linus nous apprennent qu'un foyer c'est les personnes qu'on choisit de s'entourer. Et qu'une famille, n'est pas d'être du même sang.
Tout est si fort et si précieux. L'importance des mots, l'importance des choix.
J'ai été totalement conquise par la plume de l'auteur pour ce roman. J'ai été totalement subjuguée par la douceur qu'il a pu utilisé pour aborder ces sujets. C'est une belle découverte.

J'ai été très tentée quand ce nouveau titre est sorti et que j'ai vu toute la hype qu'il souvenait et qui m'a surprise (tout comme ça a du surprendre l'auteur d'avoir soudainement autant de réussite alors qu'une bonne trentaine de ses livres ont déjà été traduits en français).

Mais revenons plutôt à ce livre qui prend place dans un univers un tout petit peu différent du notre puisque les créatures surnaturelles existent. Elles sont surveillées et encadrées, notamment pour les plus jeunes d'entre elles qui sont regroupées dans des orphelinats, gérés par le Ministère de la Jeunesse magique.
Linus Baker est quant à lui un employé de bureau tout à fait standard, qui aime le travail bien fait, suivre les règles, ses tournesols, sa chatte et qui effectue des contrôles dans les orphelinats, jusqu'à ce qu'il soit envoyé dans l'un d'entre eux, situé au bout du monde, sur une île. Dirigé par Arthur Parnassus, il accueille des enfants très spéciaux qui vont charmer un Linus qui n'attendait que ça pour que sa vie bouge enfin.

TJ Klune fait le choix de camper des personnages très forts, très caractérisés. Comme à son habitude, il les fait parler, énormément, mais j'ai quand même trouvé que c'était assez équilibré parce qu'on suit Linus qui intériorise beaucoup. J'ai adoré ce personnage qui sort des sentiers battus de ceux qu'on croise souvent. En surpoids et dans la quarantaine, il a un amour immodéré du règlement mais surtout des enfants qu'il protège à tout prix et c'est rassurant de voir qu'on peut changer à tout âge.
Le directeur et son assistante sont eux aussi bien campés. Et il y a évidemment les enfants, dont je ne vous parle pas plus pour garder la surprise mais qui sont juste la représentation de l'amour.

Le respect et l'amour. de chacun, sous toutes ses formes.
C'est ce qui transparait dans ce roman un brin magique qui emporte facilement le lecteur sur cette île.
Je ne sais pas trop pourquoi ce livre a eu plus de succès que les précédents (même si c'est possible que ce soit dû au changement de maison d'édition), mais j'espère qu'il donnera envie à d'autres lecteurs de découvrir les autres ouvrages écrits par TJ Klune.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..

Si Miss Peregrine et les enfants particuliers et Harry Potter avait un enfant littéraire ce serait ce livre.
Ode à la différence ou plutôt aux différences, ce roman écrit comme un scénario de Tim Burton est un bonbon.
Un peu trop sucrée parfois, un peu mou sous la dent mais qui laisse un goût de plaisir sur la langue.

Dans ce roman, nous suivons Linus Baker, un quarantenaire à la vie morne qui travaille pour le Ministère de la Jeunesse Magique. Dans le cadre d'une mission secrète, il va être envoyé dans un « orphelinat » sur une petite île où vivent des enfants tres spéciaux, aux pouvoirs potentiellement dangereux. Il aura un mois pour déterminer si cet établissement peut rester ouvert ou si une intervention du Ministère est nécessaire.
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J'ai été un peu décontenancé dans les premières pages. En effet, tout le monde parle de l'aspect feel good de ce livre mais ça n'est pas flagrant dans les premiers chapitres puisqu'on y découvre le quotidien de Linus qui n'est pas des plus joyeux. Heureusement, le ton change très rapidement.
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A son arrivée sur l'île de Marsyas, Linus fait la connaissance des enfants de l'orphelinat, tous plus hauts en couleur les uns que que les autres, ainsi qu'avec le charmant directeur de l'établissement. Pour ma part, je me suis très vite attaché aux enfants qui sont vraiment drôles et attachants, pour la plupart (surtout Lucy et Talia en fait). J'avoue que j'ai moins compris la présence de Phee (qui est finalement assez peu présente et vraiment pas très intéressante) mais son personnage ne m'a pas gêné pour autant.
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Ensuite, il y a le personnage d'Arthur, le directeur. En ce qui le concerne je suis peut-être un peu plus mitigé. Il est bien sympathique mais quand même extrêmement lisse (ça s'arrange un peu quand on découvre son secret).
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Maintenant, en ce qui concerne le déroulé de l'histoire, je pense qu'il est important de ne pas s'attendre à une aventure épique, ça n'est clairement pas l'objectif de ce roman. Ce livre est avant tout une ode à la bienveillance et à la tolérance, et pour le coup c'est très réussi. C'était peut-être un peu too much par moment, mais force est de constater que c'est un roman qui fait beaucoup de bien au moral. Pour moi, c'est vraiment un roman à lire pour ses messages importants et bien traités.