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Critique de ChezVolodia


Certains pourront penser qu'il s'agit une énième fois de la Shoa et de ses horreurs et que nos oreilles en ont été rabattues de mille et une façons. Je réponds non, chaque témoignage est unique car il concerne une vie, une personne avec ses propres angoisses, ses propres peurs. Car si les ambitions peuvent être communes et/ou semblables, la peur, elle, est unique pour chacun et revêt différents visages.

L'intérêt de ce livre est qu'il en est peu faisant état du journal tenu par ce grand humaniste qu'était Janusz Korczak. On trouve des biographies de lui, des livres ventant ses principes et méthodes d'éducation mais un journal écrit de sa main, c'est le premier que je lis.

Par ailleurs, malgré toute l'empathie qu'il peut avoir sur le sort réservé à son peuple, et tout son dévouement, pour les enfants qui lui sont confiés ou qu'il ramasse dans la rue, il reste lucide tant sur leurs qualités que sur leurs défauts... Il est a noter que tant que l'orphelinat exista dans le ghetto aucun enfant n'y mourrut de faim, et peu du thypus qui faisaient des ravages dans le ghetto. Janusz Korczak força les portes des plus riches - ce qui parait une gageure dans le ghetto - et exigea du Judenrat des supplément de nourriture, de chauffage et de médicaments.

Lors de l'évacuation de l'orphelinat, il faut également préciser qu'un officier allemand a proposé à Janusz Korczak, un sauf conduit qui lui aurait permis de sauver sa vie, et qu'il a refusé pour ne pas abandonner "ses enfants" dans la mort.


Lien : http://adighee.canalblog.com..
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