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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La meute de Sarah Koskievic est un roman obtenu en accès libre sur net galley grâce aux éditions Plon. Merci à eux même si là, je dois avouer que je ne sais pas trop quoi penser de ma lecture !
Nous découvrons Olivia, Romane, Elly, Isadora, Louise et Rosalie. Six femmes que vous allez aimer détester ! C'est ... LA MEUTE.
J'ai un souci, même si ce roman est court il m'a franchement ennuyé par moment ! Je me suis souvent perdue entre le présent et le passé car la chronologie n'est pas toujours claire.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à l'une des six protagonistes, et finalement je m'en suis un peu voulu de ne pas avoir su les aimer !
C'est un roman cruel où les femmes boivent, fument, se droguent.. Je n'ai pas aimé leur comportement, je n'ai pas réussi à les comprendre et en fait je dirais que je suis passé à coté de ma lecture !
J'ignorais en le demandant que ce genre de roman n'est pas pour moi, dommage.
Mon avis est très très mitigé, je mets deux étoiles et demie.
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Un livre dur, finalement, parce qu'il faut vraiment le lire jusqu'au bout.
Je me suis totalement perdue dans sa chronologie. Nous nous perdons sur une dizaine d'années, au fur et à mesure que les membres de cette meute se sont connues, sont devenues amies, avec Liv (diminutif d'Olivia, elle n'allait tout de même pas s'appeler Olive, comme l'épouse de Popeye). Je me suis aussi perdue avec ses nombreux personnages, toutes connaissant Paris sous le bout des doigts, détestant ma station de métro préférée (Cluny-Sorbonne !). Elles boivent, elles fument, elles se droguent, elles traversent la vie uniquement reliées par leur amitié, par le fait qu'elles espèrent pouvoir toujours s'appuyer les unes sur les autres en cas de coups durs, qui peuvent arriver, justement. Elles finissent par se ranger, parfois, avoir un enfant, par accident, un vrai métier, professeur des écoles, tout plaquer, tout recommencer ailleurs. Avec elles, on est dans un tourbillon, et parfois, franchement, je me suis désintéressée de leurs problèmes, de leurs états d'âme, de leur amour des fringues et du maquillage, du règne de l'apparence parce que le monde est dur, pour les femmes, plus dur aussi pour celles qui s'affirment et veulent vraiment mettre à exécution ce qu'elles veulent faire.
Un roman qui se lit à cent à l'heure, comme le rythme de l'écriture, et qui se referme, sonné.
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Nous découvrons des meufs aussi bien déjantées qu'imprévisibles tout en étant attachiantes, vivant seulement pour la devise “sex, drugs and rock'n roll”.
Elles sont six, mais pourtant elles n'ont rien en commun, à part cette amitié inimaginable qui les unit. Nous les suivons à travers leur rencontre, leur évolution, leur chute, leur désespoir, leur rupture, leur amitié, leur amour, leur vie quoi.


Je reste sur un avis mitigé car pour ma part, j'ai trouvé le roman assez compliqué à lire et à s'y retrouver dans les années que l'auteure souhaite décrire d'une façon chronologique. Mais j'ai trouvé cependant l'histoire intéressante (bien que parfois ennuyante avec des phrases longues et sans intérêt).


Je suis restée littéralement scotché par la fin, une chute tellement brutale, tellement vraie pour certaines personnes, que j'en ai eu des frissons.
Lien : https://feartheworld.blogspo..
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Elles ont quelques heures de vol au compteur mais se conduisent toujours comme des adolescentes décérébrées. Au lieu de construire leur plan de carrière, elles noient leurs soirées dans la vodka pour mieux la gerber dans des toilettes miteuses.

Ne leur parlez pas de gentil mari alors qu'elles n'ont qu'une envie : se faire sauter par un parfait inconnu qui aura le bon goût de le rester. Elles pourraient être élégantes en talons hauts, elles sont juste vulgaires perchées sur leurs 12 cm. Elles ne veulent pas être des femmes mais des meufs, de la trempe de celles qui ont du caractère et en imposent. Oubliez Sex and the city et la bande de copines romantiques, ici c'est sexe, drogue et rock'n roll et une meute déchaînée à la sauce Virginie Despentes.

Elly, Isadora, Olivia, Romane, Isa, Lou - et j'en oublie certainement - : ne me demandez pas qui est qui, je n'en sais fichtre rien tellement ces nanas sont inintéressantes et facilement interchangeables. Ça tient à peine debout, ça a trois mots de vocabulaire en dehors du « meuf » qui leur sert de ponctuation, ça a la joie de vivre et l'espoir en l'avenir d'un condamné à mort le jour de son exécution et ça se croit branché parce que ça vit dans une poignée de mètres carrés sur la bonne rive.

Heureusement les tribulations des bécasses se lisent très vite, en même temps avec de telles vies, il n'y a pas matière à nous pondre le chant du bourreau non plus. Je ne compte pas le nombre de paires de gifles que j'aurais aimé distribuer à ces « meufs ». Mais aussi antipathiques qu'elles me soient apparues, pour rien au monde je leur aurais souhaité ce qui leur est arrivé. Personne ne mérite ça. Quel mal y a-t-il finalement à vouloir retenir le temps de toutes ses forces et refuser de vieillir et d'endosser le rôle que d'autres ont taillé pour nous ? Elles ont 20 ans dans leur tête et pas grand chose d'autre dedans. Et alors ? Pourquoi la vie ne pourrait pas être légèreté et insouciance après tout ?

Pour tout vous dire, je me sens un peu con en refermant ce livre. Je m'en veux d'avoir autant détesté ces personnages, de les avoir pris de haut et de m'être moquée de leur sens des priorités. J'aimerais finalement remonter le temps pour leur offrir encore quelques shoots de vodka et quelques coups d'un soir. J'aimerais leur offrir un supplément de vie. J'aimerais leur dire qu'elles ont mille fois raison de vivre avec légèreté et insouciance, que c'est elles qui ont raison de ne pas prendre la vie plus au sérieux qu'elle ne le mérite. Je ne les aime pas plus à la fin de ce roman mais je les comprends mieux et c'est déjà beaucoup.



Lien : https://www.lettres-et-carac..
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