Moi qui suis assez peu sensible aux bons-gros-romans-à-lire-en-vacances, j'ai fait une exception pour celui-là. je ne regrette pas, même si je suis contente de l'avoir acheté en poche plutôt qu'en grand format.
L'un dans l'autre, une lecture sympathique. On voyage, c'est un fait, dans le temps autant que dans l'espace, avec un crochet par la Roumanie communiste, ce qui est assez inhabituel pour mériter d'être souligné. Si l'histoire de la narratrice et sa relation avec ses parents n'est ni originale ni franchement passionnante, pas plus que le style d'ailleurs, le roman a le mérite de rappeler que le prince Vlad Drakul, avant d'être transformé en vampire par un irlandais imaginatif, était d'abord un fou de guerre et un grand désaxé, porté au pinacle par une époque tout aussi troublée que lui.
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