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Critique de Ambages


« nous irons là où le dernier loup a péri »
c'est là où j'ai compris que je n'avais plus rien à écrire mais juste à dire, à vous raconter mon histoire au-delà des frontières et des hommes, eh toi, le hongrois, tu m'écoutes ? oui j'en étais au moment où j'ai reçu cette invitation pour aller en Espagne, à vrai dire je ne savais pas pourquoi j'avais été choisi, des années que je n'ecrivais plus rien, tombé dans l'oubli et la morosité je sombrais dans ce café berlinois devant ma bière que me servait ce hongrois qu'il me fallait réveiller de temps à autre pour maintenir mon auditoire, je sais ce que tu penses mais avoue que tu préfères que je sois dans ton bar t'évitant de mauvaises rencontres, au moins avec moi tu sais que tu peux t'endormir, je te réveillerai ! que tu écoutes cette histoire de loup, le dernier tu m'entends bien, le dernier et c'est ainsi que je suis parti en Estrémadure
Vous manquez d'air ? La phrase est longue... oui je sais. Je n'ai pas le don mais j'ai une nouvelle fois découvert un auteur, après Raduan Nassar, qui a ce savoir qui m'épate, cette maîtrise d'écrire sur 70 pages en ignorant les points, même le dernier ne sera pas le final à tout bien y réfléchir. Laszlo Krasznahorkai vous ballade élégamment en Europe, vous fait sourire et vous embarque dans un phrasé agréable et surprenant à la rencontre d'un conteur d'histoires. « Il se mit à rire, mais pas de bon coeur car son esprit était occupé par des questions (...) » vous voulez la suite...? je vous la raconte avec plaisir, le hongrois ! une Sternburger comme d'habitude avant que je recommence le dernier loup.
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