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Bienvenue au pôle Nord, monde de glace et d'incertitude, cerné par les vents polaires et les enjeux géopolitiques…

Alertés par une fusée de détresse, Anna Aune et Daniel Zakariassen quittent le lieu de leur expédition scientifique et bravent le mauvais temps pour venir en aide à la base chinoise d'Isdragen. Il se pourrait bien qu'ils arrivent trop tard : des morts partout, ne laissant aucune place au doute. Tous les membres de la base ont été éliminés. Tous ? L'arme du crime a disparu et vu la météo, l'assassin ne peut pas être bien loin. Cernés par le froid et la tempête qui enfle, l'ancienne militaire et le chercheur n'ont d'autre issue que de comprendre ce qui s'est passé. Une enquête hantée par les souvenirs de guerre syrienne d'Anna…

Voilà un huis-clos atypique, verrouillé par la glace et les éléments. Cet enfermement place les personnages (et le récit) sous haute tension. Courts et très rythmés, les chapitres charrient chacun leur lot de cascades, de retournements et de cliffhangers. La perspective est celle d'Anna, beau personnage qui mêle une force hors du commun, une volonté de survivante, de solides valeurs d'entraide et des failles béantes ramenées de Syrie. Avec elle, on navigue entre l'enquête à la recherche d'indices susceptibles de révéler les circonstances des crimes, le thriller – aux prises avec un tueur et à une tempête impitoyables – et le roman d'espionnage, avec en toile de fond, des enjeux sombres liés au changement climatique, à la course aux ressources et à la géopolitique.

Un page-turner glaçant et haletant, à découvrir au chaud sous la couette. Bonne pioche à la Masse critique "Mauvais genres" : merci à l'éditeur et à l'équipe de Babelio !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Bienvenue au pôle Nord, monde de glace et d'incertitude, cerné par les vents polaires et les enjeux géopolitiques…

Alertés par une fusée de détresse, Anna Aune et Daniel Zakariassen quittent le lieu de leur expédition scientifique et bravent le mauvais temps pour venir en aide à la base chinoise d'Isdragen. Il se pourrait bien qu'ils arrivent trop tard : des morts partout, ne laissant aucune place au doute. Tous les membres de la base ont été éliminés. Tous ? L'arme du crime a disparu et vu la météo, l'assassin ne peut pas être bien loin. Cernés par le froid et la tempête qui enfle, l'ancienne militaire et le chercheur n'ont d'autre issue que de comprendre ce qui s'est passé. Une enquête hantée par les souvenirs de guerre syrienne d'Anna…

Voilà un huis-clos atypique, verrouillé par la glace et les éléments. Cet enfermement place les personnages (et le récit) sous haute tension. Courts et très rythmés, les chapitres charrient chacun leur lot de cascades, de retournements et de cliffhangers. La perspective est celle d'Anna, beau personnage qui mêle une force hors du commun, une volonté de survivante, de solides valeurs d'entraide et des failles béantes ramenées de Syrie. Avec elle, on navigue entre l'enquête à la recherche d'indices susceptibles de révéler les circonstances des crimes, le thriller – aux prises avec un tueur et à une tempête impitoyables – et le roman d'espionnage, avec en toile de fond, des enjeux sombres liés au changement climatique, à la course aux ressources et à la géopolitique.

Un page-turner glaçant et haletant, à découvrir au chaud sous la couette.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Polar du pôle Nord, des cadavres glacés dans la nuit polaire.

Une expédition norvégienne composée d'un chercheur âgé et une jeune femme, ancienne militaire de forces spéciales. Un signal de détresse les mènera au camp scientifique chinois où ils feront de macabres découvertes. Ils tenteront de comprendre ce qui s'est passé, tout en étant inquiets pour leur propre survie. Des flash-back de la vie d'Anna qui est hantée par les horreurs des « opérations » auxquelles elle a participé et où elle a été blessée.

Un polar qui a le rythme d'un film d'action. Dans un décor tout à fait dépaysant, un scénario plein de rebondissements où on peut aussi bien rencontrer un ours polaire qu'un tueur impitoyable. Peut-être tout n'est-il pas absolument réaliste, mais les pages se tournent sans effort et on ne peut reprocher au roman que d'avoir les défauts de ses qualités.
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Pôle Nord
L'expédition scientifique montée par Daniel Zakariassen est le but ultime de sa vie : l'homme n'est plus tout jeune et c'est pour lui la dernière occasion de se rendre au Pôle Nord pour y étudier les effets du réchauffement climatique sur les glaces. Daniel est accompagné par Anna Aure, militaire en disponibilité. Les deux norvégiens se connaissent de longue date (Daniel est un ami du père d'Anna) et si l'aventure n'est pas exempte de dangers, elle se déroule au mieux jusqu'à cette nuit où Anna repère une fusée de détresse. Si la région arctique est un immense désert de glace, elle est occupée partiellement par les cinq nations qui l'entourent (la Norvège, le Canada, les Etats-Unis, le Danemark et la Russie –qui tous en revendiquent la propriété- principalement par des peuples autochtones). Il y a même une base chinoise, Isdragen, d'où semble venir le signal de détresse. L'aéroglisseur de Daniel et Anna étant le plus proche du site, ce sont eux qui s'y rendent pour porter secours aux chinois. Mais lorsqu'ils arrivent à Isdragen, ils découvrent un véritable massacre : tout le personnel de la base a trouvé la mort, dans des circonstances violentes (couteau, armes à feu) ou ont gelé sur place en tentant de s'enfuir. Deux survivants (peut-être trois) sont toutefois retrouvés : et Anna en est certaine, l'un d'eux est le meurtrier, avec lequel ils se retrouvent bloqués dans une terrible tempête polaire.
Voilà un thriller haletant, un vrai page-turner dans un décor original.
Au-delà du suspens (garanti jusqu'à la fin), le roman est intéressant par les enjeux géo-politiques qu'il met en avant. Les eaux froides de l'océan arctique regorgent de ressources : sous la banquise il y a du pétrole, du gaz, et encore plus précieux, des terres-rares (il y en a 17, je fais ma savante mais c'est l'un des personnages qui en fait la liste : scandium, yttrium, lanthane, cérium, praséodyme, néodyme, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium, lutécium, prométhium) dont les gisements valent des milliards et qui excitent les convoitises… D'ailleurs ce n'est pas pour rien que plusieurs pays (la Russie, le Canada, la Norvège et le Danemark) ont sollicité l'extension de leur plateau continental revendiquant des droits sur et sous les fonds marins… Sans parler de la fonte des glaces susceptible d'ouvrir de nouvelles voies maritimes très importantes pour le commerce mondial et dont la Chine serait la première bénéficiaire.
Les personnages qui peuplent ce huis-clos sont également dignes d'intérêt. Anna, en premier lieu. Cette jeune femme courageuse, ex membre des forces spéciales norvégiennes, est rentrée de Syrie blessée dans sa chair et au plus profond de son âme. Elle va puiser en elle-même la force de résister à la glace, au froid terrible et aux dangers multiples. Un beau personnage féminin dans un univers très masculin.
Enfin, l'arctique est bien le personnage principal du roman : dans la nuit glaciale hivernale au milieu de nulle part, cerné par la banquise où rôdent les ours menacés, où s'ouvrent des crevasses vertigineuses, où chaque pas est un calvaire, le lecteur est totalement immergé dans la tempête polaire.
Un thriller mêlant habilement aventure extrême et espionnage qui vous fera passer un bon moment.
A lire de préférence bien à l'abri, un plaid et une boisson chaude à proximité.
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Plan ... séquence
Plan ... séquence
J'ai l'impression de regarder un film truffé de publicité, chaque nouveau chapitre (pourtant assez court), commence par un résumé en quelques mots du précédent.
Je suis gênée par cette lecture hachée, moi qui ne pose pas mon livre toutes les minutes pour faire autre chose et qui ne supporte pas les chaînes privées bourrés de publicité laissant le temps à ses spectateurs d'aller vaquer à d'autres occupations.
Petit à petit, page après page ce sentiment s'estompe. On se retrouve pris dans une course poursuite dans un monde inconnu. La glace est le terrain de jeux d'hommes et de femmes dont les motivations sont plutôt complexes et variées.
Parfois la crédibilité des événements est douteuse, on oublie que l'Arctique est une mer de glace entourée de terre, située aux plus hautes latitudes de l'hémisphère nord (1). le passé de Anna Aune s'entremêle avec ses aventures arctiques et nous permet de jouer avec notre corde sensible et nous aide à la trouver finalement sympathique.
Si le lecteur ne recherche pas à améliorer ses connaissances sur la vie en Arctique mais juste à se dépayser et à se faire peur, cette lecture est faite pour lui.


(1)
La glace de mer du pôle Nord est d'environ deux ou trois mètres d'épaisseur, mais il existe des variations considérables, et parfois la circulation des banquises expose la surface maritime. Une récente étude a montré que la moyenne de l'épaisseur de la glace a diminué au cours des dernières années.
En 2008, des scientifiques prédisent que le pôle Nord pourrait devenir libre de glace durant l'été dès 2050.
Comme il n'y a pas de présence humaine permanente au pôle Nord, il n'y a pas d'heure ni de fuseau horaire officiellement attribué à cette région du globe, mais en pratique le pôle comporte tous les fuseaux en un seul point. Étant donné que toutes les lignes de longitude s'y rencontrent, on peut marcher à travers tous les fuseaux horaires en une seconde en tournant autour du pôle. de plus, les heures locales étant à peu près synchronisées sur la position du Soleil à son zénith, cette approximation ne fonctionne pas au pôle Nord, car il est continuellement dans le ciel durant six mois.
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La glace est le premier roman du scénariste norvégien John Kåre Raake.
Anna, une ex-membre des forces spéciales norvégiennes, accompagne le professeur Daniel Zakariassen, un ami de son père, dans une mission d'observation, proche du pôle nord. Quand les deux comparses voient une fusée de détresse tirée au loin, ils se rendent dans la station chinoise, Isdragen, où il découvrent un carnage. Les membres de la station sont tous morts, à l'exception de deux d'entre eux, Jackie – les Chinois aiment à se donner des surnoms occidentaux –, qui n'a été que blessé et Marco, qui était en mission à l'extérieure de la base, lors du massacre.
On peut séparer la construction du roman en deux parties :
La première, qui couvre les deux-tiers du roman, où Anna et Daniel tentent de savoir ce qui s'est passé. Il leur faut découvrir si le meurtrier est parmi l'un des rescapés ou s'il s'agit d'un autre individu, terré dans les alentours de la station, prêt à bondir sur les derniers témoins du drame. L'auteur nous entraîne dans un huis-clos à l'atmosphère pesante. La tempête de neige qui sévit et empêche, pour un temps, tout secours, renforce l'isolement des protagonistes, d'autant qu'une succession d'avatars techniques rend impossibles tout retour en arrière et toute communication extérieure. Dans ces conditions, Anna, qui souffre d'un choc traumatique dû à la disparition de son amant, Yann, lors d'une mission en Syrie, ne cesse de revoir, par flashs, des épisodes de sa vie d'avant : sa rencontre avec Yann, la mort de ce dernier… Elle est victime d'hallucinations qui la transportent, pour quelques minutes, dans un autre monde, loin des étendues glacées de la banquise. Ces « absences » pourraient mettre sa vie en péril, alors qu'elle a besoin de toutes ses capacités pour traquer le meurtrier polaire. Même si elle souffre parfois de quelques longueurs, cette partie est bien réussie par Raake , qui arrive à installer une atmosphère angoissante, dans laquelle le lecteur s'interroge souvent.
La seconde partie est la lutte d'Anna contre le meurtrier, enfin identifié, et sa confrontation avec l'arrivée de troupes aéroportées américaines, venues accomplir une besogne sale et secrète. Là, le thriller se mue en un roman d'espionnage. On retrouve la patte du scénariste à grands effets dans cette partie du roman. Outre le débarquement spectaculaire des troupes, c'est notamment le cas du « méchant » qui n'en finit pas de mourir. Cet aspect un peu trop « film américain à la James Bond » n'est pas du meilleur gout, mais il s'agit là d'un avis personnel. de plus, la découverte de l'identité du tueur n'offre guère de surprise et est assez prévisible, ce qui gâche un peu le « sel » de la fin. Notons toutefois, à son avantage, que l'auteur ne fait pas preuve du manichéisme facile qui confère aux Russes et aux Chinois le mauvais rôle. Tout le monde en prend pour son grade, même la paisible et pacifique Norvège, attirée par les possibles opportunités qu'offre le dégel du pôle.
Lien : http://www.polardesglaces.com/
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On est plongé en pleine tempête au Pôle Nord dans un décor hors du commun.

L'auteur n'a pas manqué de mots pour nous décrire cet environnement tout aussi hostile que particulier.

Cette histoire est un véritable huis-clos où les personnages sont emprisonnés dans un univers de glace.

Les chapitres sont courts et donnent un bon tempo.
Malheureusement j'ai trouvé que ce rythme était cassé par les trop nombreux retours en arrière sur le vécu d'Anna.
Surtout sur la fin où ceux-ci s'intensifient et m'ont agacé dans ma lecture où toute ma concentration était rivée sur le dénouement très prenant.
D'autant plus frustrant que l'histoire a mis un peu de temps à entrer dans le vif du sujet.

Après un début peu captivant on passe ensuite dans une ambiance assez anxiogène, dans ce froid permanent, cette tempête infernale avec au milieu un tueur qui rode toujours.

Ce ne sera pas un coup de coeur, mais restera une belle lecture dans l'ensemble.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Planté dans un décor de neige et de glace, ce roman nous embarque donc au coeur du pôle Nord, aux côtés d'Anna Aune et Daniel Zakariassen. Malheureusement, au début du roman, il ne se passe pas grand chose : beaucoup de descriptions sur les faits et gestes des deux personnages, sans entrer dans l'intrigue promise par le résumé. Ce n'est qu'après les 150 premières pages que la découverte macabre des corps sans vie des chinois arrive : alors, Anne et Daniel n'auront plus pour mission que de percer le mystère de la mort violente de ces hommes et surtout, d'arrêter le tueur, qui court toujours...

Une traque prenante débute alors : qui est le meurtrier, et surtout, pourquoi a-t-il tué tout le monde ? En parallèle de cette intrigue, on jongle avec les souvenirs d'Anna, ancien soldat qui a failli perdre la vie en Syrie. La jeune femme peine à se remettre de cet épisode dramatique et traumatisant. Ainsi, le récit est bercé par de nombreux flashbacks de cette époque. Trop de flashbacks à mon goût, qui ont tendance à noyer quelque peu le récit et à perdre le lecteur.

Bien que le début du roman soit très plat, j'ai été captivée par ce roman, et surtout l'ambiance mise en place : le froid, la neige, le danger, la survie… Comme les chapitres sont très courts, je ne me suis pas vue tourner les pages ! Jusqu'à découvrir l'identité du tueur et ses motivations. Des motivations un peu trop farfelues à mon goût.
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Un premier roman très bien ficelé dans une ambiance très austère de glace, neige, froid, nuit et isolement. À travers l'enquête menée par Anna pour découvrir le meurtrier de scientifiques chinois, nous apprenons son passé au sein des forces spéciales Norvégiennes en Syrie au fil des chapitres par flash, mais également les enjeux des différents acteurs (Américains, Russes et Chinois) au sujet des ressources insoupçonnées dans ce décor hostile ! Ça fait froid dans le dos !
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Prenez deux personnages que tout oppose, déposez-les sur une base au Pôle nord où ils devront étudier les effets du réchauffement climatique, loin de toute forme de vie et avec pour seule compagnie des ours polaires affamés et qui ne feraient bien qu'une bouchée d'eux si l'occasion se présentait, en plein hiver polaire lorsque le jour ne se lève jamais et où la seule lumière dans le ciel provient des aurores boréales qui viennent danser au-dessus de leur tête, ajoutez une bonne tempête avec des vents capable de décorner un boeuf, saupoudrez le tout de plusieurs cadavres de chinois découverts congelés et qui ont visiblement passé un sale quart d'heure avant de mourir et vous obtiendrez La glace !

Alors, qu'on soit clair, il ne se passe rien durant la première moitié du roman (plus de 200 pages en numérique tout de même) mais rien ! Et pourtant bizarrement, je n'ai absolument pas vu le temps passer, continuant frénétiquement ma lecture alors que la plupart du temps je jette rageusement le bouquin en l'abandonnant et en jurant qu'on ne m'y reprendrait plus avec cet auteur. J'ai trouvé cette partie tellement immersive et palpitante de suspense et d'angoisse qu'il était bien difficile de lâcher mon roman pour vaquer à des occupations bien plus terre à terre et les 400 pages qui composent ce roman passé à la vitesse de l'éclair.

Et puis quand on arrive à la seconde moitié, l'intrigue commence à avancer, bien des mystères se lèvent et l'auteur nous amène dans une intrigue qui fleure bon le polar politique ou d'espionnage. L'auteur se sert de son roman pour traiter de divers sujets d'actualité, telles que les tensions politiques entre certains pays, le réchauffement climatique, ou encore la fonte des glaces qui conduit à l'exploration de terres inexplorées, parfois de manière pas très légales et dans le but de découvrir de nouvelles richesses à exploiter.

Le gros point fort également de ce roman, c'est d'avoir rendu si vivant et humain le personnage d'Anna. Ancienne militaire, elle a vécu une expérience traumatisante et elle est loin d'avoir réglé ses comptes avec ce passé qui gangrène sa vie, ses nuits et qui l'empêchent d'avancer afin de tourner la page. En proie à des rêves violents, incapable de porter une arme et de s'en servir y compris contre un ours polaire affamé, il lui faudra affronter ses peurs les plus profondes pour sauver sa vie et celle de son compagnon d'infortune.

Le mot de la fin
Je recommande, à lire au coin du feu quand la neige tombe.

Dépaysement garanti !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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