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Critique de Ziliz


Ziliz
17 février 2013
D'un côté, un handicapé mental, Lucas. Son univers : les mots et l'écriture, la confection de guirlandes, les spirales, les escargots, la bave, la colle, le sperme. Mais aussi, forcément, les autres pensionnaires de l'institut : une nymphomane, un homme prostré dans le couloir, un qui plante des fourchettes dans les mains des autres, un coprophage... Et puis une certaine Lolita, absente, qui a de jolis noeuds dans les cheveux, et qu'il aime - personnage imaginaire ?

D'un autre côté, une femme, photographe.

Qui sont-ils, quel âge ont-ils ? Pourquoi ce "Chocola" sans T final, récurrent, alors que les autres mots sont bien orthographiés ?

L'auteur est musicienne et sa plume en témoigne : elle marie, entrelace à la perfection écriture et musique. Rythme, tourbillons, associations de mots, poésie... Fétichisme de la spirale de Lucas pour ne pas tourner en boucle comme son quotidien, comme le cycle des années avec le retour de Noël !? J'ai savouré. Malgré tout, je suis longtemps restée dans un brouillard qui s'est levé très/trop doucement. Lecture teintée d'agacement pour cette raison, mais aussi de malaise et de sensation d'étouffement, immergée dans ce milieu psychiatrique effrayant et répétitif.

Bref, il m'a fallu du temps pour apprécier pleinement la beauté du récit, de l'histoire, des personnages. Je le regrette.

- - - Deux chansons en tête pendant cette lecture : "Madeleine" ("Ce soir j'attends Madeleine... Madeleine ne viendra pas ? ... Elle est tellement jolie, elle est tellement tout ça, elle est toute ma vie... "... et le nom d'une soignante) de Jacques Brel, et "LAETITIA" de Gainsbourg (ce prénom et les jeux de mots).
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