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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On entre dans la vie de Phérial lorsqu'il a quatre ans. Son passé déjà lourd de chagrins lui vaut quelques "étiquettes": grande prématurité, nervosité, colères qui le mènent dans un établissement pour orphelins " en régression". Et puis de rencontres en familles d'accueil, de joies en désespérances, d'horreur absolue vécue dans le secret,Philippe Krhajac nous emporte dans une histoire de vie. Une formidable envie de vivre et beaucoup d'amour reçu et donné. Et voici que Phérial Chpapjik devient adolescent, puis homme et finalement va, avec l'aide de "bonnes fées" trouver sa dignité et sa façon à lui de s'affirmer au monde. Un très beau premier roman, écrit avec simplicité et poésie.
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Très belle découverte que ce roman. le thème est dur, réaliste mais aussi très optimiste. le héros, malgré toutes les embûches, décide de vivre, ce qui fait de ce roman une belle leçon d'humanité. L'écriture est fluide, simple et efficace. La narration est rythmée par de petits chapitres nerveux, ce qui colle parfaitement au héros.
Un petit bijou poignant parmi les sorties de livres de ce début d'année.
A lire absolument.
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Livre reçu dans le cadre de la rencontre avec l'auteur Philipe KRHAJAC dans les locaux de Babelio - Donc d'abord je remercie les éditions Flammarion et Babelio, ,bien sur de m'avoir sélectionnée.

Phrérial se raconte, tout d'abord à l'orphelinat, il as 4 ans, la découverte avec les autres enfants, la vie en collectivité, il as même une petite copine, Catherine, la vie se passe jusqu'au jour ou il part dans sa première famille d'accueil.

Il est placée dans la famille FROIDEFOND, il y a un enfant de son âge, Christophe, la maman boite, et elle est atteint de la sclérose en plaque, il est heureux, il revit, mais le placement familiale ont décider, de ne pas le laisser dans cette famille, car il considère que pour une femme malade, s'en est de trop.

Donc Phrérial iras dans une autre famille : Les LACROIX, les gens sont plutôt âgées, et le père de cette famille, fait subir des attouchements sexuels, quand la pression est trop forte, Phrébial s'évanouit. Et un jour la famille en as marre, donc il le reconduit a une autre famille, Mr et Mme PROCRONS de la cité deux mille, la il va découvrir l'alcool et le trafic en tout genre, jusqu'à se retrouver en prison.

Phrérial finiras par trouver sa voie : la comédie, et aussi l'amour, mais du voir une psychothérapeute, pour pouvoir arriver mettre fin a ses démons, et retrouveras même qu'il est vraiment.

Histoire très touchante, parfois très triste, parfois hilarante, c'est un peu la vie, j'ai beaucoup aimer la plume de l'auteur, on sent que c'est autobiographique, que c'est son histoire, ça donne encore plus de sens au récit, et aussi que le corps s'est parler quand il as trop mal, évidemment, on s'attache a ce petit bonhomme mais aussi aux gens qui l'ont vues durant tout ses années et ont tout faire pour le comprendre - Sublime livre sur l'enfance et le pourquoi de savoir d'où il vient pour pouvoir évoluer et grandir
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Août 1070. Phérial, quatre ans, enfant abandonné et maltraité par sa famille d'accueil, est transféré à l'orphelinat. Un superbe château, entouré d'un parc et de trois séquoias qui le ravissent. Il y sera heureux pendant quatre années.

Balloté d'une famille à l'autre, il sera naturalisé français, apprenant ainsi son origine yougoslave. Chez les Liliane, il sera traité avec tendresse, chez les Lacroix, il sera abusé par le père de famille. D'autres familles suivront, avec la délinquance et la prison ...

La rédemption viendra de sa découverte de la Comédie, pour laquelle il se passionnera. Enfin, il finira par retrouver la trace de sa mère.

Ce premier roman très intimiste, écrit sans pathos mais avec une désarmante sincérité, ne laisse certainement pas indifférent ! À découvrir !
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Phérial a été abandonné à la naissance par sa mère et se retrouve à l'orphelinat. Il raconte ses souvenirs de ce passage à l'orphelinat, les copains d'enfance, le passage devant le médecin, l'éducatrice. Puis il connaîtra successivement 3 familles d'accueil. Là où il se sent bien, il ne peut pas y rester. Ailleurs, il va vivre l'enfer mais chaque fois, il accepte, allant jusqu'à mimer les habitudes de vie de ces gens et devient un pur délinquant. On se demande alors comment il peut s'en sortir et c'est ce qu'il explique dans la troisième partie. Finalement, c'est l'enthousiasme et son désir de vivre qui va l'emporter, envers et contre tout.
Je trouvais l'écriture très belle mais je ne réussissais pas à m'émouvoir sur ce roman. Je me disais que c'était trop d'horreur pour un seul enfant : impossible. Je percevais pourtant certaines vérités, notamment sur la vie à l'orphelinat. j'ai eu la chance de rencontrer l'auteur avant d'avoir lu entièrement le roman (ayant reçu le livre un peu tardivement, deux jours avant la rencontre...). Et là, révélation. L'auteur a vécu le pire, c'est son enfance qu'il raconte (en partie, puisqu'il est passé en fait par 12 familles d'accueil...). J'ai donc changé mon regard sur ce roman que j'ai terminé avec beaucoup d'émotions. L'entretien avec Philippe Krhajac s'est aussi conclu par une belle leçon de vie : "On a toujours le choix de nos vies, Sylvie ..."
Merci à Babelio, à l'éditeur et à l'auteur pour ce beau témoignage. J'attends la suite avec impatience.
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Une vie minuscule fait partie de ces livres qui vous chavirent, et qui vous donnent très fort envie de croire qu'au bout de tout chemin chaotique, il y a l'espoir.

Dans ce premier roman, qu'on suppose très largement autobiographique, le comédien Philippe Krhajac nous raconte l'histoire de Phérial, petit orphelin maltraité qui va rejoindre un orphelinat pour enfants en régression affective et sociale. du haut de ses quatre ans, Phérial a déjà subi la violence des familles d'accueil et connaîtra le long parcours, en ces années 1970-80, des enfants de l'assistance publique. Phérial, petit garçon abandonné, adolescent trimballé de famille d'accueil en famille d'accueil, qui cherche désespérément l'amour.
Mais comment se construire quand tout ce qu'on connaît n'a pas grand chose à voir avec, et que l'on doit apprendre à composer avec la violence, avec l'abus sexuel, avec les familles d'accueil sans amour, et qu'au fond de soi on a qu'une attente, l'amour d'une maman?

« Assez des mamans sans mains, sans coeur, et des papas en paille

Phérial rencontrera ses bonnes fées, qui ne seront pas des mamans, mais qui l'aideront chacune à devenir quelqu'un, un garçon en colère qui ne s'évanouira plus pour échapper aux situations de mise en danger, un garçon abusé qui réussira à damer le pion à son bourreau, un garçon intelligent en échec scolaire qui trouvera sa voie dans le théâtre, un fils qui espèrera si intensément, si rageusement retrouver sa maman que peut-être…

Je me suis littéralement laissée engloutir par le récit, envahie d'une émotion complètement maternelle pour ce petit Phérial.
Je suis toujours très remuée par l'enfance abîmée, l'enfance qu'on vole, l'enfance qui subit l'injustice.
Peut-on imaginer ce qu'est être orphelin? Ne pas avoir de père, de mère, de bras qui vous enveloppent, de foyer qui vous rassure, de Noël en famille, de vacances chez des grands-parents.
Mais Phérial ne se plaint jamais, même quand il arrive à l'orphelinat, même quand on l'en retire pour le placer dans une famille d'accueil, puis dans une autre, et encore une autre. Son seul luxe, quand il n'en peut plus, c'est de quitter ce monde en s'évanouissant.

Etre orphelin, ce n'est pas seulement ne pas avoir de parents - c'est également ne pas avoir d'identité, ni d'histoire familiale et le besoin irrépressible de comprendre ce qu'on a pu faire de mal pour être abandonné.

« Si un jour je retrouvais ma mère, est-ce que j'aurai la force de lui dire: « Pourquoi m'as-tu abandonné? »

Une vie minuscule parle de cette quête, celle de la mère, et celle, indispensable pour se construire, de l'identité.
C'est en ce sens un vrai roman d'apprentissage, empli de l'énergie incroyable de son narrateur, et auréolé d'une véritable poésie. L'écriture est délicate, sensible, rythmée - parfois, on retient son souffle, comme Phérial qui raconte très vite ce qui est si difficile à dire.
Philippe Krhajac fait tout passer avec une aisance naturelle et charismatique.
Le titre qu'il souhaitait pour son roman n'a pu être retenu pour des raisons « conjoncturelles », mais il était rayonnant: Un dieu dans la poitrine, (sa) «libre interprétation du mot grec « enthousiasme » »
Et c'est exactement comme cela qu'on imagine Philippe Krhajac, divin, exalté, avec en lui une rage de vivre puissante qu'il est allé puiser dans son histoire.

Lien : https://booksmoodsandmore.com
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J'ai découvert ce livre en participant à la rencontre littéraire avec Philippe Krhajac organisée par Babelio.
C'est un premier roman vraiment réussi. L'écriture est légère, poétique, le livre est très rythmé grâce à l'utilisation de courts chapitres.
L'histoire de Phérial, petit garçon orphelin de 4 ans que nous allons voir grandir et passer de famille d'accueil en famille d'accueil est très touchante. Se côtoient le meilleur de l'être humain (3 femmes vont être des repères forts dans sa vie) comme le pire (comportement ignoble de certains personnages).
Phérial observe, s'adapte, et fait preuve d'un formidable optimisme malgré les multiples épreuves rencontrées...
Ce qui est remarquable c'est l'enthousiasme et le désir de vivre et d'aller de l'avant qui se dégagent des pages, sachant que ce roman est "semi autobiographique" comme le dira l'auteur durant la rencontre. Pourtant le sujet est sensible et l'auteur dénonce également le système en place qui fonctionne très mal et fait perdre le peu de repères que ces enfants peuvent avoir.
Une belle découverte littéraire, deux autres romans sont prévus pour lui faire suite et j'ai hâte de les découvrir.
Merci à Babelio et aux éditions Flammarion.
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Ce livre est un très très beau livre qui vous raconte le parcours d'un petit bonhomme abandonné à l'assistance publique. Mais ici pas de cliché juste de la sincérité plein pot. On assiste au témoignage du parcours d'un brave. le lecteur reste debout comme le petit garçon qui se relèvera de chaque syncope même dans la tragédie la plus terrible. Il est vivant et prouve de bout en bout que les gens biens resteront plus nombreux que les mauvais mais ils font tout simplement beaucoup moins de bruit. Lisez ce livre, il n'est jamais mièvre, jamais moralisateur, la seule chose facile est la beauté de l'écrite. Chaque personnage est un être vivant, au point de pouvoir en deviner l'odeur, la chaleur ou la froideur.
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Phérial, grand prématuré, est passé successivement en établissements hospitaliers, pouponnières et familles d'accueil. Suite à des maltraitances de la dernière famille d'accueil, l'état de santé de Phérial à l'âge de 4 ans impose son envoi dans un établissement pour enfants en régression en Bourgogne.
Nous nous attachons très vite à Phérial qui nous fait partager son quotidien avec son regard d'enfant, d'adolescent et de jeune homme.
Nous suivons son passage dans différentes familles d'accueil, ses rencontres (bonnes ou mauvaises), ses émotions, ses états d'âme et ses réflexion au fil des années.
Lien : http://www.carnetsdeweekends..
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Je voulais lire ce roman car l'histoire qui y est racontée est en partie celle de l'auteur. Car lui aussi a été recueilli par l'assistance publique, lui aussi est passé de famille d'accueil en famille d'accueil.
Ce qu'il y raconte est émouvant, tragique, mais rempli d'amour et d'espoir.
J'ai été touché par ce petit Phérial. Toute sa vie d'enfant et de jeune adulte, il va manquer d'amour, pourtant il est soutenu par quelques personnes qui sont attachées à lui, Mme Mireille, Mme Lecoeur, Danie. Mais ces femmes, ne sont pas sa mère et Phérial a besoin de sa mère et de son amour. Quel enfant n'en n'aurait pas besoin. Il espère un jour pouvoir la retrouver. Combien d'enfants abandonnés essayent de retrouver leur parents ? Combien y arrivent ? Pas beaucoup. Mais lui, il espère, il y croit.

C'est un livre magnifique qu'il faut absolument lire. Vous serez touché par la façon dont l'auteur a écrit cette histoire. le style d'écriture suit la maturité de Phérial, c'est ce qui rend encore plus touchant ce petit garçon, cet adolescent et ce jeune adulte, que l'on a envie de protéger et de serrer dans ses bras pour lui dire que tout ira bien.

J'ai eu la joie de rencontrer Philippe Krhajac après la lecture de son roman. Un auteur qui je l'espère écrira d'autres romans, car j'ai beaucoup apprécié son style d'écriture, facile à lire. C'est un livre dont il faut parler, pour au moins connaître l'histoire des ces enfants, qui ne demandent qu'un peu d'amour.
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