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Citations sur Le 35 mai (7)

Il y avait sur le tronc de l'arbre un distributeur automatique muni de poignées et d’inscriptions. On pouvait y lire :
- Tirer une fois la poignée gauche : 1 pomme pelée et coupée en quartiers.
- Tirer deux fois la poignée gauche : 1 portion de compote.
- Tirer une fois la poignée droite : 1 tarte aux prunes à la crème chantilly.
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Il avait raison. A peine les premières gouttes de pluie étaient-elles tombées que des douzaines de parapluies poussèrent dans la prairie, comme des champignons. On pouvait, si l'on voulait, s'arrêter sous l'un de ces parapluies. Mais on pouvait aussi l'arracher de terre et continuer son chemin en s'abritant.
Les trois promeneurs cueillirent chacun un parapluie et poursuivirent leur route.
"Ces parapluies se fanent dès que la pluie cesse", confia Seidelbast; Et les visiteurs en furent extrêmement impressionnés.
La pluie s'arrêta de tomber, et les parapluies se recroquevillèrent comme des fleurs fanées. Le président jeta son parapluie flétri dans le fossé, et ses hôtes l'imitèrent aussitôt.
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La rue était très animée. On y voyait des jeunes garçons avec des hauts-de-forme sur la tête qui serraient des portes-documents sous leur bras, et des petites filles vêtues à la mode qui se promenaient ou accomplissaient quelques achats; Il n'y avait que des enfants.
"Pardon ! fit Konrad en retenant un garçon qui allait monter dans une auto. Dis-moi, n'existe-t-il pas d'adultes chez vous ?
- Si ! répondit l'autre. mais ils sont encore à l'école."
Puis il s'installa dans son auto et salua Konrad en lui expliquant :
"Il faut vite que j'aille à la Bourse." Et le voilà qui tournait déjà le coin.
"Les bras m'en tombent, murmura Konrad.
- Tu t'en passeras, répliqua le cheval.
- Je me demande ce que les adultes peuvent bien avoir à faire à l'école, et les enfants à la Bourse !" déclara Konrad.
Le cheval haussa les épaules et patina de l'avant. Konrad avait de la peine à le suivre. L'école se trouvait heureusement tout près de là. Il y était écrit :
"Réservé à l'éducation des parents difficiles."
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- Saperlipopette ! s'écria l'oncle. Avez-vous vu ce veau à deux têtes ?
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Ils trouvèrent des maisons au détour du chemin. Ces maisons étaient pourvues de roues et tirées par des chevaux. Cela permettait à leurs habitants de rester au lit tout en se rendant là où bon leur semblait. Les fenêtres de leurs chambres étaient équipées d'un haut-parleur. Lorsque deux Cocagnais avaient quelque chose à se dire, ils faisaient conduire leurs maisons l'une à côté de l'autre et parlaient devant un petit microphone. Tout cela sans seulement mettre le nez dehors.
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Ils n'aperçurent pas de cotre, mais ils découvrirent quelque chose de bien plus remarquable : une jetée d'acier, large de deux mètres, s'avançait dans la mer et semblait aussi interminable que l'océan lui-même. Elle ressemblait à une ruelle qui aurait traversé la mer, ou à un faisceau de rayons de lune qui se serait reflété, la nuit, dans l'eau.
Une femme seule se trouvait sur cette jetée, non loin de la rive, et elle frottait l'acier avec un balai-brosse.
- Que faites-vous là ? questionna l'oncle.
- Je récure l'équateur, répondit la femme.
- Quoi ? C'est ça, l'équateur ? s'écria Konrad d'un air incrédule en désignant la ligne d'acier.
- Et pourquoi récurez-vous ce machin-là ? demanda le cheval.
- Nous venons d'avoir trois jours de mousson, expliqua la femme qui nettoyait. Les vagues étaient hautes, comme des maisons, et ce matin, l'équateur était tout rouillé. Il faut donc que je le nettoie, maintenant. Il pourrait éclater si la rouille le rongeait, et la Terre se briserait.
- Le mieux serait de le passer au minium votre équateur pourri, conseilla le cheval. Et il ne pourra plus jamais rouiller.
- Il faut bien qu'il rouille un petit peu, répliqua la femme, ou je vais perdre mon emploi.
- Alors veuillez m'excuser, reprit le quadrupède. Je ne voulais pas vous faire de peine.
- Oh ! ce n'est pas grave, dit humblement la femme. Et elle continua à récurer le chemin d'acier.

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Je comprends d'ailleurs qu'on fasse un peu de course pour se maintenir en forme, mais je trouve parfaitement idiot qu'on se mette à courir comme un dératé à travers la campagne en espérant finir la course avec un centième de seconde de moins qu'un autre. Cela ne sert qu'à vous rendre malade au lieu de vous conserver en bonne santé.

Page 66
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