Sur les murs de mon bureau, on peut voir un écriteau qui dit ceci: "Pour éviter les critiques, ne dites rien, ne faites rien, ne soyez rien."
Car vous ne pouvez jamais aider une personne en en critiquant une autre.
Les émotions négatives refoulées sont les tueurs les plus terribles de notre société.
Lorsque ce cocon est gravement endommagé - et qu'il ne peut plus être réparé -, vous mourrez.
A cet instant, le cocon, qui est constitué d'énergie physique, engendre - symboliquement parlant - le papillon.
"Je veux t'aimer sans m'agripper,
t'apprécier ans te juger,
te rejoindre sans t'envahir,
t'inviter sans te le demander,
te quitter sans culpabiliser,
t'évaluer sans te blâmer
et t'aider sans t'offenser.
Si tu veux la même chose,
nous pourrons vraiment nous rencontrer
et nous enrichir mutuellement."
Virginia Satir
Alors, n'allez donc pas pleurer sur l'épaule d'autrui et gaspiller votre énergie en vous apitoyant sur vous-même. Ce sont vos propres choix qui ont fait de vous ce que vous êtes.
Mais, ne l'oublions jamais, l'opinion que les autres ont de vous, c'est leur problème, non le vôtre. D'accord ?
Vous n'avez nul besoin d'aller en Inde ni de prendre du LSD ou de la mescaline pour transformer votre existence. En fait, vous n'avez besoin de rien - si ce n'est d'être pleinement responsable de vos décisions.
Vous devez vivre pleinement. Aussi, lorsque vous perdrez quelqu'un de cher, vous serez certes en "deuil" mais vous n'aurez pas de "travail" de deuil.
Le "travail" de deuil est un "travail en souffrance". Il se nourrit de la peur, de la honte, de la culpabilité et de toutes les émotions "contre nature". Ce qui, bien sûr, dévore votre énergie et nuit à votre santé- à l'intégrité de vos facultés.
Le deuil est une chose naturelle, un don de Dieu. Le travail de deuil, c'est toujours : "Ah, si seulement j'avais su..."