Tu m’as donné la force d’affronter l’avenir.
Tu es tellement forte ! Même toute petite, je savais que tu étais la plus forte de toutes les mamans, et la plus rapide.
J’ai été trop faible pour reconnaître que j’avais besoin de toi. Je ne voulais pas que ma vie perturbe la tienne.
Il n’existe pas de livre de recettes pour me dire comment vivre ma vie ou affronter tout cela.
J'ai été trop faible pour reconnaître que j'avais besoin de toi. Je ne voulais pas que ma vie perturbe la tienne, et je ne voulais pas t'obliger à modifier tes activités ni à cesser d'être ma petite fille
Quand la route tournera
Nous y serons ensemble,
Nous prendrons le virage
Accrochées l'une à l'autre,
Comme une mère
Et sa fille,
Comme une fille
Et sa mère.
Parfois on dirait que c'est plus facile de poser les questions par écrit ...
Maman, quand tu te lèveras : je suis dans le jardin. Je lis encore un livre de poèmes écrits par des gens qui ont traversé la même chose que toi. L'une des auteures dit qu'en perdant ses seins on se sent moins femme. C'est dur à comprendre pour moi, parce que j'ai du mal à te voir comme ça, maman, comme le genre de femme qui se sent femme et pas juste comme une maman. Est ce que ça un sens, ce que je dis ? Peux tu me parler de tout cela ? J essaye de devenir plus mûre, mais c'est VRAIMENT dur.
Ce n'est pas ta faute, Claire. Ce n'est la faute de personne. Parfois c'est juste la faute à pas de chance.
J'ai adoré ton poème, mon coeur.
Je ne me sens pas d'attaque aujourd'hui. Ce matin ça allait, mais là je suis claquée.
Prochaine séance demain. Je ne suis pas sûre de la supporter. J'en ai la nausée rien que d'y penser.
Maman