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Citations sur Dieu vous bénisse, monsieur Rosewater (14)

- Bon... (et Trout se frotta les mains, observant le frottement en question), ce que vous avez fait à Rosewater est loin d'être fou. Il s'agit peut-être bien de l'expérience sociale la plus importante de notre époque, car elle a traité à petite échelle d'un problème dont l'horreur nauséabonde finira par prendre une dimension mondiale avec la sophistication des machines. Le problème est le suivant : comment aimer les gens qui ne servent à rien ?
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Je suis fasciné par le fait qu’une carotte et un bâton puissent faire avancer un âne, et que cette découverte futuriste puisse trouver un usage dans le monde des êtres humains.
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Le personnage principal de cette fable sur les gens est une somme d’argent, tout comme le personnage principal d’une fable sur les abeilles pourrait être une somme de miel.
Cette somme s’élevait à 87 472 033,61 dollars au 1er juin 1964, pour choisir une date. C’est ce jour-là qu’elle attira l’œil alerte d’un jeune avocat véreux nommé Norman Mushari. L’intéressante somme rapportait 3 500 000 dollars par an, presque 10 000 $ par jour dimanche compris.
On avait fait de cette somme le coeur d'une fondation culturelle et caritative en 1947, quand Norman Mushari n'avait que six ans. Avant cela, il s'était agi de la quatorzième fortune familiale d'Amérique, la fortune Rosewater. Elle avait été placée dans une fondation pour empêcher qu'elle ne tombe entre les mains des percepteurs et autres prédateurs dont le nom n'était pas Rosewater.
Et le chef d'oeuvre baroque de sottise juridique que constituait la charte de la Fondation Rosewater déclarait, en effet, que sa présidence devait être transmise par héritage à la manière de la Couronne britannique.
Elle devait revenir, jusqu’à la fin des temps, à l’héritier le plus âgé et le plus proche du créateur de la Fondation, le sénateur Lister Ames Rosewater de l’État de l’Indiana.
Les membres de la fratrie présidentielle devenaient membres du bureau de la Fondation une fois atteint l’âge de vingt et un ans.
Tout membre du bureau l’était à vie, à moins d’être reconnu fou aux yeux de la loi. Ils étaient libres de se rémunérer sans compter pour leurs services, mais uniquement sur les revenus de la Fondation.
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Samuel sermonnait qu'aucun ouvrier agricole ne valait plus de quatre-vingt cents par jour. Et pourtant, la possibilité de dépenser cent mille dollars ou plus pour la toile d'un Italien mort trois siècles plus tôt ne lui déplaisait pas. Et il porta cette insulte à son comble en offrant ces toiles à des musées dans un souci d'élévation spirituelle des classes populaires. Les musées étaient fermés le dimanche.
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Je suis fasciné par le fait qu'une carotte et un bâton puissent faire avancer un âne, et que cette découverte futuriste puisse trouver un usage dans le monde des humains.
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- Oh, j'ai ce que beaucoup de gens appelleraient sans doutes des idées communistes, dit Eliot avec candeur, mais, pour l'amour du ciel, Père, personne ne peut travailler avec les pauvres sans tomber sur Karl Marx de temps à autre... ou tout simplement sur la bible, pour ce que ça vaut. Je trouve terrible l'absence de partage dans ce pays. je trouve cruel qu'un gouvernement puisse laisser un bébé naître propriétaire d'une grosse partie du pays, tel que moi je suis né, et laisser une autre naître propriétaire de rien du tout. La moindre des choses pour un gouvernement, me semble-t-il, serait de tout répartir équitablement entre les bébés. La vie est déjà assez dure sans que les aient, en plus, à se ronger les sangs pour des questions d'argent. Il y a tout ce qu'il faut pour tout le monde dans ce pays, il suffirait de partager d'avantage.

- Et d'après toi quelles en seraient les conséquences sur l'incitation au travail ?

- Tu veux dire la peur ne pas manger à sa faim, de ne pas pouvoir payer le médecin, de ne pas pouvoir offrir de à sa fammile de beaux habits, un logement sûr, accueillant, agréable, une éducation correcte et quelques bons moment ?
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Les fils de suicidés songent souvent à se tuer vers la fin de la journée, quand leur taux de glycémie est bas
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Va là où se trouvent les riches et les puissants, lui dirais-je, et apprends leurs manières. On peut les flatter ou on peut leur faire peur. Fais-leur immensément plaisir ou immensément peur, et une nuit sans lune ils poseront le doigt sur les lèvres, te demanderont de ne plus faire un bruit. Et ils te guideront dans l'obscurité jusqu'à la rivière de richesse la plus large et la plus profonde que l'homme ait jamais connue. On t'indiquera ta place sur la rive, et on te donnera un seau rien que pour toi. Lape autant qu'il te plaira, mais ce faisant, essaie de ne pas faire trop de raffut. Un pauvre pourrait t'entendre
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Le personnage principal de cette fable sur les gens est une somme d’argent, tout comme le personnage principal d’une fable sur les abeilles pourrait être une somme de miel.

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Ces mots étaient gravés sur le bord de la fontaine :
FAIS SEMBLANT D'ETRE TOUJOURS BON,
ET MEME DIEU S'Y LAISSERA PRENDRE.
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