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Citations sur Jalna - Intégrale 1 : Tomes 1 à 4 (18)

Wakefield Whiteoak courait de plus en plus vite, mais vint le un moment où il ne put aller plus loin. Il ne savait pas pourquoi il avait tout à coup accéléré le pas. Il ne savait même pas pourquoi il courrait. Lorsqu’à bout de souffle il se jeta à plat ventre sur l’herbe nouvelle de la prairie, il oublia tout à fait avoir jamais couru et resta étendu, la joue pressée contre l’herbe tendre, le cœur battant très fort dans sa poitrine, la tête vide de toute pensée. 
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Il y avait, dans le voisinage, une telle abondance de gibier et de poisson que la question de la nourriture ne se posait même pas. Lorsque la saison serait plus avancée, les fraises des bois, les framboises et les mûres sauvages fourniraient un dessert abondant. Le beurre et le pain faits à Vaughanland étaient plus savoureux que partout ailleurs et Mrs Vaughan mettait quiconque au défi de faire des fromages meilleurs que les siens.
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Un visage aussi remarquable que celui d’Adeline était rare, si même il en existait un autre sur la surface de la terre. Sa fraîcheur éclatante suffisait à faire retourner les têtes sur son passage ; sa chevelure épaisse et ondulée, d’un blond roux qui devenait couleur de flammes aux rayons du soleil, accompagnait un teint de lis et de roses, et des yeux bruns changeants ombragés de cils noirs. Cet éclat aurait pu se teinter d’un peu de vulgarité, mais les traits fiers et hardis, les sourcils arqués, le nez aquilin et frémissant, la bouche rieuse, garantissaient la perfection de sa beauté.
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Heureusement, le Bon Dieu a fait les femmes patientes et douces. Quand on songe à tout ce qu’elles doivent supporter du fait de l’égoïsme et du manque de sagesse des hommes !
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Si vous saviez tout ce que ma nouvelle vie m’a procuré de jouissance ! Être libre et seul ! Il m’arrive de sortir d’ici en laissant tout en désordre, juste pour bien me prouver à moi-même que je suis libre. J’éprouve les sentiments d’un prisonnier libéré. Je n’ai plus à concentrer ma pensée. Quand je pêche au bord de ma rivière, mon esprit erre parfois pendant des heures dans un vide délicieux. Mon passé commence à m’apparaître comme un rêve.
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C'était un dimanche et les ouvriers étaient absents. Un calme primitif régnai, troublé seulement par le gazouillement qui s'échappait de ces myriades de gosiers d'hirondelles, car c'était par milliers et non par centaines que ces oiseaux s'étaient perchés sur les échafaudages. Ils s'étaient posés serrés aile contre aile et leurs queues pointues formaient comme une frange au-dessus de leur perchoir. Le squelette de la construction avait perdu sa teinte de bois fraîchement scié pour se couvrir de raies sombres ; seules quelques guides et vigies parcouraient le ciel ; lorsqu'elles aperçurent les deux jeunes femmes qui s'approchaient, elles durent lancer un signal car un léger frémissement parcourut toute la troupe qui ne manifesta cependant aucune crainte réelle. Elles se tenaient toujours là, immobiles, ces gardiennes de la terre, des fruits et des fleurs, ces bienfaitrices de l'humanité qui possédaient le pouvoir de détruire tout insecte nuisible, qui assuraient, de leur toute-puissance, la protection des récoltes et des moissons. Ces milliers de becs pointus, d'yeux brillants, d'ailes légères et rapides vivaient pour la destruction des insectes.
P 155
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Un homme qui a perdu le sens des responsabilités au point de partir en voyage d’agrément dans un pays lointain et de rester absent un an et demi sans écrire une ligne chez lui, cet homme-là n’est pas digne qu’on parte à sa recherche.
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En vérité, ces peuples de l’Est et du Sud européens vous planteraient aussi bien leur poignard dans le dos ! Leur religion n’est que superstition. Ils vous livreraient pour quelques livres ; ils ont la torture et la cruauté dans le sang. J’ai vécu de longues années aux Indes et j’en sais suffisamment sur la trahison. Allons lentement et sûrement et restons anglais.
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Les Whiteoak avaient vécu pendant plusieurs siècles du revenu de leurs terres. Ils n’avaient jamais envié personne, persuadés qu’ils étaient les égaux de qui que ce fût et de plus ancien lignage que la plupart des nobles du comté. Ils avaient, jadis, possédé une fortune considérable qui s’était transmise de père en fils dans toute son intégrité ; leurs enfants, peu nombreux, étaient tous beaux, et leurs affaires étaient demeurées prospères jusqu’au jour où le grandpère de Philippe s’adonna à la passion du jeu, si répandue à cette époque.
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Comment tenir un homme pour responsable de ses actes quand une telle femme rôde autour de lui ? Après tout, il est de chair et de sang…
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