Un recueil fort court, trois nouvelles, qui porte toute la beauté de la plume
De La Varende. Ma préférée est la deuxième, la plus longue, le Bouffon blanc, où
La Varende reprend ce thème qu'il évoquera plusieurs fois dans ces écrits des Blancs contre les Bleus, la révolte de la Vendée et de la Normandie, que la toute jeune République réprimera dans un flot de sang. Et décidément, il chante les causes perdues avec une beauté de langage jamais égalée, et qui ne correspond sans doute pas vraiment à ce combat déserté par les princes et qui comprit sûrement des horreurs des deux côtés.
Le titre de Contes Sauvages va bien à ce petit recueil, bien que ce soient plus des nouvelles que des contes, car tous les trois tordent le coeur du pauvre lecteur par leur chute!
Commenter  J’apprécie         80