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Critique de Lovebooks200


"Les hauts de Bellecoste" nous plonge au coeur de la vie de la ferme des Pérol au début du XXe siècle, dans les Cévennes. Un roman touchant et plein de rebondissements, où l'amour, la résilience et la quête de liberté se côtoient.

On y suit Clémence, une jeune fille douce et rêveuse convoitée par son voisin Emile, un jeune homme fourbe et grossier. Clémence résiste et laisse son coeur être conquis par Armand, un séduisant inconnu. Cependant, leur amour est de courte durée, car Armand disparaît tragiquement au front après que Clémence soit devenue une femme entre ses bras.

Emile profite alors de la situation pour assouvir sa revanche sur elle. La vie de Clémence devient alors un enfer. Mais un jour, elle décide de prendre en main sa destinée et de bousculer les conventions, quitte à affronter les préjugés et les difficultés qui se dressent devant elle.

Dès les premières pages, j'ai voulu découvrir le quotidien et les épreuves auxquelles la famille Pérol va devoir faire face même si j'aurais aimé que cela soit plus approfondi. Tous les membres de cette famille sont attachants. Ils évoluent dans un contexte historique difficiles et font face à la Première Guerre mondiale et ses conséquences sociales, économiques et politiques.

Dans ce roman, Christian Laborie soulève également la question de la place de la femme dans la société, que ce soit à la campagne ou en ville. L'évolution de la société d'après-guerre est également mise en avant, avec la modernisation du matériel agricole, l'émergence d'une nouvelle liberté pour les femmes qui peuvent désormais exercer une profession.

"Les hauts de Bellecoste" ne sera pas mon préféré de l'auteur même si celui-ci reste une histoire d'amour touchante et captivante, où les personnages évoluent et se dépassent pour trouver leur bonheur dans un monde en constante mutation.
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