Citations sur J’irais nager dans plus de rivières (36)
Il termina par des considérations qui vinrent démontrer que rien ne s'était perdu : " Il est d'autres pandémies qui menacent. Ce sont le culte de l'argent, le libéralisme effréné, le fanatisme, l'arrogance. C'est tout ce qui créée une autre zone écarlate : celle de l'ignorance. Nos films, nos pièces, nos spectacles, peuvent permettre d'y résister. Le cinéma fabrique des armes de constructions massives et les frères Dardenne en sont un exemple foudroyant." Il sera resté jusqu'au bout, "notre" Bertrand.
Il est un texte attribué à Nadine Stair (une Américaine) mais aussi à Don Herold (un essayiste américain). Il semble que tous deux se soient inspirés d'un poème original de Jorge Luis Borges. Entre autres lignes, il dit ceci :
"Si je devais revivre ma vie
J'aimerais faire encore plus d'erreurs
J'irais cueillir plus de marguerites
J'irais grimper plis de montagnes
J'irais nager dans plus de rivières
J(irais danser plus de danses"
Cela peut être une glace à la vanille, un Impromptu de Schubert ou une mélodie de Barbara, un film de Sautet ou un film noir des années 40 ( Le Faucon maltais, pourquoi pas, ou Le Grand Sommeil, puisque ce cinéma américain des années 40 et 50 survit au temps). Ce peut être un rire énorme et absurde avec un copain, et ce peut être aussi votre main passée sur la douceur de la nuque de votre femme.
L'Amérique est un pays d'ingénieurs, d'inventeurs, de créateurs. Ils ont fait le monde moderne. L'Amérique est aussi un pays d'incultes, de racistes, de butés, armes d'assaut semi-automatiques à la main, bière dans le ventre et vote inconditionnel pour les fabricants de guerres inutiles et ingagnables. Ils ont imposé leur "doux pouvoir", importateurs d'images, de musique, d'accessoires qui ont inondé la terre entière, et d'idéologies.
Embrasser un arbre n'est pas une lubie de bobos en mal de zénitude. Approchez-vous, entourez le duvet blanc ou l’écorce bistre, entourez ça de vos bras, fermez les yeux et respirez. Il faudra parfois un peu de temps pour comprendre que vous y avez peut-être gagné quelque chose.
Il n'y pas de phrases innocentes, il faut savoir écouter plutôt que se contenter d'entendre
Car nous sommes tous des cons. Nous ne sommes certains de rien.
C’est, d’ailleurs, toute la différence avec les vrais cons. Ils sont certains de tout.
Les tours de Manhattan qui s’effondrent, transpercées par deux avions
pilotés par des terroristes suicidaires financés par l’argent saoudien.
(Une agente locale du FBI, deux mois auparavant, avait prévenu le bureau
central : « Ici, c’est étrange, il y a des étudiants musulmans qui
apprennent à piloter, mais surtout à décoller, et pas à atterrir. »
Des imbéciles ineptes,
des fonctionnaires obtus, avaient rangé ce bulletin alarmant dans un tiroir.)
Il avait suivi, à la lettre, le proverbe corse : pardonner c'est chrétien, oublier c'est couillon.
Il y a des mères castratrices, des mères égocentriques, des mères si protectrices qu'elles vous fragilisent pour la vie, des mères hélicoptères qui volent en permanence au-dessus de vous, des mères chasse-neige qui veulent éliminer tous les problèmes sur la route afin que tout vous soit facile.